Le festival de Saint-Denis se poursuit actuellement et ce jusqu’au 5 juillet.

La Basilique cathédrale de Saint-Denis, tombeau des rois et reines de France continue d’accueillir concerts symphoniques et lyriques dans le cadre du festival de Saint-Denis, qui se poursuit jusqu’au 5 juillet.

Quelques dates à ne pas manquer :

MERCREDI 22 juin :

Saint-Petersbourg c’est la ville imprégnée d’histoire par excellence. La simple évolution de son appellation retrace à elle seule l’histoire politique de la Russie. Alors, quand Yoel Lévi, à la tête de l’Orchestre National d’Ile-de-France et accompagné du brillant violoniste ukrainien Valeriy Sokolov décide de rendre hommage à l’une des plus grandes capitales musicales, Saint Petersbourg/Leningrad, il en fait le portrait à deux instants historiques.

D’abord, le concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski, fait découvrir le Saint Petersbourg romantique et splendide, fenêtre de l’occident de la fin du XIXème siècle. Envolées lyriques, pathos irrésistible et virtuosité époustouflante sont à la fête. Puis, changement d’époque, de style, la symphonie n°7 « Leningrad » de Chostakovitch emmène dans le Leningrad assiégé, meurtri mais résistant face à l’invasion nazi de la seconde guerre mondiale avec les cuivres rutilants, les bois haletants les tambours battants et les cordes mordantes.

SAMEDI 25 juin :

La musique de chambre de Gabriel Fauré sera au cœur de la soirée du 25 juin. Les meilleurs chambristes français, les deux frères violoniste et violoncelliste Renaud et Gautier Capuçon et leurs deux acolytes proposeront en effet un programme exclusivement consacré au musicien. Contemporain des romantiques Saint-Saëns, Gounod et Massenet comme des modernistes Debussy, Ravel et Satie, Gabriel Fauré a une place bien à part dans ce foisonnement artistique de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, âge d’or de la musique française. Coloriste et inventeur d’harmonies, sa musique, charnue et aérienne que les Capuçon exploreront allie à la fois légèreté et profondeur.

MARDI 5 juillet :

Pour clôturer cette édition du festival, la Basilique de Saint Denis vibrera au son de La Passion selon Saint-Matthieu de Jean Sébastien Bach, l’une de ses œuvres vocales les plus aboutie qui met en musique le récit des dernières heures et de la mort du Christ. Le grand chef d’oratorio John Nelson, l'Ensemble Orchestral de Paris deux chœurs, le Schola Cantorum Oxford et la Maîtrise de Paris ainsi que 6 solistes s’attèleront à donner vie à cette partition monumentale. Dans le rôle de l’évangéliste, de celui qui raconte toute l’histoire, le ténor allemand Werner Güra pour qui Bach semble destiné.