Leonard Bernstein
Génie protéiforme, animateur de la vie musicale américaine pendant presque quarante ans, débordant de générosité et parfois d’outrance, Leonard Bernstein aurait eu 100 ans le 25 août 2018. Né à Lawrence, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Boston (Massachusetts), il est le fils d’exilés ukrainiens, dont le père a fait fortune dans le négoce en fournitures pour coiffeurs. Après son diplôme à la Boston Latin School de Boston, il étudie la musique à Harvard où il rencontre Aaron Copland avec lequel il restera ami tout au long de sa vie. C’est là qu’il écrit ses premières œuvres pour les besoins des spectacles de l’université et qu’il rencontre le chef grec Dimitri Mitropoulos dont le charisme et l’ascendant sur les musiciens l’incitent à devenir chef d’orchestre.
Il apprend la direction d’orchestre avec Fritz Reiner, puis avec Serge Koussevitzky qui deviendra son mentor et dont il sera l’assistant à Tanglewood. Nommé en 1943 assistant de l’Orchestre Philharmonique de New York, il commence son activité en remplaçant au pied levé Bruno Walter grippé. C’est après la guerre que sa carrière prend son essor, notamment grâce à de célèbres émissions de télévision où éclatent ses extraordinaires dons de communicant, dirigeant et présentant les chefs-d’œuvre de la musique auprès du jeune public. Compositeur de comédies musicales célèbres, Fancy Free, On the Town, West Side Story, Bernstein prend en mains l’Orchestre Philharmonique de New York qu’il dirigera pendant onze ans, enregistrant de très nombreux disques et l’emmenant pour des tournées restées mémorables aux Etats Unis, comme en Europe.
Insatiable et gourmand, dirigeant un très vaste répertoire, Bernstein s’est presque identifié à Gustav Mahler qui était comme lui juif, chef d’orchestre et compositeur. Comme son modèle, Bernstein s’inspirait souvent de la musique populaire de son époque, notamment le jazz, pour écrire une musique marquée par de multiples influences qui finissent par s’intégrer parfaitement à son propre langage. Il est, avec Maurice Abravanel, un des premiers chefs à avoir enregistré l’intégrale des symphonies de Mahler, le compositeur qu’il a sans doute le plus souvent dirigé et qu’il a largement contribué à propager dans le monde entier.
La somme discographique de Leonard Bernstein est considérable. Elle représente toute sa carrière en se divisant en plusieurs labels, CBS (aujourd’hui SONY CLASSICAL), DECCA et DEUTSCHE GRAMOPHON pour les principaux. C’est DG qui ouvre les feux de « l’Année Bersntein » avec un coffret de 122 CD et DVD où l’on retrouve ses grands cycles consacrés à Beethoven, Mahler et Sibelius. Bernstein adorait le grand compositeur finlandais et était en train d’enregistrer une nouvelle intégrale des symphonies avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne quand la mort vint le chercher en 1990. Il serait vain de mentionner un disque en particulier tant son legs est immense et souvent de qualité. Mahler et Sibelius bien sûr, mais aussi Haydn auquel il donnait une saveur bonhomme et joyeuse, une Symphonie fantastique phénoménale, grinçante, peuplée de revenants et exaltée jusqu’à la démesure que Berlioz aurait sans doute adorée, enregistrée à New York en 1968 avant la tournée européenne du Philharmonique.
Leonard Bernstein fut le premier chef né aux Etats Unis à faire carrière dans son pays. Il laisse une trace indélébile grâce à son énergie indomptée, à la passion qu’il mettait dans tout ce qu’il dirigeait et au fort capital sympathie qui entoure toujours sa personne. Ce fumeur invétéré, mort à l’âge de 72 ans, est enterré au cimetière de Green-Wood à Brooklyn avec la partition de la Cinquième de Mahler contre son cœur. © François Hudry/QOBUZ
Génie protéiforme, animateur de la vie musicale américaine pendant presque quarante ans, débordant de générosité et parfois d’outrance, Leonard Bernstein aurait eu 100 ans le 25 août 2018. Né à Lawrence, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Boston (Massachusetts), il est le fils d’exilés ukrainiens, dont le père a fait fortune dans le négoce en fournitures pour coiffeurs. Après son diplôme à la Boston Latin School de Boston, il étudie la musique à Harvard où il rencontre Aaron Copland avec lequel il restera ami tout au long de sa vie. C’est là qu’il écrit ses premières œuvres pour les besoins des spectacles de l’université et qu’il rencontre le chef grec Dimitri Mitropoulos dont le charisme et l’ascendant sur les musiciens l’incitent à devenir chef d’orchestre.
Il apprend la direction d’orchestre avec Fritz Reiner, puis avec Serge Koussevitzky qui deviendra son mentor et dont il sera l’assistant à Tanglewood. Nommé en 1943 assistant de l’Orchestre Philharmonique de New York, il commence son activité en remplaçant au pied levé Bruno Walter grippé. C’est après la guerre que sa carrière prend son essor, notamment grâce à de célèbres émissions de télévision où éclatent ses extraordinaires dons de communicant, dirigeant et présentant les chefs-d’œuvre de la musique auprès du jeune public. Compositeur de comédies musicales célèbres, Fancy Free, On the Town, West Side Story, Bernstein prend en mains l’Orchestre Philharmonique de New York qu’il dirigera pendant onze ans, enregistrant de très nombreux disques et l’emmenant pour des tournées restées mémorables aux Etats Unis, comme en Europe.
Insatiable et gourmand, dirigeant un très vaste répertoire, Bernstein s’est presque identifié à Gustav Mahler qui était comme lui juif, chef d’orchestre et compositeur. Comme son modèle, Bernstein s’inspirait souvent de la musique populaire de son époque, notamment le jazz, pour écrire une musique marquée par de multiples influences qui finissent par s’intégrer parfaitement à son propre langage. Il est, avec Maurice Abravanel, un des premiers chefs à avoir enregistré l’intégrale des symphonies de Mahler, le compositeur qu’il a sans doute le plus souvent dirigé et qu’il a largement contribué à propager dans le monde entier.
La somme discographique de Leonard Bernstein est considérable. Elle représente toute sa carrière en se divisant en plusieurs labels, CBS (aujourd’hui SONY CLASSICAL), DECCA et DEUTSCHE GRAMOPHON pour les principaux. C’est DG qui ouvre les feux de « l’Année Bersntein » avec un coffret de 122 CD et DVD où l’on retrouve ses grands cycles consacrés à Beethoven, Mahler et Sibelius. Bernstein adorait le grand compositeur finlandais et était en train d’enregistrer une nouvelle intégrale des symphonies avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne quand la mort vint le chercher en 1990. Il serait vain de mentionner un disque en particulier tant son legs est immense et souvent de qualité. Mahler et Sibelius bien sûr, mais aussi Haydn auquel il donnait une saveur bonhomme et joyeuse, une Symphonie fantastique phénoménale, grinçante, peuplée de revenants et exaltée jusqu’à la démesure que Berlioz aurait sans doute adorée, enregistrée à New York en 1968 avant la tournée européenne du Philharmonique.
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