Pour Pierre Henry, Michel Portal, Pierre Boulez ou pour lui-même, Étienne Bultingaire offre un visage atypique de l’ingénieur du son. Une carrière éclectique de quatre décennies qu’il raconte le temps d’un podcast.

Un vrai magicien du son. Avec Étienne Bultingaire, difficile d’être plus en phase avec l’intitulé de cette rubrique. Ingénieur du son certes mais aussi compositeur et interprète, il pétrit de la matière sonore depuis une quarantaine d’années dans divers territoires. Celui de la musique contemporaine (il travaille à l’Ircam de 1982 à 1995 aux côtés des Boulez et autres Stockhausen sans oublier Frank Zappa !) et des arts de la scène (au Théâtre des Amandiers à Nanterre de 1973 à 1982). Lorsqu’il foule le sol du jazz et des musiques improvisées, Bultingaire s’occupe d’empêcheurs de tourner en rond nommés Michel Portal, Fred Frith, Benoit Delbecq, Louis Sclavis ou bien encore Denis Colin. Depuis plusieurs années, il est également indissociable de la carrière d’un certain Pierre Henry. Et comme l’homme est d’une curiosité sans fin, il passe de l’autre côté de ses micros et crée lui aussi ses propres paysages sonores, visuels et sensoriels totalement atypiques. Ce parcours lui aussi atypique, Étienne Bultingaire le raconte le temps d’un podcast.

Écoutez la playlist du podcast d’Étienne Bultingaire

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