Play It Again Sam
C'est en 1982 que, l'histoire de Play It Again Sam commence, lorsque Kenny GATES, étudiant, pousse la porte du Casablanca Moon Record Shop, un magasin de disque basé en Belgique et tenu par Michel LAMBOT. Les deux hommes, passionnés de musique, décident alors de créer une entreprise ayant pour vocation d'améliorer la production, la distribution et la promotion de musiques nouvelles et non commerciales. A cela, il convient d'ajouter une volonté de restaurer l'image des musiciens belges à l'étranger et de leur permettre de se développer de façon internationale. Leur projet se matérialise en 1983 par la création d'une S.A.R.L., pourvue d'un capital initial de 20 000 francs français et appelée Play It Again Sam, nom inspiré d'un dialogue tiré du film Casablanca de Michael Curtiz.
Les résultats ne se font pas attendre et se succèdent. En 1986, Play It Again Sam inscrit régulièrement des artistes dans les charts. L'année suivante, c'est enfin l'explosion grâce au titre «Pump up the volume» du groupe Marss sur 4AD, qui donne à PIAS de nouvelles possibilités financières à l'approche des années 90. En 1987, Play It Again Sam exporte vers de nombreux pays tels que les Etats-Unis, le Canada, les membres de l'union européenne, le Japon, le Mexique, l'Argentine, le Brésil, Israël ou l'Australie. L'approche des années 90 marque un nouveau tournant pour Play It Again Sam qui, hormis son développement en Belgique, entame son extension à l'étranger. S'inscrivant dans cette volonté de se développer en Europe, la société décide en1994, de fonder une structure de distribution pour la France. En 1994, Michel Lambot et Kenny Gates contactent Laurent Didailler pour monter [PIAS] France au coté de Jean-Luc Marre (alors représentant de [PIAS] Recordings en France). [PIAS] France est lancée avec 8 personnes à son bord le 1er Avril 1994 et garde comme objectif d'être une alternative aux majors. Fidèle à cette volonté, la société signe des labels encore inconnus mais qui deviendront des valeurs sures tels que City Slang, Flying Nun, Earache, F Communications, Touch & Go, et également l'essentiel de la scène alternative française avec des labels tels que Boucherie Production, Crash Disques ou A Donf !. Autre signature importante pour [PIAS] France, c'est celle de Christophe Miossec trois mois seulement après le lancement de la société et qui à ce jour a sorti huit albums pour plus d'un million d'exemplaires vendus au total.
En octobre 1994, le label Epitaph signe son contrat de distribution en France chez PIAS, conforme à la logique de ce label américain qui se fait uniquement distribuer par des maisons indépendantes. Cette signature apporte en particulier «Smash» de «The Offspring» qui reste la meilleure vente sur un label indépendant avec 650 000 exemplaires vendus en France. Désormais persuadé que la qualité et la découverte finissent toujours par payer, [PIAS] France garde la philosophie INDIE or DIE et continue le développement des labels et de leurs artistes. Ainsi grâce à son ouverture et sa qualité de défricheur [PIAS] sait être présent dans tous les mouvements musicaux fondateurs des années 90 avec des labels comme K Records avec Beck, Mushroom Record avec Garbage et Chemikal Underground avec Arab Strap et Mogwai. Play It Again Sam suit aussi l'explosion de la Techno et de la House en Europe avec les labels Warp (Aphex Twin, Boards of Canada,.), Soma (Slam, 1er maxis de Daft Punk), Wall Of Sound (Propellerheads, Les Rythmes Digitales,.), F COM avec Laurent Garnier qui obtiendra la 1ère victoire de la musique en 1998 pour un artiste électronique et Mr Oizo avec son tube « Flat Beat » en 1999. [PIAS] France affirme aussi sa position dans le Hip Hop avec la signature de label comme Tommy Boy (De La Soul), Rawkus (Mos Def, Talib Kweli) et fait partie de ceux qui lance le rap français avec la BO de « Ma 6-T Va Cracker » en 1997 sur le label Les Disques Du Crépuscule où un certain Passi fait ses premières armes aux cotés d'IAM, Ménélik, X-Men et Assassin.
