Luthiste, guitariste et théorbiste d’exception, Hopkinson Smith impose un peu plus son approche fascinante de la musique de Bach avec ses récents enregistrements des suites qu’il a lui-même transcrites. Rencontre avec un maître des cordes pincées.

Luth, théorbe, guitare… Depuis les années 70, il est l’un des maîtres incontestés des cordes pincées en territoire baroque ou Renaissance. Un maître ayant opté depuis désormais pas mal de temps pour le travail solitaire. Est-ce un moyen pour Hopkinson Smith, une voie peut-être, pour toucher, avec encore plus de justesse, la vérité des œuvres interprétées ? Après les sonates, les partitas et les suites n°4, 5 et 6, le musicien new-yorkais installé en Suisse à Bâle, a récemment complété et terminé son cycle d’enregistrements de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach avec les trois premières suites qu’il a lui-même transcrites pour le théorbe. L’occasion d’évoquer avec cet ancien complice de Jordi Savall au sein d’Hespèrion XX son rapport à la musique de Bach, les raisons de son choix presqu’exclusif pour le répertoire soliste mais aussi sa relation physique aux instruments.

Hopkinson Smith : interview vidéo Qobuz

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Propos recueillis par Marc Zisman

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