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The Spencer Davis Group

Connu pour les morceaux devenus classiques « Keep on Running », « I'm a Man » et « Gimme Some Lovin' », ainsi que le timbre influencé par le rhythm'n'blues de son organiste et chanteur Steve Winwood, The Spencer Davis Group voit le jour à Birmingham en 1963 et comprend en outre le guitariste et harmoniciste gallois Spencer Davis, qui lui donne son nom, le bassiste Muff Winwood et le batteur Pete York. Baptisée en premier lieu The Rhythm and Blues Quartet, la formation est signée par le label Island Records de Chris Blackwell crée sa réputation à travers des reprises de blues avant de percer avec deux morceaux dus au chanteur jamaïcain Jackie Edwards : « Keep on Running », classé numéro un des ventes en 1965, puis « Somebody Help Me », qui atteint la même position l'année suivante. Deux autres succès viennent étoffer la popularité du groupe, à l'échelle internationale cette fois : « Gimme Some Lovin' », signé par le groupe et classé n° 2 au Royaume-Uni et n° 7 aux États-Unis, puis « I'm a Man », écrit par Steve Winwood avec le producteur Jimmy Miller, dont s'emparera le Chicago Transit Authority deux ans plus tard. La formation qui joue son propre rôle dans le film de comédie The Ghost Goes Gear (1966) est délaissée par les frères Winwood et notamment son chanteur, qui part former Traffic. Avec le guitariste Phil Sawyer (ex-Fleur de Lys) et l'organiste et chanteur Eddie Hardin, The Spencer Davis Group enregistre de nouveaux titres pour la bande originale du film de Clive Donner, Here We Go Round the Mulberry Bush (Trois petits tours et puis s'en vont, 1967), dont est extrait en simple « Time Seller ». Une nouvelle mouture du groupe, avec le guitariste Ray Fenwick, enregistre l'album With Their New Face On (1968), qui apporte le titre « After Tea ». L'année suivante, c'est encore une autre incarnation, avec le bassiste Dee Murray et le batteur Nigel Olsson (tous deux futurs accompagnateurs d'Elton John), qui s'attelle à l'album Funky, avant l'inéluctable séparation. Réuni pour les albums Glugglo (1973) et Living in a Back Street (1974), The Spencer Davis Group se reforme en 2006 à l'initiative de Spencer Davis et Eddie Hardin, le temps d'une longue tournée américaine et européenne. Les décès successifs d'Eddie Hardin en 2015, puis de Spencer Davis en 2020, actent la fin de l'aventure.


©Copyright Music Story Loïc Picaud 2023

Discographie

35 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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