De passage à Paris pour un récital au Théâtre des Champs-Élysées, la mezzo-soprano américaine Joyce DiDonato revient sur son rapport aux répertoires contemporains et aux différentes langues qu'elle sculpte sur la scène des plus grandes maisons d'opéra du monde.

Joyce DiDonato est l’une des mezzos les plus prisées de ces dernières années. En moins d’une décennie, cette Américaine à la générosité vocale surprenante s’est imposée sur la scène des plus grandes maisons lyriques. De Prairie Village au fin fond de son Kansas natal jusqu’à la Scala de Milan, cette voix d’or au parcours impressionnant, navigue entre les répertoires (baroque ou contemporain) et les compositeurs (Mozart ou Fauré) avec une grâce rare.

Il y a quelques semaines paraissait Dead Man Walking, opéra signé Jake Heggie, sur un livret de Terrence McNally, tiré du roman Sœur Helen Prejean et que Tim Robbins avait adapté pour le cinéma, en 1995, avec Susan Sarandon et Sean Penn. Ce rôle créé en 2000 par Susan Graham (une version au disque était parue chez Erato en 2001), Joyce DiDonato s’en est emparé à bras le corps.

Cette création contemporaine comme son rapport aux différentes langues, la mezzo-soprano yankee les évoque ici, in French, à quelques heures de son récital parisien au Théâtre des Champs-Élysées :

Joyce DiDonato : interview vidéo Qobuz

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