Quand ils n’enregistrent pas, certains rappeurs passent leur temps à se débattre avec la justice de leur pays… Les affaires de la semaine concernent cette fois Joey Starr et Mystik…
Une mesure de semi-liberté a été accordée à Joey Starr incarcéré depuis juin à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis après une condamnation à six mois de prison ferme pour violences volontaires, a-t-on appris auprès de son avocat. Cette mesure doit prendre effet la semaine prochaine, selon Maître Christian Saint-Palais, qui n'a pas pu préciser où la moitié de NTM serait placée en semi-liberté. Agé de 42 ans, Joey Starr, Didier Morville à l'état-civil, a été condamné le 12 juin par le tribunal correctionnel de Paris à deux ans d'emprisonnement dont 6 mois ferme et placé sous mandat de dépôt pour « violences volontaires avec menace d'une arme et destruction de bien privé ». Il était accusé d'avoir donné des coups de hachoir sur la voiture d'un groupe de quatre à cinq personnes au petit matin début juin, à proximité d'une boîte de nuit du quartier de la Bastille à Paris. Le rappeur doit également purger une peine trois mois de prison, après avoir été condamné en février 2009 pour des violences conjugales, selon Maître Saint-Palais. Du fait de son incarcération, le rappeur n'avait pu assurer une série de concerts estivaux de NTM…
De son côté, le rappeur Mystik, de son vrai nom Ghislain Loussingui-Diabaka, a été condamné le 29 octobre par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison ferme pour avoir enlevé et séquestré une de ses connaissances qui lui devait de l'argent, a-t-on appris de source judiciaire. Dans la nuit du 28 au 29 septembre, Mystik se rend au domicile d'un paysagiste à qui il a prêté une somme évaluée entre 800 et 1.000 euros, selon les différents témoignages, avec un complice et une jeune fille servant d'appât. Venu récupérer sa dette, le rappeur parisien âgé de 31 ans, qui vit à Marseille depuis 2007, enlève la victime, la frappe à coups de poings, de pieds et de balais avant de l'emmener dans divers endroits de Marseille en voiture. Au bout de trois tentatives, l'homme parvient à s'échapper et prévient la police. Détenu depuis le 1er octobre, Mystik a reconnu les faits, expliquant que « c'est une histoire bête qui a mal tourné ». Outre deux ans de prison ferme, il a été condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts. Le parquet avait requis trois à quatre ans de prison ferme. Son complice a écopé de deux ans de prison ferme et la jeune fille de six mois avec sursis.
