Lou Doillon

Pour la réalisation son troisième album, Lou Doillon s’est entourée de trois hommes : Benjamin Lebeau (du groupe The Shoes), Dan Levy (moitié de The Dø), et enfin son fidèle Nicolas Subréchicot, multi-instrumentiste qui l’accompagne aussi sur scène. Malgré cette forte présence masculine, c’est sans conteste la reine Lou qui mène la danse dans cet opus énergique, à la fois rock et synthétique. C’est sans doute dans le morceau Too Much que l’optimisme de l’auteure-compositrice-interprète est le plus évident : harmonies ascendantes du refrain, bienveillance du piano, douceur des guitares électriques, le tout enrobé dans une rythmique pêchue. Quant aux très électro Burn et Widows, ils témoignent d’un sentiment de puissance hypertrophiée qui caractérise assez bien Lou Doillon. C’est définitivement elle qui commande, mais sans dureté et avec une certaine élégance.Moins rapides mais tout aussi rayonnants, les ballades It’s You (en duo avec Cat Power), Soliloquy et Snowed In sont de jolis moments musicaux, à la fois suaves et contemplatifs. Avec cet album, Lou Doillon a donc trouvé un style d’écriture épuré et accrocheur (souvent basé sur le balancement de deux accords), et ne s’interdit l’apport d’aucun instrument, qu’il s’agisse du piano, de l’harmonica, des synthés (les arpèges d’un Korg MS20 déglingué sur le pont de All These Nights), et, bien entendu, des guitares. On note enfin une petite tendance à une sorte de fausse noirceur, à la limite de la parodie d’un film d’espionnage de série B (Flirt), voire du cinéma d’épouvante de la Hammer (The Joke). Une noirceur pour rire, donc. Ouverture d’esprit musicale, simplicité et dynamisme : tel est le mantra de Soliloquy. © Nicolas Magenham/Qobuz    

Mannequin et comédienne née dans la famille que l’on sait, je suis aussi chanteuse : le pari était osé… Mais, dès son premier album paru en 2012, Lou Doillon a su imposer une voix, un son, une personnalité. Des valeurs qu’elle confirme et muscle avec ce Lay Low enregistré à Montréal avec Taylor Kirk, le cerveau du groupe Timber Timbre. D’où une ambiance générale de folk rock joliment décalée parfois doté de belles enluminures mais également quelquefois totalement nu. Ce chant austère et charismatique grandit chanson après chanson. Et on oublie le CV et les liens de parentés pour ne se concentrer que sur ce rock habité et crépusculaire. © CM/Qobuz

Perpétuant la tradition musicale familiale, Lou Doillon, fille de la chanteuse française Jane Birkin et demi-sœur de Charlotte Gainsbourg, est allée chercher l'inspiration du côté d'auteures-compositrices-interprètes classiques comme Karen Dalton ou Joni Mitchell pour son premier album, Places. Produit par le vétéran de la new wave Etienne Daho, Le disque contient 11 titres chantés en anglais parmi lesquels le single "I.C.U.". © TiVo

Perpétuant la tradition musicale familiale, Lou Doillon, fille de la chanteuse française Jane Birkin et demi-sœur de Charlotte Gainsbourg, est allée chercher l'inspiration du côté d'auteures-compositrices-interprètes classiques comme Karen Dalton ou Joni Mitchell pour son premier album, Places. Produit par le vétéran de la new wave Etienne Daho, Le disque contient 11 titres chantés en anglais parmi lesquels le single "I.C.U.". © TiVo

Mannequin et comédienne née dans la famille que l’on sait, je suis aussi chanteuse : le pari était osé… Mais, dès son premier album paru en 2012, Lou Doillon a su imposer une voix, un son, une personnalité. Des valeurs qu’elle confirme et muscle avec ce Lay Low enregistré à Montréal avec Taylor Kirk, le cerveau du groupe Timber Timbre. D’où une ambiance générale de folk rock joliment décalée parfois doté de belles enluminures mais également quelquefois totalement nu. Ce chant austère et charismatique grandit chanson après chanson. Et on oublie le CV et les liens de parentés pour ne se concentrer que sur ce rock habité et crépusculaire. © CM/Qobuz

Mannequin et comédienne née dans la famille que l’on sait, je suis aussi chanteuse : le pari était osé… Mais, dès son premier album paru en 2012, Lou Doillon a su imposer une voix, un son, une personnalité. Des valeurs qu’elle confirme et muscle avec ce Lay Low enregistré à Montréal avec Taylor Kirk, le cerveau du groupe Timber Timbre. D’où une ambiance générale de folk rock joliment décalée parfois doté de belles enluminures mais également quelquefois totalement nu. Ce chant austère et charismatique grandit chanson après chanson. Et on oublie le CV et les liens de parentés pour ne se concentrer que sur ce rock habité et crépusculaire. © CM/Qobuz

Première vraie incursion de Lou Doillon dans la chanson, après quelques collaborations éparses, cet EP reprend le premier titre « I.C.U. » diffusé en avril et y ajoute un remix plus aventureux, « Teaser (Bright Moments) » et deux nouvelles chansons, « Devil or Angel » et « Questions & Answers ».Outre les thèmes d'inspiration guère étonnants de Lou Doillon pour le mystère et les questions existentielles, ces trois extraits ont en commun un style de ballade mid-tempo et un accent anglais parfait acquis lors de ses études bilingues. Les morceaux qui portent la patte pop d'Etienne Daho ont été mixés et produits par Phlippe Zdar (Cassius). Cela donne un bon avant-goût d'un premier album très attendu. © ©Copyright Music Story Loïc Picaud 2015

Pour la réalisation son troisième album, Lou Doillon s’est entourée de trois hommes : Benjamin Lebeau (du groupe The Shoes), Dan Levy (moitié de The Dø), et enfin son fidèle Nicolas Subréchicot, multi-instrumentiste qui l’accompagne aussi sur scène. Malgré cette forte présence masculine, c’est sans conteste la reine Lou Doillon qui mène la danse dans cet opus énergique, à la fois rock et synthétique. C’est sans doute dans le morceau Too Much que l’optimisme de l’auteure-compositrice-interprète est le plus évident : harmonies ascendantes du refrain, bienveillance du piano, douceur des guitares électriques, le tout enrobé dans une rythmique pêchue. Quant aux très électro Burn et Widows, ils témoignent d’un sentiment de puissance hypertrophiée qui caractérise assez bien Lou Doillon. C’est définitivement elle qui commande, mais sans dureté et avec une certaine élégance.Moins rapides mais tout aussi rayonnants, les ballades It’s You (en duo avec Cat Power), Soliloquy et Snowed In sont de jolis moments musicaux, à la fois suaves et contemplatifs. Avec cet album, Lou Doillon a donc trouvé un style d’écriture épuré et accrocheur (souvent basé sur le balancement de deux accords), et ne s’interdit l’apport d’aucun instrument, qu’il s’agisse du piano, de l’harmonica, des synthés (les arpèges d’un Korg MS20 déglingué sur le pont de All These Nights), et, bien entendu, des guitares. On note enfin une petite tendance à une sorte de fausse noirceur, à la limite de la parodie d’un film d’espionnage de série B (Flirt), voire du cinéma d’épouvante de la Hammer (The Joke). Une noirceur pour rire, donc. Ouverture d’esprit musicale, simplicité et dynamisme : tel est le mantra de Soliloquy. © Nicolas Magenham/Qobuz

Mannequin et comédienne née dans la famille que l’on sait, je suis aussi chanteuse : le pari était osé… Mais, dès son premier album paru en 2012, Lou Doillon a su imposer une voix, un son, une personnalité. Des valeurs qu’elle confirme et muscle avec ce Lay Low enregistré à Montréal avec Taylor Kirk, le cerveau du groupe Timber Timbre. D’où une ambiance générale de folk rock joliment décalée parfois doté de belles enluminures mais également quelquefois totalement nu. Ce chant austère et charismatique grandit chanson après chanson. Et on oublie le CV et les liens de parentés pour ne se concentrer que sur ce rock habité et crépusculaire. © CM/Qobuz