Didier Lockwood
Entre les deux, son cœur balance, entre jazz et rock, entre violon et composition, entre peinture et écriture, entre direction d’école et direction d’orchestre, Didier Lockwood est insatiable, passionné, fonceur. Depuis quarante ans, ses improvisations ont fait vibrer la scène jazz internationale. Un parcours atypique. L’histoire d’un gamin de Calais (né en 1956) qui voulait être violoniste comme son père et se retrouve propulsé, adolescent, dans le groupe rock mythique Magma (1974).
Remarqué à 21 ans par Stéphane Grappelli, il démarre une carrière de soliste international en se produisant au Carnegie Hall de New York auprès de Dave Brubeck dont il avait appris le Take Five en l’écoutant sur la bande son diffusée dans les écouteurs de l’avion. Didier Lockwood, c’est un parcours exceptionnel jalonné de hauts, de bas, et surtout de rencontres, Christian Vander, Michel Petrucciani, Yehudi Menuhin, Barbara, Claude Nougaro, Richard Bohringer, Martial Solal et Caroline Casadesus, qui a été sa femme. Avec elle, fille du chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus et petite-fille de la comédienne Gisèle Casadesus, il a partagé l'affiche pendant quatre années dans le spectacle musical Le Jazz et la Diva, se terminant avec un triomphe à Cannes, au Palais des Festivals et des Congrès, le 20 juillet 2008 (nommé aux Victoires de la musique 2006). Eclectique, cet ancien « pur produit de conservatoire » joue désormais avec de grands orchestres classiques et des formations de jazz; il compose pour le cinéma comme pour la danse contemporaine. Son goût pour l’improvisation ne s’est pas émoussé avec le temps, loin de là. Didier Lockwood s’emploie maintenant à le transmettre – à le raconter mais aussi à l’enseigner au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL), l’école qu’il a fondée à Dammarie-les-Lys.
Son succès ne s’est jamais démenti, il est récompensé par une Victoire de la musique en 1985, un Disque d'or, et reçoit en 2003 la Légion d'honneur. Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacle « Omkara » réalisé avec le chorégraphe indien Raghunath Manet, danseur de Bharata Natyam, compositeur et joueur de vinâ. Il est également célèbre pour ses solos des « mouettes », démonstrations d'effets électroniques pour violon solo, qui agace tant le métier et enchante les publics du monde entier. Il est chargé de la vice-présidence du Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement, le 19 octobre 2005, par les deux ministres français de la culture et de la communication, et de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le 16 janvier 2012, il remet au Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand un rapport relatif à une mission de réflexion dont la conduite lui a été confiée. Les Conservatoires de France et l'Union nationale des directeurs de conservatoire (UNDC) se positionnent fermement contre ce rapport en en pointant ce qu'ils appellent « les contradictions et les erreurs », de même que des « vœux pieux ». Insatiable voyageur, Didier Lockwood ne cesse de jouer partout dans le monde, toujours prêt à conquérir de nouvelle voie (ou de nouvelle voix ?).
Habitué des périples atypiques, il signe en 2016 avec Apesantar un album réellement surprenant pour ne pas dire fascinant, enregistré en une prise directe. On déguste ce disque de jazz fusion d’une traite, comme un space opéra en apesanteur dans lequel il faisait bon se perdre… Un an plus tard, avec Open Doors, retour aux fondamentaux du jazz ! A la tête d’un luxueux quartet composé d’André Ceccarelli à la batterie, du pianiste romain Antonio Farao et de Darryl Hall à la contrebasse, Lockwood livre ici des improvisations inspirées comme jamais. Pas de fioritures, juste du jazz, rien que du jazz passé au filtre du swing pur et dur (la rythmique Ceccarelli/Hall est à tomber) et qui rappelle la beauté de cet instrument finalement assez rare au jazz : le violon. Trois mois après ce beau disque, Didier Lockwood meurt brutalement le 18 février 2018 d'une crise cardiaque à Paris quelques heures après avoir donné un concert... © DP/Qobuz
Lire plusEntre les deux, son cœur balance, entre jazz et rock, entre violon et composition, entre peinture et écriture, entre direction d’école et direction d’orchestre, Didier Lockwood est insatiable, passionné, fonceur. Depuis quarante ans, ses improvisations ont fait vibrer la scène jazz internationale. Un parcours atypique. L’histoire d’un gamin de Calais (né en 1956) qui voulait être violoniste comme son père et se retrouve propulsé, adolescent, dans le groupe rock mythique Magma (1974).
Remarqué à 21 ans par Stéphane Grappelli, il démarre une carrière de soliste international en se produisant au Carnegie Hall de New York auprès de Dave Brubeck dont il avait appris le Take Five en l’écoutant sur la bande son diffusée dans les écouteurs de l’avion. Didier Lockwood, c’est un parcours exceptionnel jalonné de hauts, de bas, et surtout de rencontres, Christian Vander, Michel Petrucciani, Yehudi Menuhin, Barbara, Claude Nougaro, Richard Bohringer, Martial Solal et Caroline Casadesus, qui a été sa femme. Avec elle, fille du chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus et petite-fille de la comédienne Gisèle Casadesus, il a partagé l'affiche pendant quatre années dans le spectacle musical Le Jazz et la Diva, se terminant avec un triomphe à Cannes, au Palais des Festivals et des Congrès, le 20 juillet 2008 (nommé aux Victoires de la musique 2006). Eclectique, cet ancien « pur produit de conservatoire » joue désormais avec de grands orchestres classiques et des formations de jazz; il compose pour le cinéma comme pour la danse contemporaine. Son goût pour l’improvisation ne s’est pas émoussé avec le temps, loin de là. Didier Lockwood s’emploie maintenant à le transmettre – à le raconter mais aussi à l’enseigner au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL), l’école qu’il a fondée à Dammarie-les-Lys.
