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Souad Massi

Surnommée « la Tracy Chapman du Maghreb », Souad Massi naît en 1972 à Bab-El-Oued à Alger, dans une famille de 6 enfants. A la maison, elle entend de la musique traditionnelle algérienne, comme du Brel et du James Brown. Grâce à des oncles jazzmen et des frères également musiciens, la chanteuse découvre peu à peu le rock, le r’n’b et la pop à la radio. Suite à des cours de guitare, des études de musique classique, de solfège et de musique arabo-andalouse, Souad Massi commence à écrire et composer ses propres chansons, au début surtout des poèmes d’amour tristes. Elle joue de manière passagère avec le groupe très rock Atakor, avec qui elle sort une cassette en 1997, avant de sortir son propre opus de 6 titres, plutôt axé country et folk. Au milieu de la vague de jeel music (pop orientale), la chanteuse signe avec Island Mercury et sort Raoui en 2002 (Le conteur). Entre tourments de l’Algérie et plaisirs mélodiques d’Occident, elle révèle officiellement au public son original (et osé !) mélange des styles.


De retour à la musique arabo-andalouse, chaâbi, rock et folk, Deb dévoile une musique plus moderne qui donne à la chanteuse une reconnaissance internationale, tandis que Mesk Elil aborde la question de l’exil, avec des chansons sur son grand-père, et son frère resté au pays pour subvenir aux besoins de la famille. Le son est douloureux, à l’image de l’éloignement, et est interprété en collaboration avec Manu Katché et Salif Keïta notamment. Partie en tournée, Souad Massi fait paraître un live acoustique en 2007, et Ô Houria (Liberté) trois ans plus tard. Enregistré à Astaffort et coréalisé par Francis Cabrel et Michel Françoise, ce nouvel album est avant tout la réalisation d’un rêve pour Souad Massi, celui de collaborer avec Francis Cabrel et son équipe. Incluant un duo inédit avec cette « idole » sur le titre Tout reste à faire, ce nouvel opus fait parler de lui et impose un peu plus Souad Massi comme une voix majeure du paysage actuel. Enfin, El Mutakallimun sort en 2015. La chanteuse algérienne a alors souhaité ressusciter quelques poètes arabes et honorer leurs vers en chantant entièrement en arabe, notamment Abdou El Kacem El Chebbi, très apprécié par la jeunesse arabe d’aujourd’hui. L’ancienne hard rockeuse autoproduit El Mutakallimun (Les Orateurs), livre son folk rock maghrébin qui prend appui sur les sonorités de la musique traditionnelle sans se fermer pour autant, et part explorer également les rythmes latins (Ayna) et le reggae (Hadari). La voix grave de la chanteuse résonne dans cet opus éclectique.

Discographie

19 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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