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Beethoven - Organ Perspectives

Maria-Magdalena Kaczor

Classique - Paru le 4 juillet 2023 | Aeolus

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Beethoven - Organ Perspectives (5.1 Version)

Maria-Magdalena Kaczor

Classique - Paru le 4 juillet 2023 | Aeolus

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Virtuose Orgel

Wolfram Gehring

Classique - Paru le 20 août 2021 | haenssler CLASSIC

On avait quelque peu oublié Wolfram Gehring, connu notamment pour avoir inauguré les orgues Allen d'un grand nombre d'églises aux quatre coins de l'Allemagne. Passé sous les radars depuis plusieurs années, l'organiste de Cologne s'était pourtant illustré comme un excellent ambassadeur de l'orgue moderne – son enregistrement en 1973 du Chemin de la Croix de Marcel Dupré avait durablement marqué les esprits. La réédition, près de quarante ans plus tard, de l'album « Virtuose Orgel » est l'occasion de savourer cette madeleine musicale, malheureusement aussi agréable que courte en bouche. Résumé à la seule Symphonie pour orgue n° 5 de Charles-Marie Widor, et au dernier mouvement, Final-Allegro, de la Symphonie n° 1 en ré mineur de Louis Vierne, cet ancien LP, publié sur le label Laudate et reproduit ici à l’identique, donne un petit air de déjà-vu, les deux pièces étant devenues de vrais passages obligés – le titre de l'album « Virtuose Orgel » suppose aisément que l’on ne va de toute façon trouver aucune rareté ici. Bien capté sur l’instrument de St. Lucia Kirche de Stolberg, Wolfram Gehring pourra séduire les mélomanes adeptes avant tout de clarté, même s’ils n’y trouveront pas le panache luxuriant et les phrasés aériens d’un Daniel Chorzempa (Philips). C'est indéniablement virtuose, propre et d’une grande maîtrise, et Gehring y montre sans nul doute la variété des registrations de son instrument. © Pierre Lamy/Qobuz
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Duruflé: Complete Organ Works

Thomas Trotter

Classique - Paru le 11 juin 2021 | Kings College Cambridge

Hi-Res Livret
Vous ne connaissez pas encore la musique pour orgue de Maurice Duruflé ? Écoutez tout de suite le Prélude sur l'Introït de l'Épiphanie, Op. 13 de 1961 : en deux minutes, le compositeur s’y résume tout entier. Une mélodie presque circulaire, large et généreuse, se déploie au détour de registrations magiques et automnales. Où se trouve-t-on ? Cette musique respire le passé. Un récit avec cromorne d’un Couperin remis au goût du jour ? Une improvisation très chromatique de Johann Sebastian Bach ? Non, il s’agit bien de Maurice Duruflé, qui fond dans l’harmonie moderne d’un Ravel les mélismes et les respirations du chant grégorien. Et cette synthèse de génie, de laquelle naîtra également la magique Messe cum jubilo Op. 11 (1966), donne cette musique hors du temps. Que cette musique soit si brève, tout comme le corpus du compositeur qui aura détruit nombre d’esquisses et de compositions achevées, ajoute à l’intensité de l’instant. Homme d’églises, et de tradition chrétienne, Maurice Duruflé était d’une exigence redoutable envers lui-même, à l’instar de son maître en composition Paul Dukas plusieurs décennies plus tôt. L’œuvre de Duruflé se compose de quatorze opus uniquement, qui ne se distinguent pas par leur longueur ! Le sens coloriste de Duruflé éclate partout, et l’étonnant Prélude de la merveilleuse Suite Op. 5 en reste l’un des témoins les plus significatifs. L’incipit, terrifiant, à la manière d’un film d’épouvante, se mue progressivement en un thrène psalmodique, pour se terminer en une méditation sur la vie terrestre, vue du paradis. De tempo relativement modéré, Thomas Trotter déploie un sens de la gradation particulièrement époustouflant dans cette page, assurément l’un des moments les plus intenses du catalogue de Maurice Duruflé. Tout au long de cet album, Thomas Trotter – organiste anglais né en 1957, dont l’imposante discographie Decca doit être impérativement réévaluée – déploie en réalité des trésors de musicalité et surtout de sensibilité. Si ses orgues ne déploient pas des timbres aussi merveilleux que ceux des instruments de l’Abbatiale Saint-Ouen (Rouen) ou de Saint-Etienne du Mont (Paris), Trotter est réellement prodigieux, par son art de la structure d’une part, et plus encore par son sens du récit et de la respiration propre à Duruflé. Poignant, tout simplement. © Pierre-Yves Lascar/Qobuz
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Bach : Trios pour clavier et violon

