Dès son deuxième album, la Canadienne Mélissa Laveaux change de braquet et intègre un groove percussif à son néo-folk. Rencontre avec une songwriteuse douée et musicalement bien plus éclectique qu’on pourrait le croire…

Après avoir dégusté Camphor & Copper, on l’imaginait, jusqu’à la fin de ses jours, imperturbablement scotchée sur le sentier du néo-folk contemporain, sonorités acoustiques et textes engagés en guise de bouclier. Mais non. Dès son deuxième album, Dying Is A Wild Night, Mélissa Laveaux déroule une impressionnante palette tant sonore que mélodique. Un coup de tonnerre à l’image de Postman, premier single tendu sur un rythme afrobeat et des textures sonores anguleuses qu’on aurait pu entendre chez TV On The Radio… La Canadienne d’origine haïtienne en a sous le capot et signe un disque kaléidoscopique qui s’apprécie sur la longueur. Le temps d’un podcast, elle revient sur la genèse de ce Dying Is A Wild Night, sur les préjugés et les clichés qu’elle doit régulièrement affronter, sur son parcours, notamment son arrivée en Europe et, non sans humour, ses difficiles premières années parisiennes…

Mélissa Laveaux : interview vidéo Qobuz

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