Mercredi 13 mai, quelques jours après la sortie de At Carnegie Hall, son nouvel album, un double CD, enregistré en public dans la célèbre salle new-yorkaise, Piotr Anderszewski offrira au public parisien du Théâtre des Champs-Elysées, un récital composé de la Partita n°6 en mi mineur BWV 830 de Bach, de Dans les brumes de Janacek et de la Sonate n°31 en la bémol majeur op. 110 de Beethoven.
Épris d'absolu et torturé d'exigence, Anderszewski collectionne les coups d'éclat et les paradoxes. Si cet électron libre et forte tête ne se réclame d'aucun mentor, il n'en fait pas moins partie de la famille des Gould ou Michelangeli : des interprètes qui ont su aller au bout d'eux-mêmes. Son piano est un art à la fois policé et rebelle, d'une folie improvisatrice rigoureusement maîtrisée. Un art qui ne doit rien à personne, et ne laisse rien au hasard. Cérébral mais jamais austère, le ténébreux pianiste ne cesse d'exercer un étrange pouvoir de fascination…
En juin, l’actualité de Piotr Anderszewski se poursuivra mais cette fois sur l’antenne d’Arte. Dimanche 14 juin à 19h tout d’abord, avec un récital filmé à Varsovie par Bruno Monsaingeon, diffusé dans Maestro. Le lendemain, lundi 15 juin à 22h45, Arte dans Musica proposera cette fois Piotr Anderszewski, voyageur tranquille, un document là encore signé Monsaingeon.
Ecoutez notre rencontre-podcast avec Piotr Anderszewski (mars 2008)