Freddy Eichelberger

Classique - Paru le 6 novembre 2020 | L'Encelade

Hi-Res Livret Distinctions 4F de Télérama
Johann Sebastian Bach (1685-1750) compose les six Sonates pour clavier et violon alors qu’il est au service du prince Léopold de Cöthen (1717-1723), une période pendant laquelle il se concentre sur l’écriture de musique instrumentale profane. Ces œuvres ne sont pas écrites comme des sonates pour instrument mélodique et basse continue réalisée au clavier comme c’était généralement le cas à l’époque. Au contraire, Bach compose ces six sonates comme des œuvres à trois voix, de pures sonates en trio. Une voix est attribuée au violon et deux aux deux mains du clavier ce qui confère à leur écriture une étonnante profondeur contrapuntique. La présente relecture de ces sonates pour clavier et violon s’accompagne d’une proposition de voyage organologique. Les six sonates ont été décomposées en trois duos qui ont été chacun enregistré sur un couple orgue-violon différent, tout en gardant une unité stylistique avec les types d’instruments que connaissaient et jouaient Bach. Les trois orgues sont d’esthétiques d’Allemagne orientale ; les facteurs des violons dont sont inspirés les instruments enregistrés sont contemporains de Bach. Ce programme propose également une "septième" sonate pour clavier et violon (BWV 1028) qui est beaucoup plus connue dans sa version avec viole de gambe. Le programme inclut également deux sonates pour violon et basse continue moins connues de Bach et inspirées du style italien, ce qui permet à l’auditeur de mieux appréhender la différence entre les deux types d’écriture. Freddy Eichelberger a également choisi d’introduire les œuvres pour clavier et violon par des pièces d’orgue solo à la manière de préludes, qui permettent de mettre en lumière la sonorité de chacun des instruments. Ce coffret célèbre trente années de complicité musicale entre Odile Edouard et Freddy Eichelberger. Trois sites ont ainsi été sélectionnés principalement pour leurs qualités : l’église Saint-Louis de Saint-Etienne (Haute-Loire), le Temple de Boudry (Suisse) et le Temple du Foyer de l’Âme (Paris). © L'Encelade
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Schumann : Complete Works for pedal piano or organ

Daniel Beckmann

Classique - Paru le 2 avril 2020 | Aeolus

Hi-Res Livret
VIDÉO EN BONUSLa première collaboration d'Aeolus avec l'organiste de la cathédrale de Mayence Daniel Beckmann nous mène à un orgue de Bernhard Dreymann, qui vient d'être restauré dans sa splendeur d'antan: l'orgue de l'église St Ignace de Mayence. L'instrument, construit en 1837 au début de la période romantique, a été salué par le compositeur Christian Heinrich Rinck comme exemplaire pour la facture d'orgue d'alors et s'inscrit exactement dans le temps ou Robert Schumann compose ses œuvres pour piano-pédalier ou orgue. Au moment où Robert Schumann composa ses études, esquisses et fugues écrites pour piano-pédalier à Dresde en 1845, l'orgue était dans l'ombre dans la plupart des pays européens. Clara écrit dans son journal à propos de l'achat d'un clavier de pédale chez les Schumann : « Le 24 avril [...] nous avons reçu une pédale sous notre piano [...]. Robert a trouvé le plus grand intérêt pour l'instrument et a composé quelques esquisses et études pour piano-pédalier, des nouveautés qui seront certainement bien accueillis. » Dans l'une des premières critiques des fugues B-A-C-H, l'organiste de la cathédrale de Magdebourg, August Gottfried Ritter, écrit : « Quiconque connaît Robert Schumann ne sera pas surpris par une telle phrase. Un compositeur si profond, profondément hostile à toutes sortes d'effets superficiels, devait être attiré par l'instrument si étroitement lié à son être intime et le trouver le plus approprié pour exprimer ses pensées. » Schumann lui-même était convaincu que les fugues sont, comme il le dit dans une lettre, « ...un travail qui, je crois, peut survivre à mes autres compositions le plus longtemps ».Avec son grand nombre de jeux de fond et des diverses possibilités de gradations dynamiques qui en résultent, l'orgue de Mayence est prédestiné à l'enregistrement de ces trois cycles. (Aeolus)
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Nicolas de Grigny, Nicolas Lebègue: Écrire le temps

