Son album Fireflies remporte la Victoire du Jazz : Révélation 2013

Troisième opus pour le jeune Thomas Enhco, 24 ans, qui signe avec ce Fireflies un album personnel, dans la veine des deux précédents : Esquisse (2006) et Someday My Prince Will Come (2009) ; à signaler qu’un album existe, sorti au Japon, Blue In Green.

Pianiste, violoniste, compositeur et chef d’orchestre, le petit fils de Jean-Claude Casadesus aime la musique sans distinction de style ou de genre. Le jazz est une manière de s’exprimer en toute liberté - l’improvisation est son royaume – mais n’est pas son obsession. Ces « lucioles » (Fireflies) viennent confirmer ce musicien original sur une scène jazz déjà bien occupée par des pianistes « vingtenaires » : Tigran Hamasyan, Yaron Herman, Shaï Maestro, Paul Lay, Armel Dupas, Tony Tixier, Gregory Privat. Thomas Enhco a la culture classique affirmée. Après des années d’étude du violon et du piano (au CMDL, l’école de Didier Lockwood, son beau-père, puis au CNSMDP, Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris), Thomas Enhco se distingue par une virtuosité contenue et une grande finesse de doigté. Il dispose, et c’est un réel atout, d’un trio rodé, fidèle, soudé, constitué de Chris Jennings à la contrebasse et Nicolas Charlier à la batterie. Le répertoire repose sur ses compositions personnelles à l’exception de la rêverie de Schumann, la Traümerei, dont il donne un joli point de vue. Avec son trio et à l’occasion de cet album, il se voit attribuer la Victoire du Jazz « Révélation 2013 » lors du festival Jazz à Vienne.

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