Le jeune pianiste coréen Seong-Jin Cho s'attaque aux Ballades et au Premier concerto...

Lorsqu’il remporta en 2015 le Premier prix du prestigieux Concours Chopin de Varsovie, Seong-Jin Cho savait qu’il serait illico lancé sur la voie d’une brillante carrière internationale. Pourtant, cet admirateur de Radu Lupu n’a rien d’un carriériste : certes, le pianiste coréen tourne dorénavant dans les plus grandes salles de la planète – Carnegie Hall, Concertgebouw, Philharmonie de Paris, Herlukessaal à Munich, Mariinsky à Saint-Pétersbourg, une liste qui pourrait remplir cette page à ras bord –, mais à son jeune âge (il est né en 1994) Seong-Jin Cho n’en néglige pas pour autant les répertoires moins flashy de la musique de chambre, et cherche bien moins la gloire que la musique avant toutes choses. Paru chez Deutsche Grammophon, son disque Chopin, dans lequel il donne les quatre Ballades et, avec Gianandrea Noseda à la tête du London Symphony Orchestra, un Premier concerto tout en tendresse, tout en douceur, comme s’il s’excusait de se jouer des éléments virtuoses avec tant de facilité en les donnant toujours transparents et pianissimo, se concentrant avant tout sur la ligne mélodique – comme devait le faire Chopin lui-même ? –, est le meilleur témoignage de sa quête franchement différente de ce qui se fait trop souvent. Voilà un nom que l’on n’a pas fini de voir et d’entendre ; pour s’en souvenir : ce sont les trois premières lettres du nom de Chopin. Trois lettres qui reviennent ici sur la genèse de cet album :

Seong-Jin Cho - Chopin: Piano Concerto (Trailer)

Deutsche Grammophon - DG

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