Nicolas Bucher

Classique - Paru le 20 mars 2020 | HORTUS

Hi-Res Livret Distinctions 5 de Diapason
« [...] le travail effectué par Dominique Vellard et Nicolas Bucher est remarquable. Dans l'espace acoustique exceptionnel de l'abbatiale de la Chaise-Dieu, l'ensemble Gilles Binchois et l'orgue participent à la même action grâce à de secrètes connivences de tempo, d'allure, de caractère. [...] Nicolas Bucher livre une interprétation longuement méditée du chef-d'œuvre de Grigny. Mis à part les dialogues et l'offertoire où la brillance s'impose d'elle-même, son approche est essentiellement méditative. La richesse polyphonique des fugues, le lyrisme des récits, la truculence des pièces de caractère en sont aucunement bridés mais mis au service d'une dimension sacrée que le plainchant rappelle à chaque instant. Il y aurait là une version absolument convaincante dans son genre si l'orgue de la Chaise-Dieu ne souffrait pas d'une certaine fausseté des jeux à bouche et de défauts d'attaque qui nuisent à sa plénitude. [...]» (Diapason, avril 2020 / Vincent Genvrin)
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Saint-Saëns:Symphony No.3 Poulenc:Organ Concerto-Live

Iveta Apkalna

Classique - Paru le 6 mars 2020 | BR-Klassik

Hi-Res Livret Distinctions 5 de Diapason - 5 étoiles de Classica
« Ce disque constitue le "testament français" de Mariss Jansons, disparu huit mois plus tard. Une remarque préalable : [...] on approfondit aujourd’hui plus que jamais l’art de Saint-Saëns. C’est vrai chez Jansons [...]. Ici, un soin minutieux est porté à la restitution de toutes les voix, et particulièrement des parties de vents. Avec cela, la texture générale reste transparente, même dans les moments les plus puissants du finale, de sorte que la Symphonie "avec orgue" perd son caractère de monument académique. L‘orgue, comme il se doit, n’est pas traité en soliste mais s’intègre parfaitement à l’orchestre et ne parade pas. Le Concerto pour orgue de Poulenc avait été conçu comme une œuvre de chambre pour l’orgue de salon de la princesse de Polignac, mais il est évident que la partition, éloquente et souvent grandiose, sonne mieux avec un effectif plus large. Jansons joue ici la carte du grand style symphonique et le résultat est impressionnant. La Lettone Iveta Apkalna [... ]se trouve sur la même longueur d’onde que le chef, ouvrant de grandioses pleins jeux mais ménageant aussi de délicates pauses mélodiques dans les mouvements calmes.» (Classica, avril 2020 / Jacques Bonnaure)
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French Virtuoso Organ Music

Gillian Weir

Classique - Paru le 1 novembre 2019 | Decca

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Widor : The Complete Organ Works