Son succès ne s’est jamais démenti, il est récompensé par une Victoire de la musique en 1985, un Disque d'or, et reçoit en 2003 la Légion d'honneur. Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacle « Omkara » réalisé avec le chorégraphe indien Raghunath Manet, danseur de Bharata Natyam, compositeur et joueur de vinâ. Il est également célèbre pour ses solos des « mouettes », démonstrations d'effets électroniques pour violon solo, qui agace tant le métier et enchante les publics du monde entier. Il est chargé de la vice-présidence du Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement, le 19 octobre 2005, par les deux ministres français de la culture et de la communication, et de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le 16 janvier 2012, il remet au Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand un rapport relatif à une mission de réflexion dont la conduite lui a été confiée. Les Conservatoires de France et l'Union nationale des directeurs de conservatoire (UNDC) se positionnent fermement contre ce rapport en en pointant ce qu'ils appellent « les contradictions et les erreurs », de même que des « vœux pieux ». Insatiable voyageur, Didier Lockwood ne cesse de jouer partout dans le monde, toujours prêt à conquérir de nouvelle voie (ou de nouvelle voix ?).
Habitué des périples atypiques, il signe en 2016 avec Apesantar un album réellement surprenant pour ne pas dire fascinant, enregistré en une prise directe. On déguste ce disque de jazz fusion d’une traite, comme un space opéra en apesanteur dans lequel il faisait bon se perdre… Un an plus tard, avec Open Doors, retour aux fondamentaux du jazz ! A la tête d’un luxueux quartet composé d’André Ceccarelli à la batterie, du pianiste romain Antonio Farao et de Darryl Hall à la contrebasse, Lockwood livre ici des improvisations inspirées comme jamais. Pas de fioritures, juste du jazz, rien que du jazz passé au filtre du swing pur et dur (la rythmique Ceccarelli/Hall est à tomber) et qui rappelle la beauté de cet instrument finalement assez rare au jazz : le violon. Trois mois après ce beau disque, Didier Lockwood meurt brutalement le 18 février 2018 d'une crise cardiaque à Paris quelques heures après avoir donné un concert... © DP/Qobuz
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The Unique Concert
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 6 nov. 2020
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
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Fasten Seat Belts
Didier Lockwood
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Violinist Didier Lockwood's early MPS recordings were made available in the U.S. by Pausa, but are currently out of print. His 1981 quartet (which als ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Le jeune homme au violon
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 9 oct. 2020
24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
Didier Lockwood Live in Montreux
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez MPS le 30 juil. 1980
24-Bit 88.2 kHz - Stereo -
Apesantar
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Frémeaux & associés le 1 juin 2016
Même s’il est un habitué des périples atypiques, Didier Lockwood signe ici un album réellement surprenant pour ne pas dire fascinant. Enregistré en un ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
The String Summit - One World in Eight
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez MPS le 10 avr. 2015
24-Bit 88.2 kHz - Stereo -
Round About Silence
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Dreyfus Jazz le 14 sept. 1998
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
DLG
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 15 nov. 2019
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
For Stephane (Stéphane Grappelli Centenial)
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Frémeaux & associés le 1 janv. 2008
Après plus de trente années de carrière et plus de trois mille concerts, une décoration de Chevalier de la Légion d’Honneur, et celle d’Officier des A ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
1.2.3.4
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 15 nov. 2019
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Didier Lockwood Group
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 15 nov. 2019
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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Lockwood: Les mouettes, Concerto pour piano et orchestre, Divertimento pour piano et violon "Mr. Casa"
Didier Lockwood
Classique - Paru chez Universal Music Division Decca Records France le 1 janv. 2005
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Tribute to Stéphane Grappelli
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Dreyfus Jazz le 1 janv. 2000
Violinist Didier Lockwood tackled a formidable task by dedicating an entire CD to the legendary violinist Stephane Grappelli, who died just shy of his ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Phoenix 90
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 15 nov. 2019
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Les enfants de la pluie (Bande originale du film)
Didier Lockwood
Bandes originales de films - Paru chez MK2 Music le 17 juin 2003
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16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Open Doors
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Okeh le 24 nov. 2017
Habitué des périples atypiques, Didier Lockwood signait en 2016 avec Apesantar un album réellement surprenant pour ne pas dire fascinant, enregistré e ...
24-Bit 48.0 kHz - Stereo -
Omkara (Live)
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Dreyfus Jazz le 30 avr. 2001
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Waltz Club
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez Universal Music Division Decca Records France le 1 janv. 2006
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Les Années JMS / Best Of
Didier Lockwood
Jazz - Paru chez JMS Productions le 1 janv. 2006
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo