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Antonio Caldara

Plus ou moins exact contemporain de Vivaldi – avec qui il partage également d’être né à Venise et mort à Vienne –, Antonio Caldara vécut une carrière aussi éblouissante qu’internationale et, hélas pour la postérité, éphémère. A Venise d’abord, puis à Mantoue, Barcelone, Rome, Bologne et enfin Vienne furent ses points d’ancrage auprès des grandes cours royales, ducales et impériales, ce qui peut aussi expliquer l’étonnant cosmopolitisme de sa musique. A Barcelone puis à Vienne, il fut appelé par l’empereur Charles VI de Habsbourg en personne pour occuper le poste de maître de chapelle qu’il tiendra jusqu’à sa mort en 1736. Du haut de ses quelque trois mille quatre cent œuvre répertoriées, qui couvrent absolument tous les formats de l’époque, il a évolué du genre italien jusqu’à une écriture plus ancrée en Europe Centrale dans sa conception polyphonique et harmonique ; Bach, Telemann et même Haydn ou Mozart trouveront en Caldara un modèle et un sujet d’admiration sous bien des aspects. C’est surtout pour ses innombrables opéras, messes, oratorios, cantates et madrigaux que la postérité s’est (hélas assez peu, jusqu’ici) souvenu de son nom, et de nos jours l’on commence enfin à s’intéresser à nouveau à ce richissime répertoire dont la majeure partie attend encore une première mondiale discographique. Violoncelliste de son état, il nous également légué nombre de pièces de musique de chambre dans lesquelles le violoncelle s’échappe souvent de son rôle de simple basse pour acquérir le statut de véritable instrument soliste à part entière. Chaque nouvel enregistrement de Caldara est, en vérité, une somptueuse redécouverte à ne pas manquer. (SM/Qobuz)

Discographie

2 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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