Joseph Nolan

Classique - Paru le 9 août 2019 | Signum Records

Livret
L'organiste britannique Joseph Nolan a réalisé une très belle intégrale de l'œuvre pour orgue de Widor sur trois orgues français, tous construits par Cavaillé-Coll et aussi somptueux les uns que les autres : ceux de La Madeleine à Paris, principalement pour les symphonies, de Saint-Sernin à Toulouse et de Saint-François de Sales à Lyon pour les autres opus. L’œuvre de Widor ne se résume pas à l'excitante toccata de la Cinquième symphonie, même si cette page – hommage bouleversant de la France romantique à l'esprit de Johann Sebastian Bach – marque durablement par son ton lumineux. À rebours d'un Daniel Chorzempa, interprète fougueux et avant tout coloriste (Philips), Joseph Nolan adopte des tempos mesurés, tranquilles, surexposant l'aspect architecturé des œuvres de Widor, né en 1844 – la même année que Rimski-Korsakov – et décédé en 1937, la même année que Ravel, Pierné et Roussel.Le cœur de l'œuvre pour orgue de Widor se trouve très certainement dans ses dix symphonies, composées entre 1872 et 1900. Elles forment un pont passionnant entre Mendelssohn et Messiaen, entre l'Empire et la Troisième République. La proximité de Widor pour l'orgue était immédiate ; issu d'une famille de facteur d'orgues, il a très tôt montré ses dispositions pour l'instrument. Toute l'écriture de Widor montre un musicien d’un sacré tempérament à la virtuosité dionysiaque qui ne peut laisser indifférent. Avec cette réédition en coffret des volumes parus séparément au fil des dernières années, Signum Classics – dont Joseph Nolan est l'un des artistes les plus importants – offre une belle occasion à tout auditeur de se replonger dans un univers négligé en dehors des concerts d'orgue. © Pierre-Yves Lascar/Qobuz
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Bach : Organ Works, Vol. 3

Masaaki Suzuki

Classique - Paru le 2 août 2019 | BIS

Hi-Res Livret Distinctions 5 de Diapason - 5 Sterne Fono Forum Klassik
« Est-ce parce qu'il a dirigé toutes les cantates de Bach que Masaaki Suzuki, lorsqu'il joue le même compositeur à l'orgue, donne une revigorante impression de fraîcheur, de liberté, de nouveauté ? [...] pour donner à tel Prélude l'allure d'un chœur d'ouverture [...] il faut être véritablement et profondément... organiste, et Suzuki l'est au plus haut point. [...] le programme mêle des pages d'époque et de style complètement différents [...] En animant le Prélude et Fugue, BWV 546 du souffle puissant d'un chœur de Passion, Suzuki livre l'une des meilleures interprétations de cette œuvre colossale. [...] » (Diapason, octobre 2019 / Vincent Genvrin)
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Michel Boédec : #1653

Michel Boédec

Classique - Paru le 24 juillet 2019 | Lanvellec Editions

Hi-Res Distinctions 5 de Diapason
« C'est un objet discographique un peu étrange que propose Michel Boédec, avec la complicité de la très jeune et talentueuse organiste Alma Bettencourt. La légende de saint Brandan en est le fil rouge, suscitant compositions et improvisations dédiées à l'orgue de Lanvellec. Cet instrument construit en 1653 — d'où le titre de l'album —, se voit utilisé comme "générateur de sons", selon les propres mots du compositeur. [...] Avec une gourmandise non dissimulée, Michel Boédec convoque ce que la vénérable tuyauterie restaurée par Bartolomeo Formentelli engendre de transitoires, souffles et râles divers. [...] c'est en malaxant des matériaux hétérogènes (chants et danses folkloriques, grégorien...) dans le chaudron de son propre style que celui-ci parvient à ses fins expressives, avec la joie innocente d'avoir marié d'amour la carpe et le lapin. » (Diapason, novembre 2019 / Vincent Genvrin)
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Bonelli : Complete Keyboard Music

