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Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo|Villa-Lobos: Symphony No. 12, Uirapuru & Mandu-Çarará

Villa-Lobos: Symphony No. 12, Uirapuru & Mandu-Çarará

São Paulo Symphony Orchestra, Isaac Karabtchevsky

Livret numérique

Disponible en
24-Bit/96 kHz Stereo

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En 1957, lorsque Villa-Lobos composa sa douzième et dernière symphonie – deux ans seulement avant de s’éteindre – le monde musical occidental vivait une véritable révolution. Boulez venait de marteler sans maître, Stockhausen a déjà lancé plusieurs explorations dans la musique électronique, Schaeffer concrétisait à tour de bras, et si les grands Soviétiques poursuivaient plutôt une course canalisée, c’est que la dictature locale les tenait entre ses griffes. Quid alors de Villa-Lobos, l’iconoclaste des années vingt, le grand chambouleur devant l’Eternel ? Eh bien, âgé de soixante-dix ans, il commet subitement une symphonie digne d’un jeune homme, aux proportions quasiment haydniennes, certes dans un langage inclassablement moderne, mais sans se soucier une guigne de ce que d’autres pouvaient penser et concocter. La douzième est sans doute même la plus « légère » de toutes ses symphonies, et lui qui avait auparavant fait appel à des Iguazus philharmoniques se restreint là à un effectif primesautier. La concision de la grande sagesse : plus on en sait, moins on en dit mais ce que l’on dit prend d’autant plus d’ampleur. Dans la lecture d’Isaac Karabchevsky à la tête du fort excellent Orchestre de l’Etat de São Paulo, les textures apparaissent dans toute leur richesse et leur extrême finesse. La symphonie est encadrée par deux ouvrages, le très moderniste Uirapuru (de 1916 ! quelle modernité !) qui évoque un rare oiseau amazonien, et la cantate Mandu-çarará reprenant les grandes lignes d’une légende indigène. Mandu-çarará est le nom du dieu de la danse ; on remarquera que le texte est chanté en langue nheengatu, qui survit encore en Amazonie occidentale. © SM/Qobuz

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Villa-Lobos: Symphony No. 12, Uirapuru & Mandu-Çarará

Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo

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Uirapuru, W133 (Heitor Villa-Lobos)

1
Uirapuru, W133
00:19:22

Heitor Villa-Lobos, Composer - Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo, Orchestra, MainArtist - Isaac Karabtchevsky, Conductor

(C) 2015 Naxos (P) 2015 Naxos

Symphony No. 12, W539 (Heitor Villa-Lobos)

2
I. Allegro non troppo
00:06:16

Heitor Villa-Lobos, Composer - Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo, Orchestra, MainArtist - Isaac Karabtchevsky, Conductor

(C) 2015 Naxos (P) 2015 Naxos

3
II. Adagio
00:07:44

Heitor Villa-Lobos, Composer - Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo, Orchestra, MainArtist - Isaac Karabtchevsky, Conductor

(C) 2015 Naxos (P) 2015 Naxos

4
III. Scherzo
00:03:45

Heitor Villa-Lobos, Composer - Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo, Orchestra, MainArtist - Isaac Karabtchevsky, Conductor

(C) 2015 Naxos (P) 2015 Naxos

5
IV. Molto allegro
00:06:57

Heitor Villa-Lobos, Composer - Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo, Orchestra, MainArtist - Isaac Karabtchevsky, Conductor

(C) 2015 Naxos (P) 2015 Naxos

Mandu-Çarará, W417 (Heitor Villa-Lobos)

6
Mandu-Çarará, W417
00:13:33

Heitor Villa-Lobos, Composer - Orquestra Sinfônica Do Estado De São Paulo, Orchestra, MainArtist - Isaac Karabtchevsky, Conductor - Coro da Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo, Choir - Coro Infantil da Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo, Choir

(C) 2015 Naxos (P) 2015 Naxos

Chronique

En 1957, lorsque Villa-Lobos composa sa douzième et dernière symphonie – deux ans seulement avant de s’éteindre – le monde musical occidental vivait une véritable révolution. Boulez venait de marteler sans maître, Stockhausen a déjà lancé plusieurs explorations dans la musique électronique, Schaeffer concrétisait à tour de bras, et si les grands Soviétiques poursuivaient plutôt une course canalisée, c’est que la dictature locale les tenait entre ses griffes. Quid alors de Villa-Lobos, l’iconoclaste des années vingt, le grand chambouleur devant l’Eternel ? Eh bien, âgé de soixante-dix ans, il commet subitement une symphonie digne d’un jeune homme, aux proportions quasiment haydniennes, certes dans un langage inclassablement moderne, mais sans se soucier une guigne de ce que d’autres pouvaient penser et concocter. La douzième est sans doute même la plus « légère » de toutes ses symphonies, et lui qui avait auparavant fait appel à des Iguazus philharmoniques se restreint là à un effectif primesautier. La concision de la grande sagesse : plus on en sait, moins on en dit mais ce que l’on dit prend d’autant plus d’ampleur. Dans la lecture d’Isaac Karabchevsky à la tête du fort excellent Orchestre de l’Etat de São Paulo, les textures apparaissent dans toute leur richesse et leur extrême finesse. La symphonie est encadrée par deux ouvrages, le très moderniste Uirapuru (de 1916 ! quelle modernité !) qui évoque un rare oiseau amazonien, et la cantate Mandu-çarará reprenant les grandes lignes d’une légende indigène. Mandu-çarará est le nom du dieu de la danse ; on remarquera que le texte est chanté en langue nheengatu, qui survit encore en Amazonie occidentale. © SM/Qobuz

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