Les Traversées, rencontres musicales de Noirlac, se dérouleront du 23 juin au 21 juillet dans l'abbaye cistercienne et proposent un programme éclectique entraînant de belles rencontres de genres et de personnes.

Témoin du temps qui passe, l'abbaye du XIIe siècle de Noirlac se métamorphose en site d'échanges culturels. Les artistes sont nombreux à présenter leur travail dans cet espace, tout au long de l'année. Les Traversées sont les rencontres musicales de l'été, elles ont lieu cette année tous les samedi du 23 juin au 21 juillet.

Moment de rencontre entre répertoires, personnalités et sensibilités artistiques, elles constituent un instant de partage où un public fidèle se presse. Bach et Beethoven sont au centre de la programmation 2012, par les cantates et les fugues du premier et par les symphonies du second. En outre, l'univers jazz et celui de la Méditerranée sont représentés à travers des dialogues musicaux où les frontières disparaissent au profit de l'harmonie.

Entre les bâtiments cisterciens, les entrevues entre visiteurs et artistes deviennent possibles. Ainsi cette année, ce sont Damien Guillon et le Banquet Céleste, Christina Pluhar et l'Arpeggiata, Paolo Fresu, l'Ensemble XVIII-21 de Jean-Christophe Frisch et bien d'autres qui se succéderont dans les différentes salles du monument, disposé au mieux pour accueillir entretiens, lectures et récitals.

Le programme

Samedi 23 juin

L'ombre et la lumière

15h Rencontre : Contre-jour et Contre-sons

Jean-Claude Acquaviva (A Filetta) et Paolo Fresu

Deux musiciens de la Méditerranée partagent leurs souvenirs et leurs expériences musicales sur la polyphonie en Corse et en Sardaigne. Qu’exprime-t-elle dans leurs dissonances ? est-ce le ciel qui les élève ou la terre qui les retient ?

Salle Capitulaire

16h Rencontre (enfants) : La boîte de tes rêves

Sylvain Larrière et Stéphanie Leclerc, musicienne intervenante < br> « Tu découvriras le monde miniature que Sylvain Larrière a caché dans ses boîtes. Le mécanisme intérieur qui éclaire un petit paysage et qui fait de la musique. Comment ça marche ? Ensuite tu imagineras ta propre boîte et tu la dessineras. »

Salle des communs

16h30 Le Credo du Cantor

Damien Guillon, contre-ténor et le Banquet céleste

J.S. BACH, cantates BWV 170 et 35

Réunis autour du chanteur Damien Guillon, les musiciens du Banquet Céleste nous offrent deux cantates sacrées écrites par le Cantor de Leipzig. Jean-Sébastien Bach à cette époque occupe un poste important dans la ville, à l’église Saint Thomas. Ses nombreux élèves interprètent ses cantates ferventes qu’il est, par contrat, obligé de fournir tous les dimanches pour les offices. Cantates intimistes où s’expriment les craintes face à Dieu, ciselées brillamment autour des textes du poète Georg Christi Lehms, il y est question de la mort qui conduira au paradis ceux qui mènent une vie vertueuse sur terre.

Abbatiale

18h30 Duo singulier - Boîtes Christiane Ildevert, contrebasse - Yannick « Jeanno » Jory, saxophone et les boîtes de Sylvain Larrière

Improvisations des deux musiciens à partir des compositions de S. Larrière

Les boîtes que crée Sylvain Larrière ouvrent des paradis possibles où les vertus seraient enfermées. Poétiques, drôles, intrigantes, il faut absolument les ouvrir, contrairement à celle de Pandore. Exposées comme des sculptures, elles égrènent leurs mélodies cliquetantes à la lumière de miroirs brisés. Dans des paysages de calendrier, elles jouent leurs ritournelles que le plasticien fait accompagner d’un saxophone et d’une contrebasse. L’illusion est parfaite ; les écrans grossissent comme des loupes les mécanismes fragiles, et le public est happé par le cœur qui bat à l’intérieur.