Federico del Sordo

Classique - Paru le 28 juin 2019 | Brilliant Classics

Hi-Res Distinctions 5 de Diapason
Brillant Classics poursuit l’enregistrement de la littérature italienne pour clavier avec ce nouvel album consacré à Aurelio Bonelli, compositeur né à Bologne vers 1569 dont on a gardé trace d'une activité de peintre : au couvent de San Michele in Bosco trône une fresque devenue célèbre qu’il a réalisée avec son maître Agostino Carracci. On sait qu’il fut organiste à Milan puis à Bologne où il reprit le poste d’Adriano Banchieri. Son recueil pour orgue publié à Venise en 1602 est constitué d’une collection de "ricercar, i canzone et toccata" et de "dialoghi" (madrigaux à huit voix,), qui évoquent l'écriture de Frescobaldi dans une moindre complexité, auxquels Bonelli donne des noms tirés de la mythologie ou de récits populaires. Ces pièces, qui ne sont pas dédiées à un clavier en particulier, peuvent être jouées aussi bien à l’orgue comme au clavecin, ce que fait Federico del Sordo dans cet album. Les trois principaux types de clavier pratiqués à l'époque sont ici illustrés : orgue, clavicorde, clavecin. L’organiste joue sur l’orgue du couvent des Bénédictines de San Magno à Amélia dans la province d’Ombrie. La partie la plus ancienne de cet instrument rare date des années 1500. © Qobuz/GG
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Rădulescu : Works for Organ & for Cello

Christoph Maria Moosmann

Classique - Paru le 3 mai 2019 | Mode Records

Distinctions 5 de Diapason
« Un grand album tout entier consacré à Horatiu Radulescu (1942-2008), le père roumain de la musique spectrale. Musique souvent hiératique, intérieure, aux récurrences rituelles, aux textures élaborées, qui varie les effectifs et les présentations avec un raffinement qui va pourtant droit à l'essentiel, et jusqu'au dénuement. Oserons-nous avouer qu'en dépit de l'intérêt des pièces pour orgue magnifiquement rendues par Christoph M. Moosman, le duo entre le violoncelle de Catherine Marie Tunnell et le trombone de Stanley Clark nous a davantage émus ?» (Diapason, février 2020 / Paul de Louit)
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J.S. Bach : The Complete Works For Keyboard, Vol. 2 / Part 1 - Towards the North (Vers le Nord)

Benjamin Alard

Classique - Paru le 12 avril 2019 | harmonia mundi

Hi-Res Livret Distinctions 5 Sterne Fono Forum Klassik - 5 étoiles de Classica
Semblable au long voyage à pied qui fit cheminer Bach d’Arnstadt à Lübeck, soit quatre cents kilomètres, pour y rencontrer Buxtehude en 1705, la route est encore longue pour le claveciniste-organiste Benjamin Alard qui a entrepris pour harmonia mundi l’enregistrement intégral des œuvres de Johann Sebastian Bach pour claviers. Organiste de l’Église Saint-Louis-en-l’Ile, à Paris, le jeune musicien s’est rapidement imposé comme l’un des plus passionnants interprètes de Bach à l’heure actuelle. Dans ce deuxième volume thématique intitulé « Vers le Nord », il démontre avec une belle éloquence combien l'expérience nord-allemande du jeune Bach s'est révélée inestimable ; le regard attentif sur les œuvres des grands maîtres de l'orgue et l'appétence pour tous genres de musique ont alors su élargir les fondements stylistiques de son écriture pour le clavier. Le large éventail des œuvres présentées, augmenté de pièces de Buxtehude, Reincken et Pachelbel illustre de façon exemplaire la maîtrise d'un maître en devenir. Benjamin Alard est un remarquable interprète de la musique française pour clavier, mais il demeure totalement fasciné par celle de Bach auquel il revient sans cesse. Son projet extraordinaire englobera donc toutes les œuvres pour orgue et celles pour clavecin de Johann Sebastian Bach, accompagnées d’une vaste série de pièces de ses contemporains dans le but de mieux cerner l’évolution et le contexte historique du compositeur. Présentée de manière didactique, cette intégrale raconte aussi la vie de Bach tel une docu-fiction musicale. Ce deuxième volume confirme le sérieux et la haute qualité de cet interprète qui se hisse sans peine aux côtés de ses glorieux aînés. © François Hudry/Qobuz
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Bach to the future

