C’est ainsi que Clara Haskil surnommait Vladimir Horowitz : Satan au clavier ! Pour d’autres, c’était le Roi de Kiev…

Plongeant ses doigts dans les pages les plus virtuoses de Liszt, Chopin, Rachmaninov, Scriabine ou Tchaïkovski, Horowitz était un véritable phénomène. Souvent meilleur sur scène qu’en studio, l’Ouragan des Steppes demeure un cas. Un mystère aussi. Mystère que tentèrent de percer les frères Maysles dans leur film de 1986, Vladimir Horowitz - The Last Romantic, et dont voici les neuf premières minutes :