Étienne Daho
Beaucoup de jeunes artistes citent Etienne Daho comme influence principale, il est même surnommé le "Parrain de la pop française", c’est dire l’aura de cet auteur-compositeur-interprète issu de la vague rock de Rennes. Aujourd’hui, Etienne Daho est indubitablement l’une des personnalités musicales les plus influentes à être apparues sur la scène française de ces 30 dernières années. Une dizaine d’albums et une bonne quantité de tubes ont fait de cet “enfant du rock”, au parcours pavé d’or et de platine, le chef de file de la pop française.
Né à Oran, Etienne Daho grandit à Rennes, principal foyer de la scène post-punk française : c’est sur la scène des fameuses Transmusicales qu’en 1980, ce jeune anglophile fanatique de musique débute sa carrière. Inaugurant l’année suivante le catalogue de Virgin France, il impose d’emblée son univers avec un premier album, Mythomane, enregistré avec Jacno et les musiciens du groupe Marquis de Sade. Dès 1983, Étienne signe ses premiers tubes avec Le grand sommeil et Week-end à Rome (sur l’album La notte, la notte). En 1986, son troisième LP, Pop Satori, marque un nouveau virage. Réalisé à Londres avec les membres du groupe Torch Song (parmi lesquels William Orbit, futur parrain de la techno et producteur de Blur et Madonna), ce disque est une ambitieuse tentative de marier la langue française à la musique électronique : dix ans plus tard, l’album Eden, faisant entrer dans la chanson les rythmes du trip hop ou de la drum’n’bass, enfoncera magistralement le clou. En attendant, Pop Satori et son cortège de hits (Tombé pour la France, Epaule Tattoo, Duel au soleil) marquent surtout le début de ce que l’on a appelé la « Dahomania », une popularité qui, 20 ans après, ne s’est jamais démentie. La personnalité singulière d’Étienne Daho fait l’unanimité, séduisant tous les publics, réconciliant les courants indépendants et la “variété”, et suscitant nombre de vocations.
Homme de goût et passeur généreux, qui met à profit son influence pour prêter sa plume (Jane Birkin, Jacques Dutronc, Marianne Faithfull…), Daho s’impose comme un musicien complet – auteur, compositeur, producteur, performer. Un musicien dont le parcours se nourrit de rencontres, comme en témoigne la liste des artistes qu’il a côtoyés, qu’ils soient musiciens (de Serge Gainsbourg à Air en passant par Brigitte Fontaine, Bashung, Dutronc) ou artistes visuels (Guy Peellaert, Michel Gondry, Nick Night, M/M, Pierre & Gilles,…). Un artiste à la fois discret et omniprésent, constant et insaisissable, qui se remet en question à chaque album et se révèle en allant vers les autres. En 1991, Daho est à New York, où il enregistre l’album Paris ailleurs, colossal succès (les singles Saudade, Comme un igloo…) qui rend hommage aux labels Stax et Motown. Quatre ans plus tard, après un nouveau triomphe grâce à une reprise d’Edith Piaf (Mon manège à moi) et plusieurs productions pour d’autres artistes, on le retrouve à Londres, où il collabore avec le groupe pop Saint-Etienne : tiré de Résérection, mini-album à forte teneur électro-pop qui préfigure Eden, He’s on the phone, reprise de son Week-end à Rome, se classera numéro 1 dans les charts britannniques. En 2000, Corps et armes décline une opulence orchestrale illuminée par le soleil d’Ibiza, tandis que Réévolution (2003), son huitième album studio, le voit renouer, quinze ans plus tard, avec les tonalités rock de Pour nos vies martiennes. En 2008, L’invitation (L’adorer), récompensé par Les Victoires de la musique et un album de platine sera suivi pat l’enregistrement de l’intégrale du Condamné à mort (2010) de Jean Genet, avec Jeanne Moreau. Unanimement salué par la critique, le spectacle triomphe au Theâtre de l’Odéon, à la Salle Pleyel et dans la cour d’honneur du Palais des papes d’Avignon.
Le parcours singulier d’Etienne Daho, sans faute ni concession, a des allures de conte de fées : l’histoire d’un enfant du Velvet et du punk dont les morceaux, des Heures hindoues à If en passant par Le premier jour et Comme un boomerang, sont entrés au Panthéon de la chanson française.