Dortoir des convers

19h Buffet

Jardin ou cellier

21h Mistico mediterraneo

Ensemble A Filetta

Paolo Fresu, bugle et trompette

Daniele di Bonaventura, bandonéon

J.C. Acquaviva, B. Coulais, D. DI Bonaventurea, J.M. Giannelli

Belle rencontre que celle de ces trois-là. Le chœur polyphonique corse, le trompettiste sarde et l’Italien au bandonéon. Ils ont en commun les montagnes rudes chauffées au soleil, de lointains ancêtres bergers, contrebandiers ou pirates, habitués à scruter la mer dans l’attente ou la crainte d’un bateau sans pavillon. Les notes bleues de la trompette de Paolo Fresu donnent du corps à la voix âpre de Jean-Claude Acquaviva, le bandonéon mélancolique de Bonaventura écoute et comprend la plainte dans une harmonie parfaite. Leur musique a la beauté d’un souffle qui a mille ans. Concert en coréalisation avec la Maison de la Culture de Bourges, Scène Nationale

Abbatiale

Samedi 30 juin

Prismes

15h - Rencontre : Verres cathédrale

David Chevallier et Atsushi Sakai ( Sit Fast)

A travers la grisaille des vitraux cisterciens, l’œil voit la forme ambiguë d’un ciel qu’il ne reconnaît plus. Dans le même esprit, comment ces musiciens ont-ils transformé une musique d’aujourd’hui au travers d’instruments d’autrefois? Rencontre animée par Michel de Lannoy, musicologue

Salle capitulaire

16h – Rencontre (enfants) : Les cerises bleues

Stéphanie Leclerc, musicienne intervenante

"Saviez-vous que les musiciens adorent faire des variations ? On écoute une musique, "ah ! vous dirais-je maman" par exemple et on la transforme avec un autre rythme, en ajoutant des notes, comme on changerait les couleurs d'un tableau..."

Salle des communs

16h30 – Sit fast and fear not [Création]

David Chevallier quartet et l’ensemble Sit fast (violes de gambe)

J.P. Morel, C. Monniot, D. Chevallier

« Assieds-toi bien et n’aies pas peur ». Tel est le titre du nouveau projet du musicien David Chevallier, copié sur le titre du consort de violes qu’il a invité. Après avoir écrit des variations sur Gesualdo et Dowland, il désirait renouveler l’expérience avec le son de la viole, doux et déchiré, et les instruments du jazz. Le tout n’est pas une chimère, mais la recomposition d’un modèle ancien avec des outils modernes pour en extraire la vérité.

Le SonArt reçoit le soutien de la drac Pays de la Loire et de la Sacem, il est membre de la fédération Grands Formats

Dortoir des convers

18h30 –- Duo singulier : Dark side of the moon

Trio Dixcover(s) / ONJ– Vincent Lafont, piano, claviers, électronique Joce Mienniel, flûtes, guitare, kalimba, électronique Pierre Perchaud, guitares

Pink Floyd, Dark side of the moon

Mettant en valeur toutes les forces créatrices de l’Orchestre National de Jazz, Daniel Yvinec, son directeur, présente les petites formations de Dixcover(s). Les grands succès de la musique, de Prince à Ligeti, sont ainsi proposés à l’appétit jubilatoire des musiciens qui en font leur miel, comme l’album mythique des Pink Floyd inspiré de la folie consumériste des 70’s. Présenté tel l’original avec un enchaînement étourdissant et continu des morceaux, le concert réinvente, dans une nouvelle instrumentation, le prisme difractant qui a rendu légendaire la pochette des Flamants roses.

