Le violoniste et le pianiste joueront Mozart, Prokofiev et Janacek le 20 mars au Musée Carnavalet et le 23 mars au Temple Saint Marcel.

Dimanche 20 mars au Musée Carnavalet et mercredi 23 mars au Temple Saint Marcel, le violoniste Daniel Garlitsky et le pianiste David Abramovitz joueront Mozart, Prokofiev et Janacek.

Le violoniste et le pianiste joueront Mozart, Prokofiev et Janacek le 20 Dimanche 20 mars au Musée Carnavalet et mercredi 23 mars au Temple Saint Marcel, le violoniste Daniel Garlitsky et le pianiste David Abramovitz joueront Mozart, Prokofiev et Janacek.

Né à Moscou en 1982, Daniel Garlitsky représente la troisième génération d’une famille de violonistes et pédagogues célèbres. Il débute le violon à l’école spéciale Gnessine de Moscou dans la classe de son père Boris Garlitsky. Arrivé en France, il continue sa formation au Conservatoire de Lyon ainsi que dans différentes académies musicales et master classes.

En 1999, Daniel Garlitsky est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Il y obtient après trois ans d’études, un premier prix ainsi qu’un prix spécial. Ses enseignants ont inclus son père aussi bien que Matis Vaitsner, Igor Volochine, Pierre-Laurent Aimard, Rainer Kussmaul et Glenn Dicterow.

En 2003, Garlitsky est invité par Gidon Kremer à prendre part au 22e Festival de Lockenhaus en Autriche. En outre, il se produit régulièrement lors de festivals prestigieux (Estate Musicale a Portogruaro, Radio-France Montpellier, Festival de Pâques de Deauville, Folle Journée de Nantes). Parmi ses partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Bruno Giuranna, Charles Neidich, Oleg Maisenberg et Maria João Pires.

Daniel Garlitsky est régulièrement invité en tant que violon solo par des orchestres de renommée internationale : Orchestre Philharmonique de Liège, « Residentie Orkest » de la Haye, Orchetsre Philharmonique de Strasbourg.

Durant ces dernières années, Daniel Garlitsky s’est produit comme soliste sous la baguette de Mishiyoshi Inoue (Kanagawa state orchestra), Vladimir Jurowski (Orchestra of the Age of Enlightenment) et Dimitri Sitkovetsky (New European Strings) en Europe (Queen Elizabeth Hall de Londres, Teatro Nuovo Giovanni da Udine, Teatro Comunale Ferrara) et au Japon (Yokohama Kenmin Hall). De plus, il a assuré la direction de l’ensemble Kremerata Baltica. Avec cet formation, il s’est produit dans des salles comme la Tonhalle de Zurich, le Rudolfinum de Prague ainsi que la Philharmonie de Berlin.

En 2009/2010, Daniel Garlitsky a été invité par le ballet de Hambourg à prendre part dans la nouvelle création de John Neumeier Orpheus. Il y a interprété entre autres, des extraits des Sonates du Rosaire de Biber ainsi que des œuvres de Stravinski sous la direction de Simon Hewitt. Dans un registre plus classique, il a été salué par la critique pour son interprétation des concertos de Joseph Haydn sur instruments anciens avec le Collegium Orpheus.

Diplômé d’une licence de Musicologie à Princeton University et d’une maîtrise de piano à la Manhattan School of Music, David Abramovitz, né à New York, s’installe en Europe. Il se perfectionne en Italie aux côtés de Bruno Canino et rejoint en France Nadia Boulanger.

Son toucher exceptionnel lui ouvre les portes du Théâtre des Champs-Elysées, de la Salle Gaveau ainsi que la voie des ondes sur Radio-France et à la télévision. Fréquemment invité en Finlande, en Allemagne, en Espagne et en Suisse, ce soliste européen se produit également à New York et San Francisco, à Sydney, Nouméa, Wellington, autant qu’avec les orchestres de l’Opéra de Zurich, de la Ciutat de Barcelona et celui de Palma de Mallorca. Les échos de la presse en sont élogieux, de Télérama («...l’attention au coloris et au galbe, le souci du vrai chant. ») au New York Times («...interpretations bristling with energy and intelligence ») en passant par La Vanguardia (« una versión exquisita »).