Olivier Latry

Classique - Paru le 22 mars 2019 | La Dolce Volta

Hi-Res Livret Distinctions 5 de Diapason - 4F de Télérama - Gramophone Editor's Choice
Pour son premier album sur La Dolce Volta, Olivier Latry s’est lancé le défi d’enregistrer la musique de Johann Sebastian Bach. Cet enregistrement réalisé sur les grandes orgues Cavaillé-Coll de Notre-Dame de Paris dont il est le titulaire depuis trente-trois ans, suscite un certain nombre d’interrogations passionnantes car selon Olivier Latry, « il faut se nourrir du passé pour se projeter dans l’avenir ». "Je voulais imaginer comment la musique de Jean-Sébastien Bach pouvait passer les siècles au-delà de toute contingence musicologique. Faire quelque chose qui soit vraiment aux antipodes de mes précédents albums, et essayer de remettre en phase l’instrument et la musique. Ma démarche met en lumière plusieurs paradoxes : le fait d’interpréter des œuvres clé du protestantisme dans l’un des lieux les plus emblématiques du catholicisme, tout d’abord, mais aussi de les restituer sur un instrument pour le moins éloigné de la facture baroque et classique. Tout cela pose en effet question. Toutefois, la plus importante interrogation demeure, à mes yeux, celle de l’authenticité en musique. Je vous avoue que ce concept me paraît bien souvent un leurre…. Jouer Bach dans ce contexte implique, donc, de trouver un nouvel équilibre afin de préserver l’esprit et la lettre de la musique. L’un ne va pas sans l’autre. Tout interprète joue avec les instruments de son temps et celui dont je dispose, ici, à Notre-Dame, est exceptionnel. Il ne peut et ne doit pas lutter contre le passé, mais au contraire l’assimiler pour mieux s’en inspirer puis trouver son chemin personnel. Ce n’est pas d’authenticité qu’il faudrait parler, mais plus sobrement, de sincérité." © La Dolce Volta
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Widor : Organ Symphonies Nos. 5, 6, 8-10

Christian Schmitt

Classique - Paru le 15 mars 2019 | CPO

Livret
« Un orgue pour Michel-Ange », se serait exclamé Charles-Marie Widor en découvrant l’orgue Cavaillé-Coll de l’abbatiale Saint-Ouen de Rouen, achevé en 1890, et qui nous est parvenu dans le plus parfait état d’origine qui se puisse imaginer. Le célèbre facteur avait d’ailleurs intégré dans son opus des éléments plus anciens d’un orgue Crespin Calier de 1630, créant ainsi un instrument d’une immense richesse de sonorités, allant du baroque au romantique tardif. Et la Symphonie n° 9 « Gothique » de Widor est même dédiée à cet orgue ! On entend donc ici cette œuvre monumentale sur le chef-d’œuvre qui l’a inspiré, un touchant retour aux sources sonores originales. En plus de la Neuvième, on pourra découvrir la Cinquième dont la Toccata finale est sans doute le moment le plus connu de tout l’œuvre de Widor, ainsi que la Sixième, elle aussi conçue en cinq mouvements, toutes deux aux éclats vraiment symphoniques. La Huitième, la Neuvième et la Dixième ferment le cycle de dix symphonies pour orgue de Widor, qui s’était attelé à ce travail de 1887 à 1900, avant de s’orienter vers d’autres genres musicaux – tout en continuant son immense carrière de soliste international jusqu’à la fin de sa longue vie, et bien sûr son sacerdoce d’enseignant puisqu’il fut le maître d’orgue de Louis Vierne, Albert Schweitzer, Charles Tournemire et Marcel Dupré, ainsi que le professeur de composition d’Arthur Honegger, Edgar Varèse et Darius Milhaud. On reconnaît dans sa griffe l’influence évidente de César Franck à qui il succéda au Conservatoire de Paris, moins sans doute aussi celle de Saint-Saëns dont il fut l’assistant pendant ses années de formation. Le Cavaillé-Coll de Rouen est vraiment l’un des plus extraordinaires instruments de cette époque ; la musique de Widor est taillée à la perfection pour ses mille facettes. © SM/Qobuz
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Bach : Concertos for Organ and Strings

