Avec "Notes from the Archive: Recordings 2011-2016", la jeune prodige regarde dans le rétro de son répertoire passé le temps de 16 chansons, de la plus récente à la plus ancienne...

Pour la punchline, c’est simple : Maggie Rogers est la chanteuse qui a fait fondre Pharrell Williams. C’était en 2016, pendant une masterclass du grand mogul de la pop contemporaine. Depuis, elle a fait fondre le reste du monde avec sa chanson Alaska, puis son premier album sorti en 2019, Heard It in a Past Life.

Mais pour l’Américaine qui a composé sa première chanson à douze ans, il y a eu une vie musicale avant le succès, documentée sur Notes from the Archive: Recordings 2011-2016, compilation de jeunesse qui vient juste de paraître. Heard It in a Past Life, son premier album, bénéficiait d’une production professionnelle, entre pop-folk et électro. Ses chansons plus anciennes, auto-produites, ont le charme de la musique créée par une étudiante, avec moins de moyens mais des rêves immenses et un talent certain.

Maggie Rogers - Intro – Notes from the Archive: Recordings 2011-2016 (Commentary)

MaggieRogersVEVO

En intro et à plusieurs reprises dans Notes from the Archive: Recordings 2011-2016, on entend une sorte d’auto-interview de la chanteuse, où elle présente l’histoire et le contexte de ses seize chansons. Façon Benjamin Button, elles apparaissent en quatre chapitres rétrospectifs, de la plus récente à la plus ancienne, composée au piano quand Maggie Rogers avait 18 ans. Elle jouait alors beaucoup de banjo, et déjà laissait sa voix s’envoler. Sa musique est très folk, ancrée dans la tradition américaine, elle évoque parfois celle de Gillian Welch. Personne n’avait vraiment entendu ces compositions, et les découvrir ainsi (présentées par la chanteuse) et un vrai moment d’émotion et d’intimité partagées.

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