Le 31 mai au Batofar à Paris, le grand pianiste de jazz est en mode electro avec le projet Wild Shot 23 aux côtés d’Otisto 23 et Rimshot.

Lundi 31 mai, Laurent de Wilde se produira à bord du Batofar à Paris en format Wild Shot 23. Armé de son Fender Rhodes, le pianiste sera entouré par deux bidouilleurs de la sphère electro : Otisto 23 et Rimshot.

Voilà plusieurs mois, années même, que Laurent de Wilde ne se limite pas à voler au dessus de l’héritage d'Herbie Hancock. Au livre, il a narré à sa manière la vie de Thelonious Monk. C'est même parfois lui qui vole la vedette à Abd Al Malik lorsqu'il accompagne le slameur sur scène. Et Laurent de Wilde ne s'arrête pas là. Ne s'arrête pas tout court. Comme lors de ses escapades dans la galaxie électronique avec le projet PC Pieces .

De Wilde caresse le Steinway acoustique ou le Rhodes électrique. Ici l'acoustique le fait parler électrique. Là, Otisto aspire la sémantique de L2W. Une tension qui devient vite fusion entre le pianiste et le savant fou de l’electro. Le clavier organique se mue en matière sonore unique, qu'elle soit funky, répétitive ou juste jazz. Et les effets de manches de Géo Trouvetou disparaissent aussitôt au profit d'une décharge musicale sensuelle au sens premier.

Laurent de Wilde ne se contente pas de faire du jazz. Il le pense. Conscient des éventuels culs-de-sac stylistiques propres à cette musique (de répertoire ?), il démonte et remonte. Et surtout cherche. Une alternative. Ce concert en sera une. Evidente car atypique.

Le site de Laurent de Wilde

Le site du Batofar