Les Muffatti

Classique - Paru le 22 février 2019 | Ramée

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Nous connaissons au moins cinq concertos pour orgue solo de Johann Sebastian Bach, mais nous n’avons conservé aucun concerto pour orgue avec accompagnement orchestral qu’il ait réellement composé lui-même. Parmi les plus de 200 cantates qu’il a écrites, 18 présentent un orgue obligé, qui est utilisé en soliste dans certains airs, mouvements de chœur et sinfonias. Les plus remarquables datent de 1726 : entre mai et novembre de cette année, Bach composa six cantates où l’orgue tient une partie soliste importante. Il s’agit pour la plupart d’arrangements de mouvements de concertos perdus pour hautbois ou pour violon, composés à Weimar ou à Köthen. Nous ne savons pas précisément pourquoi Bach composa tant de cantates avec orgue obligé sur une si courte période. Il est possible que leur origine doive être cherchée à Dresde, où Bach donna un concert d’orgue en 1725, sur le nouvel instrument Silbermann de l’église Sainte-Sophie. Certains musicologues pensent qu’il joua notamment des concertos pour orgue ou au moins quelques versions antérieures des sinfonias avec orgue obligé des cantates de 1726, pour faire la démonstration des possibilités de l’instrument. Sur la base des cantates et des concertos pour violon et pour clavecin précités, il est tout à fait possible de reconstruire des concertos en trois mouvements pour orgue et cordes. Nous espérons ainsi faire revivre la musique que Bach interpréta peut-être à Dresde en 1725 ! © Ramée/Outhere Music« [...] L'exubérance du tableau repose ici sur un travail extrêmement cadré des timbres, des accents, du profil de chaque mouvement. Alors tout tombe dans les plis, malgré l'alliance notoirement délicate d'un orgue et d'un orchestre. Une telle qualité d'échange serait impossible avec un instrument de tribune : celui de la manufacture Thomas pour l'église de Bornem, en Belgique, est placé au sol mais d'une richesse de timbres et d'une ampleur bien en situation. Le toucher de Bart Jacobs y fait des merveilles, le seize pieds donne au tutti une assise épatante. [...] Prodiges de toucher et modèle de retouches, on en redemande. » (Diapason, avril 2019 / Gaëtan Naulleau)
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Titelouze : Les Messes retrouvées

Les Meslanges

Classique - Paru le 25 janvier 2019 | Paraty

Hi-Res Livret Distinctions Diapason d'or - 5 étoiles de Classica
Fin novembre 2016, le musicologue Laurent Guillo découvre à la Bibliothèque de Fels à l’Institut Catholique de Paris un recueil de vingt-six œuvres musicales du début du XVIIe siècle, parmi lesquelles figurent quatre messes en musique de Jehan Titelouze (1563- 1633), organiste de la cathédrale de Rouen de la fin du XVIe siècle à sa mort, considéré comme le fondateur de l’école d’orgue française. La découverte de ces messes imprimées en 1626 vient élargir considérablement le répertoire sacré à la charnière de la Renaissance et de la période baroque. Deux sont à quatre voix (Missa in ecclesia, Missa votiva) et deux à six voix (Missa simplici corde, Missa cantate). L’ensemble Les Meslanges, sous la direction de Thomas Van Essen et Volny Hostiou, a entrepris de les « recréer » en deux disques dans la continuité de ses programmes précédents remarqués par le public et la critique. © Paraty« On ne connaissait de Titelouze que deux recueils essentiels pour orgue, auxquels s'ajoutent désormais quatre messes de 1626. Les Meslanges en dévoilent deux, magistrales. [...] On ne pouvait espérer lecture historiquement mieux informée. [...] Thomas Van Essen associe volontiers voix et instruments : chaque chanteur se voit doublé d'un cornet, d'un trombone ou d'un serpent. [...] Si Van Essen préfère éviter le recours à l'orgue dans la polyphonie vocale, celui-ci surgit avec splendeur pour l'hymne Pange lingua (1623) et le Magnificat secundi toni (1626), donnés en alternatim. François Ménissier touche avec délicatesse et raffinement les versets impairs, tandis que les pairs sont clamés en faux-bourdon (d'après les Octo cantica de Bournonville, 1614). Réjouissance de l'esprit et envoûtement des sens sont ainsi au rendez-vous. » (Diapason, avril 2019 / Denis Morrier)
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Pachelbel : Complete Keyboard Music, Vol. 3

Simone Stella

Classique - Paru le 28 décembre 2018 | Brilliant Classics

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