Depuis Jean-Luc Ponty, Baldych est le violoniste le plus intéressant du jazz européen. Par la richesse transculturelle du matériau mis en jeu dans ses compositions, mais aussi par la singularité de son jeu qui dépasse la simple virtuosité technique. Polonais, formé a Katowice puis à Berklee, dans cette chambre imaginaire il réunit un all star scandinave – les Suédois Danielsson (b), Landgren (tb) et Karlzon (p), le Norvégien Neset (sax), le Finnois Pohjola (tp), le Danois Lunden (bat) –pour une séance de trois jours à Berlin. Le jeu de Baldych est dit « diabolique » depuis sa collaboration avec Tim Berne, et ce Gang « fait mal » par son hétérodoxie jazzistique (« Cubism », « Zarathustra »), sa polyphonie assumée et sa qualité instrumentale.
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