Le 18 juillet, le saxophoniste guadeloupéen est au Duc des Lombards, à Paris, avec Baptiste Trotignon, Leon Parker et Thomas Bramerie.

Avec son nouvel album Rise Above, Jacques Schwarz-Bart plongeait avec délicatesse dans un jazz aux encoignures funky sans perdre son âme. Le 18 juillet, sur la scène du Duc des Lombards, il revient en mode purement jazz, encadré pour l’occasion par trois impressionnantes pointures : le pianiste Baptiste Trotignon, le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Leon Parker.

Ceux qui s’interrogent régulièrement sur le sens du mot « métissage » peuvent étudier, décortiquer, sonder, malaxer ou plus simplement écouter Jacques Schwarz-Bart. Sa musique. Ou plutôt ses musiques. Surtout, le saxophoniste existe pour tout cela, et ce bien au-delà de ce que son CV, entre traditions juives et guadeloupéennes, laisse entrevoir…

Des parents baignés de lettres et de mots (son père, André Schwarz-Bart, dont les parents sont morts à Auschwitz, était l’auteur du Dernier des Justes, le Goncourt de 1959, et sa mère, Simone Schwarz-Bart, est la romancière guadeloupéenne qui signa Pluie et vent sur Télumée Miracle en 1972) et des confrères/amis/collègues prestigieux et pluriels (Roy Hargrove, Herbie Hancock, Erykah Badu, D’Angelo, Me’shell Ndegéocello…), il est aussi bon d’oublier toutes ces balises pour mieux boire la langue Jacques Schwarz-Bart, la sienne.

Pour son dernier projet discographique en date, Rise Above, Brother Jacques a travaillé avec sa femme, la chanteuse soul Stephanie McKay. Un disque carambolage où le groove le plus urbain percute le jazz le plus sensuel sous les hospices d’inspirations aussi diverses et éclectiques que – c’est écrit dans les notes de pochettes – le 11 septembre, Tchekhov, Me’Shell Ndegéocelo, les mélodies créoles ou la vie sous-marine !

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Le site du Duc des Lombards

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