Un récital parisien pour la pianiste chinoise qui jouera Mozart, Schumann et Schubert sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées.

Mercredi 18 janvier, la pianiste chinoise Zhu Xiao-Mei sera seule face à Mozart, Schumann et Schubert sur la scène parisienne du Théâtre des Champs-Elysées.

Née à Shanghai en 1949, enfant surdouée, la pianiste Zhu Xiao-Mei est internée durant cinq ans dans un camp de travail à la frontière avec la Mongolie intérieure, lors de la Révolution culturelle chinoise. Rescapée, elle s'enfuit aux États-Unis en 1979 puis rejoint la France en 1985 où elle s'installe.

Xiao-Mei enseigne aujourd'hui au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Son jeu porte la marque d'une distinction naturelle qui tient autant à son toucher qu'à sa personnalité même. Interprète d'une grande pudeur, elle sert à merveille l'œuvre de Bach depuis de nombreuses années et jouera donc notamment Mozart ce 18 janvier. Mozart à qui elle a consacré son dernier album chez Mirare.

De la Sonate en ut majeur composée à Paris en 1778 à sa dernière œuvre pour clavier, l’Andante daté du 4 mai 1791, Mozart change-t-il vraiment ? Ou ne reste-t-il pas plutôt le même, avançant dans la vie sans s’arrêter, simple, le cœur joyeux, plus libre et profond que jamais ? Dans ce nouvel album, regroupant quelques-unes des pages les plus marquantes de l'auteur des Noces de Figaro (Sonates KV 330 & 576, Adagio KV 540), Zhu Xiao-Mei se confronte au mystère mozartien. L'écouter plonge dans une heure de liberté, d'une intelligence expressive enthousiasmante.

Comme elle le dit elle-même, « Mozart est pour moi un compositeur résolument à part. Tout le monde le connaît, depuis son plus jeune âge. Son nom est devenu un nom commun. On fête son anniversaire. Il est adoré de tous, des enfants aux plus grands intellectuels et sa musique passe partout. Mais une fois que nous avons dit cela, nous sommes face à un grand mystère : pourquoi ? »

Pour ce concert, Zhu Xiao-Mei interprètera la Fantaisie en ut mineur K. 396, l’Adagio en si mineur K. 540 ainsi que les Douze variations en ut majeur sur « Ah, vous dirais-je, maman » K. 265. Egalement au programme de ce récital parisien, Schumann Scènes d'Enfants op. 15 de Schumann, l’Allegretto en ut mineur D. 915 et la Sonate n°23 D. 960 de Schubert.

Le site du Théâtre des Champs-Élysées