Paavo Järvi
Immergé dans la musique 24 heures sur 24 dès son enfance, Paavo Järvi n’a eu aucun mal à se faire un prénom, celui de son père respecté, Neeme Järvi, ne semblant encombrant ni pour lui ni pour son jeune frère Kristjan, également chef d’orchestre. Dans sa jeunesse, l’Estonie vivait sous le joug soviétique et très isolée du monde occidental. Neeme Järvi était un des seuls chefs à pouvoir voyager à l’Ouest dans les années 1970. C’est de la qu’il ramenait à la maison des quantités de disques qui ont fait le bonheur de ses deux fils, une manière unique de connaître un répertoire : les symphonies de Haydn par Dorati, celles de Mozart par Böhm, la Messe de Bernstein ou encore les premiers enregistrements d’Harnoncourt.
Cette soif de musique, Paavo a pu l’étancher au départ de la famille pour les Etats-Unis en 1980. Il commence sa formation à la Juilliard School, puis au Curtis Institut et à la chance d’assister à un séminaire d’été avec Leonard Bernstein à Los Angeles. Un souvenir qui l’a marqué à vie et qu’il aime évoquer aujourd’hui encore. A 30 ans, Paavo Järvi obtient son premier poste à la tête de l’Orchestre Symphonique de Malmö qu’il vit comme un baptême du feu, conscient de son inexpérience face à des musiciens qui en savent beaucoup plus que lui. L’apprentissage est dur mais salutaire. Dès lors, sa carrière ne cesse de croître et les invitations les plus prestigieuses jalonnent son chemin. Tel un masque de nô, nimbé de douceur et de gravité, Paavo Järvi semble impassible et animé d’une force tranquille. Mais c’est le feu sous la glace lorsqu’il déchaîne le torrent orchestral qui sonne avec une précision chirurgicale, relevé d’une once d’expression discrète qui ne vient jamais s’imposer au détriment de la clarté du discours musical. Sous la direction de Paavo Järvi, l’émotion naît de la perfection de la forme, de l’écoute exceptionnelle entre les pupitres et dans l’art de conduire les phrases musicales à leur terme. Ce grand bâtisseur d’orchestre a le goût des timbres et sait magnifiquement équilibrer les couleurs sonores rendant ainsi tout ce qu’il dirige parfaitement audible dans tous les registres. L’homme est particulièrement chaleureux et épanoui.
Son travail de plus de quinze ans avec la Deustche Kammerphilharmonie de Brême, un orchestre de jeunes musiciens qui assument eux-mêmes la gestion artistique et financière, est particulièrement remarquable comme en témoigne leur enregistrement des 9 symphonies de Beethoven que l’on croit redécouvrir, celles de Schumann ou celles de Brahms. Parallèlement, il enchaîne les postes en acceptant la direction musicale de l’Orchestre Symphonique de Cincinnati et de l’Orchestre de la Radio de Francfort avec lequel il entame une intégrale des symphonies de Bruckner pour le label RCA. Directeur musical de l’Orchestre de Paris de 2010 à 2016, il a su insuffler à la phalange parisienne une précision et une joie de jouer évidentes, apportant des programmes variés et souvent audacieux. On attend la parution des symphonies de Sibelius, un de ses compositeurs préférés, qui sera la première intégrale réalisée par un orchestre français de cette extraordinaire musique.
Directeur de l’Orchestre de la NHK de Tokyo, Paavo Järvi reprendra les rênes de celui de la Tonhalle de Zurich dès 2019. Sa discographie déjà volumineuse s’étoffe de jour en jour, elle fait la part belle aux compositeurs nordiques, Sibelius, Nielsen, Pärt, Grieg mais également à un vaste répertoire incluant la musique russe, la musique française (très beau Requiem de Fauré avec Philippe Jaroussky et Mathias Goerne) et les grandes œuvres symphoniques, avec un accent sur des compositeurs rarement joués comme Paul Hindemith ou Hans Rott, mort de maladie mentale à l’âge de 25 ans et dont la somptueuse Symphonie en mi majeur fait le lien entre Bruckner et Mahler et aurait même inspiré ce dernier. © François Hudry/QOBUZ
Lire plusImmergé dans la musique 24 heures sur 24 dès son enfance, Paavo Järvi n’a eu aucun mal à se faire un prénom, celui de son père respecté, Neeme Järvi, ne semblant encombrant ni pour lui ni pour son jeune frère Kristjan, également chef d’orchestre. Dans sa jeunesse, l’Estonie vivait sous le joug soviétique et très isolée du monde occidental. Neeme Järvi était un des seuls chefs à pouvoir voyager à l’Ouest dans les années 1970. C’est de la qu’il ramenait à la maison des quantités de disques qui ont fait le bonheur de ses deux fils, une manière unique de connaître un répertoire : les symphonies de Haydn par Dorati, celles de Mozart par Böhm, la Messe de Bernstein ou encore les premiers enregistrements d’Harnoncourt.
