Du 8 au 12 juillet, le Flâneries Musicales de Reims proposeront un week-end dédié aux percussions.

La percussion est probablement le plus ancien instrument du monde. Très présente dans l’Antiquité, scandant les marches militaires, elle a perdu une grande part de son autonomie au fil du temps en Occident. Toutefois, loin d’avoir disparue, elle est restée présente dans certaines cantates religieuses, l’opéra lullyste, chez Haydn, Mozart, Beethoven, Berlioz et bien d’autres. Cependant, elle servait essentiellement à appuyer les effets (orages, bruits de guerres, ….) et même Berlioz, qui l’employait pourtant régulièrement, classait la percussion parmi les bruits destinés à la coloration du rythme.

C’est seulement à partir du début du XXe siècle, et plus particulièrement à partir de l’entre-deux guerres que la percussion a conquis son statut d’instrument autonome et à part entière, pour lequel on peut écrire comme pour n’importe quel autre instrument.

Le week-end du 8 au 12 juilllet sera donc l’occasion de redécouvrir cet instrument, à la fois si ancien et si moderne.

LES CONCERTS A NE PAS MANQUER :

- Vendredi 8 juillet à 20h30, Centre des Congrès, Salle Royale :

Steel Drum Works par Kuniko Kato. Au programme : The Anvil Chorus de David Lang, Planet Earth et Can’s club mix de Kuniko Kato, Electric Counterpoint de Steve Reich (transcription pour percussions) et la Passion selon Saint-Matthieu (Choral) de Jean-Sébastien Bach.

- Dimanche 10 juillet à 17h30, Centre des Congrès, Nef :

Kuniko plays Reich-French premiere par Kuniko Kato : Rebons a.b de Iannis Xenakis, Torse III d’Akira Miyoshi , Omar I.II de Franco Donatoni, Six Marimba Counterpoint, Electric Counterpoint et Vermont Counterpoint de Steve Reich.

- Dimanche 10 juillet à 20h30, Centre des Congrès :

Concert d’improvisations par Lê Quand Ninh.

- Mardi 12 juillet à 17h30, Conservatoire :

Steven Schick interprétera Rebonds et Psappha de Iannis Xenakis, Toucher de Vinko Globokar, Bone Alphabet de Brian Ferneyhough, Having never written a note de James Tenney, Silver streetcars for the orchestra d’Alvin Lucier.

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