Avec "Baby Love", Jean-Louis Murat parle d'amour, d'amour, d'amour et fait surtout bouger les corps...

En 2020, Jean-Louis Murat sort son 20e album : une telle harmonie dans les chiffres ne pouvait que faire surgir un disque globalement positif et rayonnant. « J’en avais marre de réfléchir aux chansons, je voulais d’abord m’amuser et me mettre hors contrôle », explique l’intéressé. « Cet album concentre toute la musique que j’aime, en particulier celle qui me donne envie de danser ».

C’est avant tout l’influence de la soul et du rhythm'n'blues de la fin des années 1960 et du début des années 1970 qui se ressent le plus tout le long des onze chansons de Baby Love, en particulier dans les cuivres étincelants de Troie et les guitares insouciantes de Tony Joe – faut-il préciser qu’il s’agit de White ? Mais l’album traduit également une autre insouciance, celle de la nostalgie de Murat pour ses débuts dans les années 1980. Cette décennie est donc également à l’honneur dans Baby Love, notamment à travers certaines sonorités synthétiques appuyées (La Princesse of the cool).

Jean-Louis Murat - Si je m'attendais/Troie (Clip Officiel)

Jean Louis Murat

Quant aux textes de Baby Love, ils fonctionnent toujours sur une ambivalence chère au chanteur, celle qui alterne la description d’un amour naissant (Le Reason Why, Si je m’attendais) et d’un désamour (Réparer la maison, Ça s’est fait). Sans oublier l’éternel clin d’œil à son Auvergne natale avec le morceau Montboudif, du nom du petit village du Cantal qui vit naître un certain Georges Pompidou.

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