Dortoir des convers

19h – buffet

Jardin ou cellier

21h – A l'ombre de Haendel

Orchestre symphonique de la région Centre - Tours, dir. Golo Berg Ensemble Cairn

L.V. Beethoven, Symphonie n° 1

C.M. Sinnhuber et J. Masanetz, concerti grossi [création]

L’orchestre symphonique invite l’ensemble Cairn, pour un hommage à Haendel, le maître du concerto grosso. Compositeur prolifique, Haendel est l’image tutélaire de cette soirée sans qu’on y entende une note de sa musique. Son inspiration pourtant soufflera sur les pages de deux jeunes compositeurs dont l’ensemble Cairn défendra les portées dans la forme imposée du concerto grosso, avant la première symphonie du jeune Beethoven qui désirait, avant de mourir, aller à Londres pour se mettre à genoux sur la tombe de Haendel !

Les concerts de l’OSRC-T sont portés par la Région Centre

La création des deux œuvres de ce concert résulte d’une coopération culturelle entre la Région Centre et le Land de Saxe-Anhalt, avec le soutien de la DRAC, de la Kunststiftung de Halle (Allemagne), de l’Institut Français et de la SACEM.

Abbatiale

Noirlac: visite de l'abbaye cistercienne pendant le festival Les Traversées

Pelleas Fog

Samedi 7 juillet

Folie douce

15h Rencontre : Double focus

Jean-Christophe Frisch (XVIII-21, le baroque nomade)

La musique peut, avec ses règles, ensorceler le plus raisonnable, faire cohabiter la vierge sage et la vierge folle. Notre invité s'interroge sur les expériences qui, à travers l'histoire et d'autres civilisations, ont mis la musique au service de la folie. Rencontre animée par Michel de Lannoy, musicologue

Salle capitulaire

16h Rencontre (enfants) : Raconte-moi une histoire

Aurore Pace, metteur en scène, Cie Pace

"Au théâtre, tu es sûr que la princesse, le lion ou la sorcière est sur scène, là devant tes yeux. Les comédiens et les danseurssavent comment nous le faire croire. A nous de faire comme eux. Seul ou avec les autres, tu nous raconteras des histoires".

Salle des communs

16h30 – Silences [Création]

Trio Silences : Thomas Savy, clarinettes - Arnault Cuisinier, contrebasse – Guillaume de Chassy, piano

Improvisations à partir de D. Chostakovitch, F. Poulenc, S. Prokofiev, F. Schubert, G. De Chassy

CD enregistré au réfectoire de l'abbaye de Noirlac à l'automne 2011.

À Noirlac, les trois musiciens se sont retrouvés à l’automne dernier pour enregistrer un disque à l’abri du monde agité. Un trio éphémère est ainsi né de la volonté de Guillaume de Chassy qui découvrait pour la première fois le dialogue avec la pierre. L’oreille éblouie par la résonance des voûtes, ils ont construit un univers à la douce lumière tamisée, fait de mélodies trouvées du côté de chez Poulenc, Schubert, Prokofiev, Chostakovitch et d’improvisations devenues des échos prolongés jusqu’aux silences multicolores.

Dortoir des convers

18h30 Duo singulier : Du côté de Nijinski

Guillaume de Chassy, piano et Philippe Lebas, comédien

G. De Chassy

On retrouve Guillaume de Chassy, entre silence nimbé de lumière et folie dévorante, dans le dortoir des convers. Espace parfait pour réveiller les cauchemars tourmentés du dieu de la danse, Vaslav Nijinski. Le comédien Philippe Lebas tourne les pages de ses cahiers, journal intime qui devient peu à peu le miroir de la folie du plus grand danseur de son époque, osant les audaces de son siècle. Le pianiste sait comment mettre en lumière la pensée d’un homme qui part en éclats. Avec son piano préparé, il met sa patte, douce ou brutale, sur les soubresauts d’une étoile qui s’éteint.