Passionné par la voix, David Abramovitz accompagne les plus grands chanteurs : Hans Hotter, June Anderson, Hugues Cuenod, Régine Crespin, Gérard Souzay, Edita Gruberova, Frederica von Stade, Bernard Kruysen, Mady Mesplé, Lucy Shelton… Les plus jeunes voix font désormais appel à lui : Natalie Dessay, Claire Brua, Elizabeth Vidal, Laurent Naouri, Anna Caterina Antonacci, Cécile Perrin... Il est également sollicité par Renata Scotto, Gina Cigna, Gérard Souzay et Jean Fournet pour accompagner leurs master-classes. Ses compétences musicales et linguistiques (il parle cinq langues !) lui valent en outre d’être un chef de chant apprécié à l’Opéra Bastille, à l’Opéra de Montpellier, à l’Opéra Studio de Zurich, à l’Ecole de l’Opéra de Paris, à l’Opéra de Los Angeles et au CNIPAL de Marseille. En 2006, il était le directeur musical d’une nouvelle production des Liaisons dangereuses de Claude Prey à l’Opéra de Metz.

Avec Cathy Berberian, il sillonne les scènes européennes avec De Monteverdi aux Beatles. Ce plaisir de la rencontre entre théâtre et musique se renouvelle avec les œuvres de Chopin dans Nocturne For Lovers aux Festivals de Chichester et de Melbourne avec Leslie Caron sur des textes de George Sand. On le retrouve avec Schubert et ses poèmes au Théâtre Molière à Paris avec le baryton Gérard Theruel et le comédien Marc Chouppart et en compagnie de Pierre Danais sur des textes de Marcel Proust à la Comédie des Champs-Elysées. Aujourd’hui, il accompagne le très parisien spectacle L’Amour au passé défini dont l’insolence et l’humour, distillés par Denise Bahous, en font « un récital jubilatoire ». L’enregistrement de ces succès de la chanson française du début du siècle, sous le nom de Chansons lestes et féroces (Ed. Mandala), est remarqué par la presse qui note son « piano inventif et poétique ».

Il a également enregistré des mélodies de Sauguet pour Sonpact, de Poulenc avec Laurent Naouri pour Harmonic Records, l’intégrale des mélodies de Ravel (avec Inva Mula, Valérie Millot, Claire Brua, Laurent Naouri et Gérard Theruel) chez Naxos et des mélodies de Fauré (avec Claire Brua et Laurent Naouri) chez Sanctuary/Resonances, ainsi qu’un cycle de mélodies de Bruce Saylor pour Cri et le concerto de Joan Guinjoan avec l’Orchestre de Barcelone et National de Catalogne sous la direction d’Ernest Martínez Izquierdo pour Harmonia Mundi. Ce même orchestre l’a invité à se produire dans une série de concerts pendant la saison 2005-06 dans un programme Fauré. Au printemps 2006, il était à Tokyo avec la soprano Hiromi Omura, au Louvre avec Paul Groves et Laurent Naouri puis à Radio France avec Anna Caterina Antonacci.

Ces dernières saisons, David Abramovitz a été au Japon en tournée avec le contre-ténor Dominique Visse, joué en récital à Paris à la Fondation Heinrich Heine, participé à un hommage au philosophe et compositeur Paul Natorp à Berlin en compagnie de ses arrière-petits-fils.

Il a été également la cheville ouvrière d’un grand concert au Théâtre des Champs-Elysées en mars 2009 pour la recherche sur le cancer du sein en compagnie de Felicity Lott, Rosemary Joshua, Violeta Urmana, Stefano Secco, Sandrine Piau, Joyce DiDonato, Laurent Naouri, Ferruccio Furlanetto, Olivier Lallouette, Salome Haller, Sylvie Valayre, Jean-Philippe Lafont, Alfredo Nigro, Mireille Delunsch et le Trio Wanderer.

A la suite de ce concert, il a enregistré un disque de mélodies de Tosti avec Stefano Secco pour Naxos, et participé à un concert en hommage à la Malibran avec Anna Kasyan, Jean-Marc Phillips et Eve Ruggiéri au Festival d’Antibes.

En 2010, Abramovitz s’est produit au Musée d’Orsay avec Laurent Naouri et donné des récitals en soliste (dans un programme de valses) à Vichy, Paris et León.

Le site de David Abramovitz

Le site de Daniel Garlitsky