Rencontre exclusive avec le grand compositeur japonais, aussi impressionnant dans ses musiques de films que sur le territoire de la musique électronique, de la pop, de la bossa nova ou du classique.

Touche à tout de génie, aussi à l’aise dans les sphères électroniques qu’en terrain pop, rock, world, new-wave, classique, bossa ou même cinématographique (ses partitions pour Furyo, Le Dernier Empereur, Talons aiguilles et plus récemment The Revenant et Nagasaki: Memories Of My Son ont marqué les esprits), Ryuichi Sakamoto n’a jamais perdu son âme. Son sens aigu de la mélodie et du beau se retrouve dans tous ses travaux, du plus commercial au plus expérimental. Bref, il n’y évidemment pas que le tubesque thème de Furyo dans la vie du compositeur japonais aujourd’hui âgé de 64 ans. Un musicien atypique ayant croisé le fer avec des gens aussi divers que David Byrne, Caetano Veloso, David Sylvian, DJ Spooky, Bill Frisell, Brian Wilson, Youssou N’Dour, Robert Wyatt, Iggy Pop, Arto Lindsay, Bill Laswell, Alva Noto, Hector Zazou, Thomas Dolby, Cesária Évora, Amon Tobin, la liste est sans fin… De passage au Festival du Film de Gand en Belgique où il recevait un prix pour l’ensemble de son œuvre, Ryuichi Sakamoto revient sur sa relation au 7e Art, sa fascination inébranlable pour Claude Debussy, son éclectisme insatiable ainsi que sur son nouveau rapport à la musique, deux ans après avoir vaincu un cancer.

Ryuichi Sakamoto : interview Qobuz

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