Louis Armstrong
D'une musique de folklore afro-américaine enracinée dans le gospel et le blues traditionnel, Louis Armstrong a conçu un courant musical national et populaire à vocation internationale voire même universelle ! Son talent de trompettiste, son charisme, ses qualités d’entertainer et sa personnalité généreuse ont forgé sa renommée. Celle d’un géant. D’une légende allant bien au-delà des arts. Enraciné dans la tradition de New Orleans, Armstrong propulsera le soliste sur les sentiers de l’improvisation, épine dorsal du jazz à venir. Avec Charlie Parker et Duke Ellington, il formera la Sainte Trinité du jazz moderne.
Une enfance au sein d’une famille très pauvre de New Orleans, un placement en foyer où il touche son premier cornet à pistons, les clubs de Storyville, quartier chaud de la ville, et enfin quelques rencontres marquantes (Kid Ory, Bunk Johnson, Buddy Petit et Joe « King » Oliver), le jeune Louis Armstrong se forge rapidement une belle réputation mais c’est en s’envolant pour Chicago en 1922, nouvelle Mecque du style New-Orleans qu’il effectuera ses premiers enregistrements. Au sein du big-band du grand Fletcher Henderson, le petit Louis explose enfin ! C’est toujours à Chicago qu’il signe pour le label Okey en novembre 1925 sa première séance avec le Hot Five. Lil Hardin au piano, Johnny Dodds à la clarinette, Baby Dodds à la batterie et Kid Ory au trombone, la formation impose un style bien supérieur à celui de ses confrères. Avec Clarence Jones et Carroll Dickerson, le Hot Five devient Hot Seven et signe les tubesques Potato Head Blues, Muggles, Fireworks, West End Blues et Tight Like This. Des merveilles au cœur desquelles la virtuosité de Louis Armstrong éclate au grand jour. Jamais personne n’avait jusqu’ici offert une pyrotechnie aussi révolutionnaire. New York, Los Angeles et même l’Europe entendent le génie. Mais en 1935, la rupture d’un muscle labial le contraint de mettre sa carrière de trompettiste entre parenthèses pendant un an. Armstrong ne retrouvera jamais véritablement sa virtuosité juvénile. En 1943, il jette l’ancre à New York et déroule une carrière durant laquelle il enregistre à foison et tourne régulièrement.
A l’aube des années 50, Louis Armstrong revient au style Dixieland de ses débuts avec les Pom Pom Boys. En plus de ses enregistrements, il tourne au cinéma et se retrouvera à l’affiche d’une trentaine de films. En 1964, son enregistrement d’Hello, Dolly le propulse encore un peu plus haut et, à 63 ans tout de même, il détrône les Beatles au sommet des charts grâce à sa chanson ! Ses tournées aux quatre coins du monde ont fait de lui Ambassador Satch. Son activité ne ralentira quasiment pas jusqu’à sa mort en 1971.
Durant sa longue carrière, Louis Armstrong croisera le fer avec les plus grands : Jimmie Rodgers, Bing Crosby, Duke Ellington (leur séance d’avril 1961 fut un must !), Fats Waller, Fletcher Henderson, Bessie Smith ou bien encore Ella Fitzgerald avec laquelle il signera parmi les plus importants disques de l’histoire du jazz vocal. Côté répertoire, ses hits furent légions : C’est si bon, Stardust, What A Wonderful World, When The Saints Go Marching In, Dream A Little Dream Of Me, Ain't Misbehavin' et Stompin' At The Savoy. Portée par son inimitable voix rauque, n’importe quelle mélodie pouvait toucher au sublime. © MD/Qobuz
Lire aussiD'une musique de folklore afro-américaine enracinée dans le gospel et le blues traditionnel, Louis Armstrong a conçu un courant musical national et populaire à vocation internationale voire même universelle ! Son talent de trompettiste, son charisme, ses qualités d’entertainer et sa personnalité généreuse ont forgé sa renommée. Celle d’un géant. D’une légende allant bien au-delà des arts. Enraciné dans la tradition de New Orleans, Armstrong propulsera le soliste sur les sentiers de l’improvisation, épine dorsal du jazz à venir. Avec Charlie Parker et Duke Ellington, il formera la Sainte Trinité du jazz moderne.
Une enfance au sein d’une famille très pauvre de New Orleans, un placement en foyer où il touche son premier cornet à pistons, les clubs de Storyville, quartier chaud de la ville, et enfin quelques rencontres marquantes (Kid Ory, Bunk Johnson, Buddy Petit et Joe « King » Oliver), le jeune Louis Armstrong se forge rapidement une belle réputation mais c’est en s’envolant pour Chicago en 1922, nouvelle Mecque du style New-Orleans qu’il effectuera ses premiers enregistrements. Au sein du big-band du grand Fletcher Henderson, le petit Louis explose enfin ! C’est toujours à Chicago qu’il signe pour le label Okey en novembre 1925 sa première séance avec le Hot Five. Lil Hardin au piano, Johnny Dodds à la clarinette, Baby Dodds à la batterie et Kid Ory au trombone, la formation impose un style bien supérieur à celui de ses confrères. Avec Clarence Jones et Carroll Dickerson, le Hot Five devient Hot Seven et signe les tubesques Potato Head Blues, Muggles, Fireworks, West End Blues et Tight Like This. Des merveilles au cœur desquelles la virtuosité de Louis Armstrong éclate au grand jour. Jamais personne n’avait jusqu’ici offert une pyrotechnie aussi révolutionnaire. New York, Los Angeles et même l’Europe entendent le génie. Mais en 1935, la rupture d’un muscle labial le contraint de mettre sa carrière de trompettiste entre parenthèses pendant un an. Armstrong ne retrouvera jamais véritablement sa virtuosité juvénile. En 1943, il jette l’ancre à New York et déroule une carrière durant laquelle il enregistre à foison et tourne régulièrement.
A l’aube des années 50, Louis Armstrong revient au style Dixieland de ses débuts avec les Pom Pom Boys. En plus de ses enregistrements, il tourne au cinéma et se retrouvera à l’affiche d’une trentaine de films. En 1964, son enregistrement d’Hello, Dolly le propulse encore un peu plus haut et, à 63 ans tout de même, il détrône les Beatles au sommet des charts grâce à sa chanson ! Ses tournées aux quatre coins du monde ont fait de lui Ambassador Satch. Son activité ne ralentira quasiment pas jusqu’à sa mort en 1971.
Durant sa longue carrière, Louis Armstrong croisera le fer avec les plus grands : Jimmie Rodgers, Bing Crosby, Duke Ellington (leur séance d’avril 1961 fut un must !), Fats Waller, Fletcher Henderson, Bessie Smith ou bien encore Ella Fitzgerald avec laquelle il signera parmi les plus importants disques de l’histoire du jazz vocal. Côté répertoire, ses hits furent légions : C’est si bon, Stardust, What A Wonderful World, When The Saints Go Marching In, Dream A Little Dream Of Me, Ain't Misbehavin' et Stompin' At The Savoy. Portée par son inimitable voix rauque, n’importe quelle mélodie pouvait toucher au sublime. © MD/Qobuz
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