Dortoir des convers

19h – Buffet

Jardin ou cellier

21h Eloge de la folie

Ensemble XVII - 21, dir. Jean-Christophe Frisch

H. Purcell, J. Blow

La folie et la musique ont toujours entretenu des liens étroits. A l’occasion de ses voyages, Jean Christophe Frisch découvre en Syrie les bimaristans, hôpitaux islamiques médiévaux où étaient soignés les fous. Entrés par la porte des malades, ils ressortaient guéris, après avoir appris la musique, le qanun, la viole d’amour, le daf. Un doute l’envahit alors, les musiciens seraient-ils des fous en liberté ? Il écoute les musiques de Purcell et de John Blow, au rythme cassé, comme dérangé, se souvient des tarentelles, de la Follia : « Il n’y a pas d’homme qui croie être fou ». Même pas les musiciens ?

Abbatiale

Samedi 14 juillet

Feu et flammes

15h - Rencontre : Pleins feux sur...

Jos van Immerseel (dir. Anima Eterna)

Rechercher le son authentique des oeuvrs passées est une tentative perdue d'avance pour certians, un devoir de mémoire pour les autres. Qu'en dit le maestro dont le travail assidu a fait de son orchestre un laboratoire en musicologie ? Rencontre animée par Michel de Lannoy, musicologue

Salle capitulaire

16h – Rencontre (enfants) : Danse avec le piano

Marion Métais, chorégraphe, Cie Moebius

"Le pianiste improvise sur son piano et tu danses en écoutant tout ce que la musique t'inspire. Lui crée son monde assis sur son tabouret, mais toi tu as tout l'espace pour construire le tien. Il suffit d'apprendre quelques gestes comme un alphabet pour écrire."

Salle des communs

16h30 – L’art de la fugue-Odyssée

Pierre Henry est assisté d’Etienne Bultingaire, ingénieur du son

P. Henry : Envol 2010, L’Art de la Fugue-Odyssée 2011, d’après J.S. Bach

Compositeur hors-piste, Pierre Henry, l’un des pères de la musique électroacoustique, se retrouve entouré de son orchestre symphonique de haut-parleurs, dans la généreuse acoustique du réfectoire des moines. Il s’y sent bien, lui qui, tonsure en moins, ressemble déjà à un bénédictin sorti d’un livre d’Umberto Ecco. Seul en scène, il lance de sa console l’appel du muezzin, les prières des lamas et le grondement des orgues. Au-dessus de l’orage, Bach est là, objet sonore que l’on écoute pour la première fois, accordé au rythme tribal et dansant comme un derviche tourneur.

Réfectoire

18h30 – Duo singulier : Flamenca et le piano noir

Ana Yerno, danse flamenco et Guillaume de Chassy, piano

G. de Chassy

Revoici Guillaume de Chassy et son piano rempli de sons délicats dont il caresse les touches ou agace directement les cordes. Attentif, il apprécie, s’étonne, encourage l’altière et sensuelle danseuse Ana Yerno, qui lui parle avec le rythme de ses talons dans un flamenco qui a voyagé de Grenade aux haciendas argentines. Moulée dans une combinaison noire, la chevelure libre, elle l’interpelle avec ses claquettes trépidantes, sa cambrure de reine andalouse. Elle connaît toutes les ficelles des gitanes, lui a l’amour d’un jazz qui quitte les routes ordinaires.

Dortoir des Convers

19h – Buffet

Jardin ou cellier

21h Le Titan de Vienne

Orchestre symphonique Anima Eterna Brugge, dir. Jos van Immerseel

L.V. Beethoven , Symphonies n° 3 et 7

Ecouter Beethoven par l’orchestre Anima Eterna est une plongée dans la Vienne du début du XIXème siècle. Nul aussi bien que Jos Van Immerseel ne sait rendre le son de cette époque, entendu par Beethoven. Son intégrale des symphonies, interprétée sur des instruments d’époque ou facturés à l’ancienne, fait ainsi figure de référence historique. Deux d’entre elles sont au programme. La troisième, dite Héroïque, est dédiée au Grand homme héros vainqueur des inégalités. La septième aspire au calme et à la sérénité comme son auteur alors sourd, titan isolé mais non vaincu.