[PIAS] France aborde le XXIe siècle en gardant sa philosophie et en s'imposant comme l'un des principaux acteurs indépendants du marché du disque. Les découvertes et les succès continuent de s'enchainer : avec chez Rough Trade la sortie des albums des Libertines et d'Antony & The Johnsons, Cocorosie chez Touch & Go, la re-signature de Domino et la découverte d'artistes comme The Kills, Franz Ferdinand et Arctic Monkeys, la montée en puissance du label Ninja Tune avec notamment le succès de Bonobo mais aussi la signature avec Back Yard Recordings et la sortie du « Standing In The Way Of Control » de The Gossip. La production d'artistes locaux continue avec Vitalic, Villeneuve, The Hacker, Agoria et bien sur Miossec qui enchaine les réussites notamment les albums « L'étreinte » et « Finistériens ». L'avenir de [PIAS] France passe par plusieurs objectifs : les [PIAS] Nites dont la première à Bruxelles a regroupé 8000 spectateurs le 26 mars dernier, le lancement du label [PIAS] Recordings France avec en premières signatures The Chase et Oh Là Là et la volonté de faire de la société un média destiné à faire découvrir les nouveaux artistes.
Lire aussiC'est en 1982 que, l'histoire de Play It Again Sam commence, lorsque Kenny GATES, étudiant, pousse la porte du Casablanca Moon Record Shop, un magasin de disque basé en Belgique et tenu par Michel LAMBOT. Les deux hommes, passionnés de musique, décident alors de créer une entreprise ayant pour vocation d'améliorer la production, la distribution et la promotion de musiques nouvelles et non commerciales. A cela, il convient d'ajouter une volonté de restaurer l'image des musiciens belges à l'étranger et de leur permettre de se développer de façon internationale. Leur projet se matérialise en 1983 par la création d'une S.A.R.L., pourvue d'un capital initial de 20 000 francs français et appelée Play It Again Sam, nom inspiré d'un dialogue tiré du film Casablanca de Michael Curtiz.
Les résultats ne se font pas attendre et se succèdent. En 1986, Play It Again Sam inscrit régulièrement des artistes dans les charts. L'année suivante, c'est enfin l'explosion grâce au titre «Pump up the volume» du groupe Marss sur 4AD, qui donne à PIAS de nouvelles possibilités financières à l'approche des années 90. En 1987, Play It Again Sam exporte vers de nombreux pays tels que les Etats-Unis, le Canada, les membres de l'union européenne, le Japon, le Mexique, l'Argentine, le Brésil, Israël ou l'Australie. L'approche des années 90 marque un nouveau tournant pour Play It Again Sam qui, hormis son développement en Belgique, entame son extension à l'étranger. S'inscrivant dans cette volonté de se développer en Europe, la société décide en1994, de fonder une structure de distribution pour la France. En 1994, Michel Lambot et Kenny Gates contactent Laurent Didailler pour monter [PIAS] France au coté de Jean-Luc Marre (alors représentant de [PIAS] Recordings en France). [PIAS] France est lancée avec 8 personnes à son bord le 1er Avril 1994 et garde comme objectif d'être une alternative aux majors. Fidèle à cette volonté, la société signe des labels encore inconnus mais qui deviendront des valeurs sures tels que City Slang, Flying Nun, Earache, F Communications, Touch & Go, et également l'essentiel de la scène alternative française avec des labels tels que Boucherie Production, Crash Disques ou A Donf !. Autre signature importante pour [PIAS] France, c'est celle de Christophe Miossec trois mois seulement après le lancement de la société et qui à ce jour a sorti huit albums pour plus d'un million d'exemplaires vendus au total.
