Jon Vickers
Interprète unique en son genre des rôles les plus exigeants de l’opéra — Tristan, Siegmund, Parsifal, Otello, Enée, Peter Grimes —, Jon Vickers a marqué l’univers lyrique des ses puissantes interprétations vocales et dramatiques, pour lesquelles il est resté durant plusieurs décennies sans rival.
Né en 1926 à Prince Albert, au Canada, Jon Vickers fait ses débuts comme enfant de chœur avant d’obtenir, à 23 ans, une bourse d’étude au Conservatoire royal de musique de Toronto où il suit une formation musicale.
Repéré par David Webster, directeur du Royal Opera House de Londres, il est engagé et débute en 1957 dans le rôle de Don José, dans Carmen de Georges Bizet. Mais c’est grâce à son interprétation d’Enée dans Les Troyens de Berlioz que le ténor se fait connaître dans le monde entier. Les représentations remportent un succès triomphal, qui le fait rapidement devenir favori du milieu lyrique londonien. S'ensuivent les rôles principaux des opéras les plus réputés qui le positionnent au premier rang des ténors.
En 1958, les portes du Festival de Bayreuth s’ouvrent à lui pour l’accueillir dans le rôle de Siegmund dans La Walkyrie de Richard Wagner, sous la baguette de Hans Knappertsbuch. Peu de temps après, le Métropolitan Opera de New-York l'engage, notamment pour l’opéra italien Pagliacci de Leoncavallo, et pour le Fidelio de Beethoven.
Pendant plus de trente ans, le canadien domine la scène lyrique de sa prestance et de sa voix rare, puissante et aux multiples facettes qui fait de lui " le ténor héroïque " ou " Heldentenor" — titre attribué aux chanteurs d’opéra capables d’interpréter les rôles les plus exigeants du répertoire — le plus demandé des années 1960. « Dans la catégorie des ténors héroïques, dramatiques ou wagnériens, Jon Vickers fut l’une des plus importantes figures de son temps » écrit François Lesueur.
Réfractaire aux interviews et fervent croyant — surnommé « le ténor de Dieu » —, Jon Vickers a notamment refusé l’interprétation de certains rôles comme celui de Siegfried de l’opéra éponyme de Wagner qu’il jugeait trop païen.
Jon Vickers nous lègue — à travers ses diverses incarnations — un héritage précieux, inimitable et inoubliable.
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Interprète unique en son genre des rôles les plus exigeants de l’opéra — Tristan, Siegmund, Parsifal, Otello, Enée, Peter Grimes —, Jon Vickers a marqué l’univers lyrique des ses puissantes interprétations vocales et dramatiques, pour lesquelles il est resté durant plusieurs décennies sans rival.
Né en 1926 à Prince Albert, au Canada, Jon Vickers fait ses débuts comme enfant de chœur avant d’obtenir, à 23 ans, une bourse d’étude au Conservatoire royal de musique de Toronto où il suit une formation musicale.
Repéré par David Webster, directeur du Royal Opera House de Londres, il est engagé et débute en 1957 dans le rôle de Don José, dans Carmen de Georges Bizet. Mais c’est grâce à son interprétation d’Enée dans Les Troyens de Berlioz que le ténor se fait connaître dans le monde entier. Les représentations remportent un succès triomphal, qui le fait rapidement devenir favori du milieu lyrique londonien. S'ensuivent les rôles principaux des opéras les plus réputés qui le positionnent au premier rang des ténors.
En 1958, les portes du Festival de Bayreuth s’ouvrent à lui pour l’accueillir dans le rôle de Siegmund dans La Walkyrie de Richard Wagner, sous la baguette de Hans Knappertsbuch. Peu de temps après, le Métropolitan Opera de New-York l'engage, notamment pour l’opéra italien Pagliacci de Leoncavallo, et pour le Fidelio de Beethoven.
Pendant plus de trente ans, le canadien domine la scène lyrique de sa prestance et de sa voix rare, puissante et aux multiples facettes qui fait de lui " le ténor héroïque " ou " Heldentenor" — titre attribué aux chanteurs d’opéra capables d’interpréter les rôles les plus exigeants du répertoire — le plus demandé des années 1960. « Dans la catégorie des ténors héroïques, dramatiques ou wagnériens, Jon Vickers fut l’une des plus importantes figures de son temps » écrit François Lesueur.
Réfractaire aux interviews et fervent croyant — surnommé « le ténor de Dieu » —, Jon Vickers a notamment refusé l’interprétation de certains rôles comme celui de Siegfried de l’opéra éponyme de Wagner qu’il jugeait trop païen.
Jon Vickers nous lègue — à travers ses diverses incarnations — un héritage précieux, inimitable et inoubliable.
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Britten: Peter Grimes
Jon Vickers, Heather Harper, Jonathan Summers, Chorus of the Royal Opera House, Covent Garden, Royal Opera House Orchestra, Sir Colin Davis
Classique - Paru chez Decca Music Group Ltd. le 1 janv. 1978
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Jon Vickers The early years
Opéra - Paru chez Preiser Records le 25 mars 2014
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Wagner: Die Walküre
Opéra - Paru chez OperaPrima le 1 janv. 2013
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
JON VICKERS IN RECITAL 1974 (Alessandro Scarlatti - Henry Purcell - Benjamin Britten)
Classique - Paru chez CBC le 28 mai 2001
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Handel: Samson (Live)
Jon Vickers, The Royal Opera Chorus, Royal Opera House Orchestra
Musique vocale (profane et sacrée) - Paru chez mpLive le 31 mai 2017
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Fidelio (Complete Opera)
Jon Vickers, Christa Ludwig, Gottlob Frick, Walter Berry, Philharmonia Orchestra & Chorus, Otto Klemperer
Classique - Paru chez Musical Concepts le 26 févr. 2013
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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Vickers, Jon: Canadian Art Songs
Musique vocale (profane et sacrée) - Paru chez Centrediscs le 27 oct. 1998
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Great Tenors sing Wagner · Die Walküre
Jon Vickers, Hans Knappertsbusch, Orchester der Bayreuther Festspiele, Heinz Tietjen, Max Lorenz
Opéra - Paru chez G.O.P. le 27 oct. 2020
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo