Deux nouveaux albums, un chef mythique en guise de père et une vie désormais parisienne : le violoniste russe Sasha Rozhdestvensky se confie sans langue de bois.

Naître dans une famille de musiciens n’a rien d’extraordinaire. Sauf, peut-être, lorsque votre père s’appelle Gennady RozhdestvenskySasha Rozhdestvensky n’a pourtant pas (re)pris la baguette de celui qui fréquenta Chostakovitch, Schnittke, Goubaïdoulina, Oïstrakh, Rostropovitch et tant d’autres. Violoniste virtuose, il l’est en conservant une ouverture d’esprit totale. Un peu à l’image des deux albums qu’il publie ces jours-ci : une intégrale des œuvres pour violon et piano de Tchaïkovski avec Josiane Marfurt chez Delos, et un recueil de pièces de chambre de Ravel, chez Praga, avec également Marfurt et Michal Kanka au violoncelle. Parfois aussi, il se produit avec ses amis colombiens de l’ensemble Ambar… D’où vient une telle ouverture d’esprit, comment a évolué son éducation musicale de Moscou à Paris en passant par Londres, et comment grandit-on musicalement lorsqu’on est le fils d’un des plus célèbres chefs de l’ère soviétique, Sasha Rozhdestvensky répond à tout cela le temps d’une rencontre-podcast.

00:00 00:00