Les années passent mais le psychédélisme ne trépasse toujours pas… Les jeunes Australiens de Tame Impala prouvent avec leur deuxième album, Lonerism, la vitalité de leur pop on ne peut plus opiacée. Digne héritière des Beatles de Sergent Pepper’s, leur musique joue avec une grande habilité la carte de la taxidermie.
Car derrière ce revivalisme de façade qui d’ailleurs n’a aucunement honte de ses influences, Tame Impala signe de merveilleuses compositions et conçoit des atmosphères assez contemporaines en piochant ça et là dans quelques homéopathiques emprunts electro.