Mayra Andrade
En 2001, Mayra Andrade n’est qu’une adolescente lorsqu’elle remporte la médaille d’or des Jeux de la francophonie à Ottawa. Cette victoire consolide sa foi en son destin de chanteuse. Peu de temps après, elle part s’installer en France et se professionnalise. Mayra Andrade porte en elle les traditions dansantes ou émouvantes du Cap-Vert. Elle assume l’héritage de l’incontournable Cesaria Evora, mais ne veut s’enfermer ni dans la mélancolique morna, ni dans les plus trépidants funana ou batuque, typiques de Santiago, son île de naissance. Mayra Andrade assume ses racines, comme sa modernité.
Pour Navega, son premier album en 2006, elle s’appuie notamment sur le talent fulgurant du jeune prodige Orlando Pantera, rencontré peu de temps avant sa disparition soudaine en 2011, à l’âge de 33 ans. Elle interprète quatre de ses compositions, signe une bonne partie des autres, qu’elle chante en créole cap-verdien sur des arrangements acoustiques. On y trouve aussi Comme s’il en pleuvait, un duo en français avec le chanteur d’origine sénégalaise Tété.
La même année, Mayra Andrade chante Mas Amor avec le collectif La Mc Malcriado, composé de rappeurs d’origine cap-verdienne, comme Stomy Bugsy ou Jacky Brown des Nèg' Marrons. Pour son second album Stória, Stória… (2009), les enregistrements se déroulent entre Paris, le Brésil et Cuba et reflètent les particularités de ces pays riches en musiques. L’année suivante, les CD et DVD Studio 105 témoignent d’un concert donné pour FIP à la Maison de la Radio à Paris.
En 2013, Mayra Andrade désire emprunter une voie plus large afin que sa musique reflète la diversité de ses goûts. Elle donne une orientation plus pop à Lovely Difficult dans lequel interviennent des artistes aussi divers que Yael Naim, Piers Faccini, Tété, Benjamin Biolay ou le ministre de la culture du Cap-Vert Mário Lúcio.
En 2018, c’est sur la scène d’un autre ancien ministre de la culture, celui du Brésil de Lula, qu’elle refait surface, en participant à la tournée Refavela 40 qui célèbre les 40 ans du disque Refavela de Gilberto Gil. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz
En 2001, Mayra Andrade n’est qu’une adolescente lorsqu’elle remporte la médaille d’or des Jeux de la francophonie à Ottawa. Cette victoire consolide sa foi en son destin de chanteuse. Peu de temps après, elle part s’installer en France et se professionnalise. Mayra Andrade porte en elle les traditions dansantes ou émouvantes du Cap-Vert. Elle assume l’héritage de l’incontournable Cesaria Evora, mais ne veut s’enfermer ni dans la mélancolique morna, ni dans les plus trépidants funana ou batuque, typiques de Santiago, son île de naissance. Mayra Andrade assume ses racines, comme sa modernité.
Pour Navega, son premier album en 2006, elle s’appuie notamment sur le talent fulgurant du jeune prodige Orlando Pantera, rencontré peu de temps avant sa disparition soudaine en 2011, à l’âge de 33 ans. Elle interprète quatre de ses compositions, signe une bonne partie des autres, qu’elle chante en créole cap-verdien sur des arrangements acoustiques. On y trouve aussi Comme s’il en pleuvait, un duo en français avec le chanteur d’origine sénégalaise Tété.
La même année, Mayra Andrade chante Mas Amor avec le collectif La Mc Malcriado, composé de rappeurs d’origine cap-verdienne, comme Stomy Bugsy ou Jacky Brown des Nèg' Marrons. Pour son second album Stória, Stória… (2009), les enregistrements se déroulent entre Paris, le Brésil et Cuba et reflètent les particularités de ces pays riches en musiques. L’année suivante, les CD et DVD Studio 105 témoignent d’un concert donné pour FIP à la Maison de la Radio à Paris.
En 2013, Mayra Andrade désire emprunter une voie plus large afin que sa musique reflète la diversité de ses goûts. Elle donne une orientation plus pop à Lovely Difficult dans lequel interviennent des artistes aussi divers que Yael Naim, Piers Faccini, Tété, Benjamin Biolay ou le ministre de la culture du Cap-Vert Mário Lúcio.
En 2018, c’est sur la scène d’un autre ancien ministre de la culture, celui du Brésil de Lula, qu’elle refait surface, en participant à la tournée Refavela 40 qui célèbre les 40 ans du disque Refavela de Gilberto Gil. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz
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