PALERME Octobre 2017. - Charmante, drôle, malicieuse, disponible, telle nous est apparue Angela Gheorghiu récemment rencontrée par Qobuz à l’occasion de la parution de son dernier album. Il faut se méfier des réputations et, en particulier de celle qui ne voit en la Gheorghiu qu’une harpie capricieuse. Bien plus, elle est une femme qui réfléchit à son image ... et qui veut donner le meilleur d’elle-même. Qui lutte contre ce que Philippe Beaussant appelait, la « Malscène » dans un essai paru en 2005 - comme on dit de la « malbouffe » dans le domaine de la cuisine. Au même diapason que l’académicien et musicologue disparu en 2016, Angela Gheorghiu livre un combat désespéré contre les metteurs en scène qui, selon elle, détruisent les chefs-d’œuvre de l’art lyrique en les dénaturant souvent, au lieu de les servir.

Créez un compte gratuit pour continuer à lire