En octobre 1994, le label Epitaph signe son contrat de distribution en France chez PIAS, conforme à la logique de ce label américain qui se fait uniquement distribuer par des maisons indépendantes. Cette signature apporte en particulier «Smash» de «The Offspring» qui reste la meilleure vente sur un label indépendant avec 650 000 exemplaires vendus en France. Désormais persuadé que la qualité et la découverte finissent toujours par payer, [PIAS] France garde la philosophie INDIE or DIE et continue le développement des labels et de leurs artistes. Ainsi grâce à son ouverture et sa qualité de défricheur [PIAS] sait être présent dans tous les mouvements musicaux fondateurs des années 90 avec des labels comme K Records avec Beck, Mushroom Record avec Garbage et Chemikal Underground avec Arab Strap et Mogwai. Play It Again Sam suit aussi l'explosion de la Techno et de la House en Europe avec les labels Warp (Aphex Twin, Boards of Canada,.), Soma (Slam, 1er maxis de Daft Punk), Wall Of Sound (Propellerheads, Les Rythmes Digitales,.), F COM avec Laurent Garnier qui obtiendra la 1ère victoire de la musique en 1998 pour un artiste électronique et Mr Oizo avec son tube « Flat Beat » en 1999. [PIAS] France affirme aussi sa position dans le Hip Hop avec la signature de label comme Tommy Boy (De La Soul), Rawkus (Mos Def, Talib Kweli) et fait partie de ceux qui lance le rap français avec la BO de « Ma 6-T Va Cracker » en 1997 sur le label Les Disques Du Crépuscule où un certain Passi fait ses premières armes aux cotés d'IAM, Ménélik, X-Men et Assassin.
[PIAS] France aborde le XXIe siècle en gardant sa philosophie et en s'imposant comme l'un des principaux acteurs indépendants du marché du disque. Les découvertes et les succès continuent de s'enchainer : avec chez Rough Trade la sortie des albums des Libertines et d'Antony & The Johnsons, Cocorosie chez Touch & Go, la re-signature de Domino et la découverte d'artistes comme The Kills, Franz Ferdinand et Arctic Monkeys, la montée en puissance du label Ninja Tune avec notamment le succès de Bonobo mais aussi la signature avec Back Yard Recordings et la sortie du « Standing In The Way Of Control » de The Gossip. La production d'artistes locaux continue avec Vitalic, Villeneuve, The Hacker, Agoria et bien sur Miossec qui enchaine les réussites notamment les albums « L'étreinte » et « Finistériens ». L'avenir de [PIAS] France passe par plusieurs objectifs : les [PIAS] Nites dont la première à Bruxelles a regroupé 8000 spectateurs le 26 mars dernier, le lancement du label [PIAS] Recordings France avec en premières signatures The Chase et Oh Là Là et la volonté de faire de la société un média destiné à faire découvrir les nouveaux artistes.
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Aventine (Deluxe Version)
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 30 sept. 2013
Qobuzissime4F de Télérama24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
Citizen of Glass
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 21 oct. 2016
24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
Aventine
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 30 sept. 2013
Qobuzissime4F de Télérama24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
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Ha Ha Heartbreak
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 11 nov. 2022
24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
Philharmonics (Deluxe Edition)
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 4 oct. 2010
Discothèque Idéale Qobuz16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Miss Power
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 4 nov. 2022
Qobuzissime24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
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Aventine (Bonus Track Version)
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 30 sept. 2013
Qobuzissime4F de Télérama24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
Bright Magic
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 24 sept. 2021
24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
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Karma Climb
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 7 juin 2022
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
In This Light and on This Evening
Rock - Paru chez Play It Again Sam le 9 oct. 2009
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Philharmonics (Deluxe Edition)
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 4 oct. 2010
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
From The Hill
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 28 sept. 2022
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Heart Attack (Phase Fatale Remix)
Électronique - Paru chez Play It Again Sam le 20 avr. 2022
24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
Live in Dublin (Live In Dublin)
Pop/Rock - Paru chez Play It Again Sam le 31 mai 2019
24-Bit 44.1 kHz - Stereo -
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Violence
Alternatif et Indé - Paru chez Play It Again Sam le 9 mars 2018
24-Bit 44.1 kHz - Stereo