L’étonnant pianiste russe, que certains comparent au grand Horowitz, est en récital au Théâtre des Champs-Elysées le 29 avril dans un programme Scriabine, Ravel, Albeniz et Liszt.

Son hallucinant récital enregistré live à Carnegie Hall en 1998 l'a propulsé sans crier gare sous les feux de la rampe. La musicalité d’Arcadi Volodos tient du miracle, sa technique du pacte faustien. Ce diable de virtuose vous ferait dresser les cheveux sur la tête. Du jamais vu depuis Cziffra et Horowitz. Ses albums Schubert et Liszt ont pourtant confirmé que le Russe aux mains ensorcelées a bien plus que des doigts - et qu'à ce jeu-là, il n'a pas sacrifié son âme.

Le miracle aura donc lieu mercredi 29 avril, sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées avec des partitions signées Scriabine, Ravel, Albeniz et Liszt.

Comme ses compatriotes Evgueni Kissin ou Nikolaï Lugansky, Volodos appartient également à la grande tradition de l'école du piano russe. Amateur de transcriptions, interprète audacieusement libre avec un sens du clavier hors normes, il impressionne très jeune Ozawa et Chailly qui l'engagent aussitôt.

Arcadi Volodos a conquis les salles du monde entier avec son jeu stupéfiant et ses propres transcriptions, qui lui ont valu le surnom de « nouveau Horowitz ». Dans le même temps, il démontre qu’il est bien plus que cela : sa virtuosité sans limite associée à un sens unique du rythme, de la couleur et de la poésie font de Volodos le narrateur romantique d’histoires intenses. Jouée par ce pianiste, une mélodie baroque est aussi étourdissante et fascinante que le Troisième concerto de Rachmaninov !

Né à Saint-Pétersbourg en 1972, Arcadi Volodos étudie d’abord le chant et la direction, mais ne se consacre pas sérieusement au piano avant 1987 au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il poursuit ses études au Conservatoire de Moscou avec Galina Eguiazarova, puis à Paris et Madrid.

Depuis ses débuts à New York en 1996, Volodos se produit dans le monde entier en récital, ainsi qu’avec les meilleurs orchestres, dirigés par les plus grands chefs. Il a ainsi joué avec le Berlin Philharmonic, le Israel Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra, le Rotterdam Philharmonic, le Royal Concertgebouw Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le Tonhalle Orchestra, le Munich Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le Chicago Symphony Orchestra, le New York Philharmonic et le San Francisco Symphony Orchestra, sous la direction, entre autres, de Maazel, Ashkenazy, Chung, Tilson-Thomas, Chailly, Gergiev, Levine, Mehta et Ozawa.

En récital, Arcadi Volodos apparaît régulièrement au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Berlin, au Musikverein de Vienne, au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi qu’à Chicago, Los Angeles et toutes les capitales européennes. En 1998, il est le premier pianiste à donner un récital au Bayerischen Staatsoper. Il est invité chaque année au Festival de Salzburg, depuis des débuts triomphaux en 2002.

Son premier récital à Carnegie Hall à l’automne 1998 est désormais historique. Sony Classical, a pu enregistrer à cette occasion Arcadi Volodos Live At Carnegie Hall. Le Russe grave ensuite les Piano Transcriptions. Depuis, il a enregistré divers albums, dont l’interprétation des Sonates de Schubert, les pièces solos et les transcriptions de Rachmaninov, ainsi que les concerts live des concertos pour piano n°3 de Rachmaninov et n°1 de Tchaïkovski avec le Berlin Philharmonic Orchestra, sous la direction de James Levine et Seiji Ozawa. En février 2007, il a publié Volodos joue Liszt.

Le site officiel d’Arcadi Volodos

Le site officiel du Théâtre des Champs-Elysées