Rencontre avec le pianiste chinois à l’occasion de la sortie des Concertos pour piano de Chopin. Un Lang Lang plein d’humilité face à cette étiquette de « phénomène » qui lui colle tant à la peau.

Adulé ou détesté, le nom de Lang Lang semble lié à la vie à la mort à l’appellation de « phénomène ». Les Adidas aux pieds, les cheveux en pétard, la virtuosité barnumesque au bout des doigts, le pianiste chinois agace de nombreux mélomanes. D’autant plus troublant qu’en faisant abstraction de ses enluminures très marketing, Lang Lang impressionne. Pour preuve, l’an passé, lors d’une émission de radio, cette écoute comparée à l’aveugle, entre journalistes français spécialisés qui n’ont jamais été très tendres avec le jeune Chinois, du Concerto pour piano n°1 de Beethoven : la version de Lang Lang avec l’Orchestre de Paris dirigé par Eschenbach remporta, à la stupeur générale, tous les suffrages !

A l’occasion de la sortie de beaux Concertos pour piano n°1 et n°2 de Chopin avec le Philharmonique de Vienne dirigé par Zubin Mehta, Lang Lang évoque son rapport à l’œuvre du compositeur romantique, mais aussi son admiration pour Arthur Rubinstein et Daniel Barenboim.

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