En 2013, Etienne Daho fait son grand retour, sept ans après L’invitation (son dernier album studio) et une longue maladie, avec Les Chansons de L’Innocence Retrouvée. Un album unanimement salué par la critique dont la pochette, le montrant aux côtés d’une ravissante femme seins nus, est censurée par la RATP sur les affiches du métro à Paris et en Ile-de-France. L’album navigue entre ambiances tantôt graves, tantôt plus légères, et surfent sur les eaux de la pop eighties. Pour cet album, Etienne daho s’est entouré de fins collaborateurs comme les musiciens Dominique A ou Nile Rodgers et les « techniciens » Richard Woodcraft ou Jean-Louis Pierot. Un album bien éloigné du son « disco » qu’il avait souhaité à sa création.
Beaucoup de jeunes artistes citent Etienne Daho comme influence principale, il est même surnommé le "Parrain de la pop française", c’est dire l’aura de cet auteur-compositeur-interprète issu de la vague rock de Rennes. Aujourd’hui, Etienne Daho est indubitablement l’une des personnalités musicales les plus influentes à être apparues sur la scène française de ces 30 dernières années. Une dizaine d’albums et une bonne quantité de tubes ont fait de cet “enfant du rock”, au parcours pavé d’or et de platine, le chef de file de la pop française.
Né à Oran, Etienne Daho grandit à Rennes, principal foyer de la scène post-punk française : c’est sur la scène des fameuses Transmusicales qu’en 1980, ce jeune anglophile fanatique de musique débute sa carrière. Inaugurant l’année suivante le catalogue de Virgin France, il impose d’emblée son univers avec un premier album, Mythomane, enregistré avec Jacno et les musiciens du groupe Marquis de Sade. Dès 1983, Étienne signe ses premiers tubes avec Le grand sommeil et Week-end à Rome (sur l’album La notte, la notte). En 1986, son troisième LP, Pop Satori, marque un nouveau virage. Réalisé à Londres avec les membres du groupe Torch Song (parmi lesquels William Orbit, futur parrain de la techno et producteur de Blur et Madonna), ce disque est une ambitieuse tentative de marier la langue française à la musique électronique : dix ans plus tard, l’album Eden, faisant entrer dans la chanson les rythmes du trip hop ou de la drum’n’bass, enfoncera magistralement le clou. En attendant, Pop Satori et son cortège de hits (Tombé pour la France, Epaule Tattoo, Duel au soleil) marquent surtout le début de ce que l’on a appelé la « Dahomania », une popularité qui, 20 ans après, ne s’est jamais démentie. La personnalité singulière d’Étienne Daho fait l’unanimité, séduisant tous les publics, réconciliant les courants indépendants et la “variété”, et suscitant nombre de vocations.
Homme de goût et passeur généreux, qui met à profit son influence pour prêter sa plume (Jane Birkin, Jacques Dutronc, Marianne Faithfull…), Daho s’impose comme un musicien complet – auteur, compositeur, producteur, performer. Un musicien dont le parcours se nourrit de rencontres, comme en témoigne la liste des artistes qu’il a côtoyés, qu’ils soient musiciens (de Serge Gainsbourg à Air en passant par Brigitte Fontaine, Bashung, Dutronc) ou artistes visuels (Guy Peellaert, Michel Gondry, Nick Night, M/M, Pierre & Gilles,…). Un artiste à la fois discret et omniprésent, constant et insaisissable, qui se remet en question à chaque album et se révèle en allant vers les autres. En 1991, Daho est à New York, où il enregistre l’album Paris ailleurs, colossal succès (les singles Saudade, Comme un igloo…) qui rend hommage aux labels Stax et Motown. Quatre ans plus tard, après un nouveau triomphe grâce à une reprise d’Edith Piaf (Mon manège à moi) et plusieurs productions pour d’autres artistes, on le retrouve à Londres, où il collabore avec le groupe pop Saint-Etienne : tiré de Résérection, mini-album à forte teneur électro-pop qui préfigure Eden, He’s on the phone, reprise de son Week-end à Rome, se classera numéro 1 dans les charts britannniques. En 2000, Corps et armes décline une opulence orchestrale illuminée par le soleil d’Ibiza, tandis que Réévolution (2003), son huitième album studio, le voit renouer, quinze ans plus tard, avec les tonalités rock de Pour nos vies martiennes. En 2008, L’invitation (L’adorer), récompensé par Les Victoires de la musique et un album de platine sera suivi pat l’enregistrement de l’intégrale du Condamné à mort (2010) de Jean Genet, avec Jeanne Moreau. Unanimement salué par la critique, le spectacle triomphe au Theâtre de l’Odéon, à la Salle Pleyel et dans la cour d’honneur du Palais des papes d’Avignon.
Le parcours singulier d’Etienne Daho, sans faute ni concession, a des allures de conte de fées : l’histoire d’un enfant du Velvet et du punk dont les morceaux, des Heures hindoues à If en passant par Le premier jour et Comme un boomerang, sont entrés au Panthéon de la chanson française.
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