Le pianiste et son quartet seront sur la scène parisienne du Duc des Lombards le 10 février.

Le 10 février, Edouard Ferlet et son quartet se produiront à Paris au Duc des Lombards. Aux côtés du pianiste, la trompettiste Airelle Besson, le saxophoniste Vincent Lê Quang et le batteur Fabrice Moreau reprendront les mélodies belles et troublantes de l’album Filigrane.

Pianiste incontournable de la scène jazz hexagonale, Edouard Ferlet multiplie les projets et les couleurs. Les textures harmoniques et les saveurs mélodiques de ce Parisien imposent leur majesté, album après album.

Après L’Écharpe d’iris sortie en octobre 2007, Ferlet avait réuni, pour Filigrane, ces trois musiciens, Airelle Besson et Alexandra Grimal, visage féminin du jazz français à la musicalité forte et enlevée, et Fabrice Moreau, partenaire du trio de Jean-Philippe Viret. Ferlet affectionne les instrumentations insolites et ici l’absence de basse induit un mode de jeux inhabituel.

La séance d’enregistrement s’était faite dans une même pièce, sans séparation d’instrument et sans casque. Cela afin d’allier les sons et l’écoute dans une même énergie, impliquant aussi un travail de post-production avec peu de montage et de re-recording.

Avec ce projet, Edouard Ferlet a travaillé autour d’un fil conducteur : un désir d’écriture et de jeu, rompant avec ses habitudes et ouvert sur un nouvel univers sonore. Inspirées implicitement par Dutilleux, les modes de Messiaen, ou les couleurs de Charles Koechlin, les mélodies vont à l’essentiel, ouvrant la porte à des paysages harmoniques et des possibilités d’expression intemporelles. Les ostinati se font plus rares, par souci d’explorer une écriture épurée, et pour mieux laisser la place à l’entrelacement des mélodies et des improvisations.

Filigrane se construit comme une ballade, avec des chemins de traverse à travers lesquels les musiciens flânent avec délice et ferveur, laissant leur corps et leur instrument accompagner à l’infinie cette suite. Ballade déroutante dans les échappées planantes, les ouvertures colorées, les embranchements subtiles et variées, à l’infini, comme ces tableaux où voguent des nénuphars entourés d’une toile inachevée offrant au regard intérieur un fil pour le songe.

Notre rencontre-podcast avec Edouard Ferlet (avril 2008)

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