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Geoffroy Couteau

Le pianiste Geoffroy Couteau n’appartient vraiment pas au genre si en vogue de nos jours, à savoir l’enfant-prodige venu de lointaines contrées, cornaqué par agents, medias et grands pontes. Né en 1979, il a d’abord pratiqué la gymnastique à haut niveau jusqu'à l'âge de douze ans avant qu’un accident ne le contraigne à abandonner les rêves de cette gloire-là. Il débute sérieusement le piano à l'âge de seize ans, l’âge auquel tant d’enfants-prodiges ont déjà enregistré l’intégrale Chopin-Liszt-Beethoven-Rachmaninov. En 1999 in entre au Conservatoire de Paris auprès de Michel Béroff, Denis Pascal et Eric Le Sage, ainsi que Jean Moulière et Christian Ivaldi pour la musique de chambre, un enseignement qu’il complète de masterclasses avec Dmitri Bashkirov, Leon Fleisher ou Christoph Eschenbach. « Incontestablement », déclare-t-il, « ces pianistes si différents m'ont permis d'avancer énormément. Leur sens du touché, du phrasé, de la transmission était tellement varié, que je me sentais en permanence dans l'urgence de progresser. » Armé des premiers prix d’usage, il remporte en 2005 le Concours Johannes Brahms en Autriche, un précieux sésame même si Couteau garde la tête froide devant les honneurs : « Toutes ces épreuves : concours, bourses et fondations sont d'abord des occasions de se confronter à l'obligation de résultat. On se doit de tirer le meilleur de soi-même pour avoir une chance d'être remarqué. Cette contrainte est naturellement un excellent moteur à condition qu'elle soit vécue de manière sereine. Il a toujours était très clair pour moi que les résultats des concours étaient un leurre au sens où penser une hiérarchie entre des musiciens de manière quasi définitive n'était pas la réalité. Par ailleurs, je crois aussi que certaines personnes peuvent tout à fait sortir du lot et mériter une distinction, mais le concept que le premier prix de tel concours jouera éternellement mieux que le deuxième m'irrite. Il est d'autant plus facile pour moi de l'affirmer dans la mesure où j'ai obtenu des premières places. Dans ces conditions, les concours et fondations sont une très bonne étape. Ils m'ont offerts en outre l'opportunité de jouer dans des salles comme le Concertgebouw d'Amsterdam, l'auditorium du Musée d'Orsay, la Maison de la Radio, la salle Gaveau etc. et apportent donc les premières pierres quant à la gestion du concert. » Outre le piano solo et le répertoire concertant, Couteau affectionne la musique de chambre qu’il pratique au plus haut niveau avec des partenaires tels que Emmanuel Pahud, Paul Meyer ou François Leleu. Son intégrale de l’œuvre pour piano solo de Brahms a pris la planète pianistique par surprise ; selon Classica, « cette intégrale par Geoffroy Couteau est l'une des grandes réalisations pianistiques de l'année », tandis que Diapason renchérissait : « une intégrale absolument remarquable ; le sens de l'atmosphère, le soin extrême accordé à la réalisation, l’évident travail en profondeur, la richesse de la pâte sonore, le lyrisme généreux et simple, sont la marque d’un musicien exceptionnel. » © SM/Qobuz

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