Adoubé par Paul Weller et Iggy Pop, le groupe de Christophe Vaillant embarque avec lui le chanteur australien Maxwell Farrington pour un magnifique trip de pop sophistiquée à la Divine Comedy. Féérique, dandy et hors du temps.

En 2019, le SuperHomard signait une merveille intitulée Meadow Lane Park. Piloté par l'Avignonais Christophe Vaillant, ce groupe ovni prouvait qu’il savait digérer ses passions sixties. Ses BO géniales, sa pop solaire, ses mélodies à tomber, cette insouciance de façade, les partitions de John Barry, Ennio Morricone ou Burt Bacharach et les disques de The Association, des Beach Boys et de The Left Banke. Mais la musique très référencée de ce SuperHomard n’est pas pour autant celle de copistes bornés. Car même si on y trouve des ressemblances avec Bertrand Burgalat, les High Llamas, Stereolab, Saint Etienne, Dorian Pimpernel, Forever Pavot et Jacco Gardner, elle possède sa propre identité…

Deux ans après ce Meadow Lane Park, Vaillant épate à nouveau mais en changeant radicalement de cap. Cette fois, son SuperHomard embarque avec lui un petit génie pop australien (de Brisbane) installé en France (à St Brieuc) du nom de Maxwell Farrington. Un étonnant chanteur jusqu'ici inconnu avec lequel il a concocté un périple à ranger entre les univers de Neil Hannon de The Divine Comedy, Scott Walker et Lee Hazlewood.

Maxwell Farrington & Le SuperHomard — We, Us the Pharaohs [OFFICIAL VIDEO]

Talitres

Deux références très typées qui, si elles situent avec précision le terrain de jeu de Once, ne doivent pas masquer l’originalité du projet. Arrangements superbes, instrumentation de goût, mélodies d’une rare finesse, voix grandiloquente à tomber et paroles douces amères comme il faut, ce sans faute pop hors du temps prend toute la production de son époque à contrepied pour être un sommet de dandysme 5 étoiles.

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