Catégories :
Panier 0

Votre panier est vide

Beirut

L’une des grandes surprises musicales des années 2000, Beirut démarre comme le projet solo du multi-instrumentiste Zach Condon avant de devenir un groupe caractérisé par une impressionnante variété de styles musicaux, mélangeant folk, pop et rock avec des sonorités tziganes, slaves et psychédéliques. N'ayant pas peur d’utiliser une multitude d’instruments différents, les musiciens de Beirut se forgent une discographie unique en son genre à mi-chemin entre The Decemberists et Neutral Milk Hotel.

Petit-fils d’Eddie Condon, chef d’orchestre, guitariste et chanteur de jazz américain, Zach Condon naît en 1986 à Santa Fe, aux Etats-Unis. La musique fait tout de suite partie de son quotidien puisque sa grand-mère est accordéoniste et son père saxophoniste et guitariste. Il commence très tôt à faire lui-même de la musique et apprend seul l’accordéon, le piano, le ukulélé et la trompette, son instrument de prédilection. Pendant son adolescence il enregistre plusieurs albums sous divers pseudonymes, prenant déjà un malin plaisir à mélanger les genres.

A 16 ans, il prend la décision de quitter l’école et s’envole pour l’Europe accompagné de son frère aîné. Il découvre alors les musiques du monde et plus particulièrement celles de l’Europe de l’Est. Il tombe notamment sous le charme des compositions du collectif macédonien Koceani Orkestar et du musicien d’origine yougoslave Goran Bregovic. Après cet inspirant périple, Condon revient aux Etats-Unis et déménage à Albuquerque où il fonde le groupe Opion Somnium. Finalement, en 2006, il signe sur le label New-Yorkais Ba Da Bing! Records et sort son premier album sous le nom de Beirut. Le disque s’intitule Gulag Orkestar et est enregistré avec l’aide de Jeremy Barnes du groupe Neutral Milk Hotel. Grâce à cette pop-folk balkanique de qualité, Zach Condon, à seulement 19 ans, est vite considéré comme un prodige.

Il est ensuite intégré au label anglais 4AD (Blonde Redhead, TV on the Radio…) et s’entoure d’une troupe de musiciens pour démarrer sa première tournée européenne. Il doit malheureusement vite y mettre fin à cause d’un surmenage trop intense et part se reposer à Brooklyn où il s’installe. En 2007, Beirut publie successivement les EP Lon Gisland puis Pompeii et enfin Elephant Gun sur lequel le groupe livre sa version du Moribond de Jacques Brel. La même année sort le deuxième album studio du groupe, The Flying Club Cup, à travers lequel Zach Condon rend hommage à la France et déclare son amour pour ce pays. La tournée de ce disque lui permettra notamment de fouler la scène de l’Olympia.

2009 est ensuite l’année de la sortie des EP March of the Zapotec et The Real People, qui seront ensuite suivis, deux années plus tard, par l’album The Rip Tide. Une période difficile s’ensuit pour Zach Condon qui doit faire face à des problèmes de santé ainsi qu’à un divorce. C’est ainsi qu’il faudra attendre 2015 pour enfin pouvoir mettre les mains sur le quatrième album No No No dans lequel l’espiègle artiste transforme une nouvelle fois ses expériences balkanico-mexicaines folkloriques en géniales miniatures pop de haute volée. © LG/Qobuz

Discographie

17 album(s) • Trié par Meilleures ventes

Mes favoris

Cet élément a bien été <span>ajouté / retiré</span> de vos favoris.

Trier et filtrer les albums