Laura Marling
Nouvelle folkeuse déjà plus si nouvelle bien que née en 1990, Laura Beatrice Marling sort son premier album à 18 ans. Née dans une famille de musiciens, rapidement initiée à la guitare folk, la jeune chanteuse et compositrice a d’abord joué sur quelques petites scènes londoniennes où elle se serait parfois même fait virer à cause de son jeune âge. Mais la Britannique sait y faire et se crée un beau réseau, de Neil Young de qui elle fait la première partie en 2009 à Marcus Mumford (de Mumford & Sons) qui devient un moment son batteur, en passant par The Rakes avec qui elle chante le titre Suspicious Eyes. Après un petit passage chez Noah & The Whale, Laura Marling construit sa carrière solo avec maturité et subtilité.Alias, I Cannot Swim est enregistré aux magnifiques studios Real World de Peter Gabriel non loin de Bath en Angleterre, tandis que I Speak Because I Can en 2010 est produit par Ethan Johns (Paul Mc Cartney, Joe Cocker, Kings of Leon…) et se rapproche d’agréables tendances blues et gypsy. Après A Creature I Don't Know l’année suivante, plutôt axé country également, Laura Marling sort Once I Was An Eagle. Avec ce quatrième album, la folkeuse britannique enrichit un peu plus son imaginaire musical et peaufine sa plume. Laura Marling est désormais installée en Californie, à Laurel Canyon plus précisément, là où de nombreux musiciens de la contreculture d’alors comme Neil Young, Joni Mitchell, Jackson Browne, Graham Nash et les Byrds développeront un rock mâtiné de folk et de country, une musique aux harmonies ensoleillées baignant dans un hédonisme mélodique unique. Des symboles qui infiltrent brillamment la nouvelle œuvre colorée et sublime de la Britannique. Avec ce disque, son folk prend une autre dimension, magnifié par une poignée de cordes ici, ou de percussions aériennes là.
En 2015 sort alors Short Movie, une révélation de plus ; On compta sur les doigts de la Vénus de Milo ceux qui, au beau milieu des années 60, applaudirent Bob Dylan lorsqu’il décida de brancher sa guitare dans un ampli électrique. Comment réagir face au geste similaire de Laura Marling pour son album Short Movie ? Plutôt bien. Plutôt même très bien. A 25 ans seulement et déjà quatre albums au compteur, la jeune reine britannique du nu-folk est sans doute l’une des plumes les plus douées de sa génération. Et de loin ! Il est évidemment toujours difficile d’écouter ses envolées comme les cambrures de sa voix sans penser à la Joni Mitchell du milieu des années 70. Mais avec cette cuvée 2015, Marling lorgne désormais aussi vers la PJ Harvey de Stories From The City, Stories From The Sea. Son écriture est toujours aussi bluffante mais cette fois sa palette s’est clairement enrichie de nouvelles teintes, de sonorités inédites chez cette songwriteuse plus que douée. Un cinquième album franchement impressionnant.
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Nouvelle folkeuse déjà plus si nouvelle bien que née en 1990, Laura Beatrice Marling sort son premier album à 18 ans. Née dans une famille de musiciens, rapidement initiée à la guitare folk, la jeune chanteuse et compositrice a d’abord joué sur quelques petites scènes londoniennes où elle se serait parfois même fait virer à cause de son jeune âge. Mais la Britannique sait y faire et se crée un beau réseau, de Neil Young de qui elle fait la première partie en 2009 à Marcus Mumford (de Mumford & Sons) qui devient un moment son batteur, en passant par The Rakes avec qui elle chante le titre Suspicious Eyes. Après un petit passage chez Noah & The Whale, Laura Marling construit sa carrière solo avec maturité et subtilité.
Alias, I Cannot Swim est enregistré aux magnifiques studios Real World de Peter Gabriel non loin de Bath en Angleterre, tandis que I Speak Because I Can en 2010 est produit par Ethan Johns (Paul Mc Cartney, Joe Cocker, Kings of Leon…) et se rapproche d’agréables tendances blues et gypsy. Après A Creature I Don't Know l’année suivante, plutôt axé country également, Laura Marling sort Once I Was An Eagle. Avec ce quatrième album, la folkeuse britannique enrichit un peu plus son imaginaire musical et peaufine sa plume. Laura Marling est désormais installée en Californie, à Laurel Canyon plus précisément, là où de nombreux musiciens de la contreculture d’alors comme Neil Young, Joni Mitchell, Jackson Browne, Graham Nash et les Byrds développeront un rock mâtiné de folk et de country, une musique aux harmonies ensoleillées baignant dans un hédonisme mélodique unique. Des symboles qui infiltrent brillamment la nouvelle œuvre colorée et sublime de la Britannique. Avec ce disque, son folk prend une autre dimension, magnifié par une poignée de cordes ici, ou de percussions aériennes là.
En 2015 sort alors Short Movie, une révélation de plus ; On compta sur les doigts de la Vénus de Milo ceux qui, au beau milieu des années 60, applaudirent Bob Dylan lorsqu’il décida de brancher sa guitare dans un ampli électrique. Comment réagir face au geste similaire de Laura Marling pour son album Short Movie ? Plutôt bien. Plutôt même très bien. A 25 ans seulement et déjà quatre albums au compteur, la jeune reine britannique du nu-folk est sans doute l’une des plumes les plus douées de sa génération. Et de loin ! Il est évidemment toujours difficile d’écouter ses envolées comme les cambrures de sa voix sans penser à la Joni Mitchell du milieu des années 70. Mais avec cette cuvée 2015, Marling lorgne désormais aussi vers la PJ Harvey de Stories From The City, Stories From The Sea. Son écriture est toujours aussi bluffante mais cette fois sa palette s’est clairement enrichie de nouvelles teintes, de sonorités inédites chez cette songwriteuse plus que douée. Un cinquième album franchement impressionnant.
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