Cette soif de musique, Paavo a pu l’étancher au départ de la famille pour les Etats-Unis en 1980. Il commence sa formation à la Juilliard School, puis au Curtis Institut et à la chance d’assister à un séminaire d’été avec Leonard Bernstein à Los Angeles. Un souvenir qui l’a marqué à vie et qu’il aime évoquer aujourd’hui encore. A 30 ans, Paavo Järvi obtient son premier poste à la tête de l’Orchestre Symphonique de Malmö qu’il vit comme un baptême du feu, conscient de son inexpérience face à des musiciens qui en savent beaucoup plus que lui. L’apprentissage est dur mais salutaire. Dès lors, sa carrière ne cesse de croître et les invitations les plus prestigieuses jalonnent son chemin. Tel un masque de nô, nimbé de douceur et de gravité, Paavo Järvi semble impassible et animé d’une force tranquille. Mais c’est le feu sous la glace lorsqu’il déchaîne le torrent orchestral qui sonne avec une précision chirurgicale, relevé d’une once d’expression discrète qui ne vient jamais s’imposer au détriment de la clarté du discours musical. Sous la direction de Paavo Järvi, l’émotion naît de la perfection de la forme, de l’écoute exceptionnelle entre les pupitres et dans l’art de conduire les phrases musicales à leur terme. Ce grand bâtisseur d’orchestre a le goût des timbres et sait magnifiquement équilibrer les couleurs sonores rendant ainsi tout ce qu’il dirige parfaitement audible dans tous les registres. L’homme est particulièrement chaleureux et épanoui.
Son travail de plus de quinze ans avec la Deustche Kammerphilharmonie de Brême, un orchestre de jeunes musiciens qui assument eux-mêmes la gestion artistique et financière, est particulièrement remarquable comme en témoigne leur enregistrement des 9 symphonies de Beethoven que l’on croit redécouvrir, celles de Schumann ou celles de Brahms. Parallèlement, il enchaîne les postes en acceptant la direction musicale de l’Orchestre Symphonique de Cincinnati et de l’Orchestre de la Radio de Francfort avec lequel il entame une intégrale des symphonies de Bruckner pour le label RCA. Directeur musical de l’Orchestre de Paris de 2010 à 2016, il a su insuffler à la phalange parisienne une précision et une joie de jouer évidentes, apportant des programmes variés et souvent audacieux. On attend la parution des symphonies de Sibelius, un de ses compositeurs préférés, qui sera la première intégrale réalisée par un orchestre français de cette extraordinaire musique.
Directeur de l’Orchestre de la NHK de Tokyo, Paavo Järvi reprendra les rênes de celui de la Tonhalle de Zurich dès 2019. Sa discographie déjà volumineuse s’étoffe de jour en jour, elle fait la part belle aux compositeurs nordiques, Sibelius, Nielsen, Pärt, Grieg mais également à un vaste répertoire incluant la musique russe, la musique française (très beau Requiem de Fauré avec Philippe Jaroussky et Mathias Goerne) et les grandes œuvres symphoniques, avec un accent sur des compositeurs rarement joués comme Paul Hindemith ou Hans Rott, mort de maladie mentale à l’âge de 25 ans et dont la somptueuse Symphonie en mi majeur fait le lien entre Bruckner et Mahler et aurait même inspiré ce dernier. © François Hudry/QOBUZ
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