Percussion persane, le zarb est la voix de Keyvan Chemirani depuis toujours. Régulièrement en résidence à la Fondation Royaumont où il se produira le 25 août, il revient sur son parcours, sa philosophie de la fusion musicale et son rapport au zarb.

Maître du zarb. Non, Keyvan Chemirani n’est pas un prince de l’étrange, mais l’un des plus réputés joueurs de cet instrument de percussion originaire d'Iran baptisé zarb. Chez les Chemirani, on est zarbiste de père en fils. Mais pour Keyvan, la musique ne se limite guère à la tradition certes qu’il chérit et magnifie au fil de ses projets. Logiquement, elle est aussi, et peut-être avant tout, synonyme de partage. Partage dans le temps et l’espace. Ainsi, Keyvan Chemirani, seul ou au sein du Chemirani Trio, avance sur les terres de la musique persane ou grecque, du jazz ou du slam, de la musique contemporaine ou improvisée et de tant d’autres textures sonores. Sur son chemin, des musiciens aussi divers qu’Omar Sosa, Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Renaud Garcia Fons, Sylvain Luc ou bien encore Juan Carmona pour n’en citer que quelques-uns… Depuis plusieurs années, Keyvan Chemirani entretient une relation privilégiée avec la Fondation Royaumont. Concerts, rencontres et résidence, la sublime abbaye édifiée au XIIIe siècle par Saint Louis est l’antre rêvée pour prendre le temps – denrée de plus en plus rare – de faire vivre ce zarb. Le temps d’un podcast, Keyvan Chemirani revient sur les particularités de son instrument méconnu du grand public, son parcours personnel de percussionniste atypique et sa relation à Royaumont où il se produira dimanche 25 août, lors d’un programme intitulé Le rythme et la grâce Le Trio Chemirani (Djamchid Chemirani, Bijan Chemirani et Keyvan) se produiront avec Stéphane Galland (percussion), Prabhu Edouard (tabla), Vincent Segal (violoncelle) et Socratis Sinopoulos (lira crétoise).

Keyvan Chemirani : interview vidéo Qobuz

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