Abbatiale

Après le concert, un feu d’artifice organisé par la ville de Saint-Amand-Montrond illuminera le plan d’eau de Virlay

Samedi 21 juillet

Le théâtre des passions

15h Rencontre : Lanternes magiques

Vincent Vergone et Florence Bolton (la Rêveuse)

La lumière serait invisible, nous ne pouvons voir que ce qui lui fait obstacle. Qu'en est-il de la musique ? Comment la lumière des lanternes a-t-elle nourri les rêves de nos musiciens, et de quelle oreille le plasticien a-t-il écouté leurs musiques ?

Salle capitulaire

16h Rencontre (enfants) : les percussions du monde

Stéphanie Leclerc, musicienne intervenante

"Ecoute les percusssions venues des quatre coins de la planète, le monde est à tes pieds. Chacune se joue différemment : on gratte, on secoue, on pince, on tape, et tu peux changer les rythmes. Concentre-toi, écoute les autres et tu formeras un orchestre.

Salle des communs

16h30 Concerto luminoso [Création]

Ensemble La Rêveuse & Cie Praxinoscope

Dagmar Saskova, soprano / Benjamin Perrot, théorbe / Florence Bolton, viole de gambe / Yoann Moulin, clavecin et orgue positif / Vincent Vergone, mise en scène et lanternes magiques

C. Monteverdi, G. Frescobaldi, G.G. Kapsberger

Faire vibrer les images tremblantes des lanternes magiques de Vincent Vergone et les cordes en boyaux de La Rêveuse, l’idée leur vint quand ils évoquèrent la flamboyance du XVIIème siècle en Italie. Monteverdi, Kapsberger sont convoqués. Tableaux, images peintes sur le verre participent à la fabrication d’un rêve, d’un éblouissement pour l’œil et pour l’oreille. La scène se confond avec l’enluminure, les musiciens sont vivants dans des paysages mordorés, traversés de fleuves et de montagnes bibliques. La féerie opère, vous êtes ailleurs et maintenant.

Ce projet est soutenu par la région Centre

Dortoir des convers

18h30 Duo singulier : Patience

Stéphane Kerecki, contrebasse

John Taylor, piano

S. Kerecki

Le duo Patience, du contrebassiste Stéphane Kerecki et du pianiste anglais John Taylor, est un petit chef d’œuvre de l’épure, de la beauté sonore, du geste juste pour raconter des histoires de l’intime, mélancoliques et douces, délicieusement troublantes. De grandes figures y sont invitées, Bill Evans, Paul Bley, Gary Peacok, juste arrêtés au seuil, approuvant la complicité de ces deux-là qui brûlent d’un feu paisible : une contrebasse à la pulsation profonde et le piano coloriste improvisent sur le fil du rasoir. Attention fragiles, voici les poètes du jazz.

Dortoir des convers

Stéphane Kerecki & John Taylor @ Live at Duc des... par ducdeslombards

19h - Buffet

Jardin ou cellier

21h Une Semaine sainte

Arpeggiata, dir. Christina Pluhar

Ensemble Barbara Furtuna

C. Monteverdi, E.W. Ferari, C. Merulo, G.G. Kapsberger, M. Cazzati, G. Sances, R. Mambrini, J. Casalonga, J.C. Acquaviva

Christina Pluhar creuse depuis longtemps le sillon des terres napolitaines, romaines ou espagnoles, avec une prédilection pour le premier baroque qui lui laisse toute liberté d’associer des musiciens d’horizons divers, traditionnels ou lyriques, qu’elle accompagne de son théorbe. Elle a choisi pour cette Passion du Christ, de nous faire passer de la piété simple du peuple des campagnes au raffinement mélodique des compositeurs de cours. Lamentations, danse macabre, romance italienne, berceuse corse, la vie du Christ défile, de Bethlehem au Golgotha.

Abbatiale

Christina Pluhar - L'Arpeggiata: Maria (sopra la Carpinese) from Via Crucis

Warner Classics