Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement digital
Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix
Au sud du Sud (du Brésil), il était une fois un petit garçon, qui voyageait énormément, dans les basques de son père. Son seul bagage, une simple guitare acoustique, lui permettait néanmoins de s’initier au florilège musical luxuriant de son pays et de mêler amoureusement dans ses doigts glissant sur le manche, samba et bossa nova. Le petit garçon a fait ce que font tous les petits garçons : il a grandi. Mais il a conservé sa guitare, et est tombé amoureux d’une Française, et s’est installé dans l’Hexagone, pour réchauffer de son soleil languide les paysages givrés de par ici. Voilà, on dirait un conte de fées mais, tout compte fait, c’est ainsi qu’on a envie de parler de Márcio Faraco, ou la chose la plus douce et la plus sensuelle et la plus délicate qui soit arrivée à la chanson brésilienne depuis – mettons – João Gilberto.
Depuis 2000, quatre albums sont venus appuyer l’assertion, qui, d’une rencontre avec la tradition ou des déclinaisons infinies d’intimisme minimaliste, démontre qu’on ne patauge pas dans le superlatif par enthousiasme. Pourtant, l’art de Faraco n’est pas aisé, oscillant en permanence sur cette mince ligne séparant sophistication et mièvrerie, grâce et flaccidité. Et Um Río (Un Fleuve), célébrant avec faste le cinquantenaire d’un genre musical créé à Porto Alegre par Gilberto et Antonio Carlos Jobim, laisse encore une fois accroire que l’amour est sans fin, et la musique itou.
Ici, le Brésilien s’appuie sur le clavier de Philippe Baden Powell (fils du musicien fondateur de la guitare brésilienne). Là, il reprend – en français dans le texte – un « Á quoi ça sert l’amour ? » composé par Michel Emer, et chanté en 1962, jusqu’au bout du désespoir, en duo par une Édith Piaf exsangue, et son mari ultime Théo Sarapo. Plus loin (« Cidade Miniatura »), on retrouve le lumineux Milton Nascimento en invité impromptu. Et il y a « Berceuse », mélodie inédite de Baden Powell, comme un signe affectueux d’outre-tombe, et tant d’autres choses encore...
Partout, Márcio Faraco chante comme il caresse, et caresse du bout des doigts, et Um Río laisse penser que l’hiver est moins rigoureux, et l’homme moins méchant. Un disque merveilleux.
©Copyright Music Story 2015
Vous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette playlist et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de 12,49€/mois
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Michel Emer, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Paulo Berquó, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Márcio Faraco, Composer
2008 Le Chant du Monde
Márcio Faraco, Performer - Augusto Vilaverde, Composer
2008 Le Chant du Monde
Chronique
Au sud du Sud (du Brésil), il était une fois un petit garçon, qui voyageait énormément, dans les basques de son père. Son seul bagage, une simple guitare acoustique, lui permettait néanmoins de s’initier au florilège musical luxuriant de son pays et de mêler amoureusement dans ses doigts glissant sur le manche, samba et bossa nova. Le petit garçon a fait ce que font tous les petits garçons : il a grandi. Mais il a conservé sa guitare, et est tombé amoureux d’une Française, et s’est installé dans l’Hexagone, pour réchauffer de son soleil languide les paysages givrés de par ici. Voilà, on dirait un conte de fées mais, tout compte fait, c’est ainsi qu’on a envie de parler de Márcio Faraco, ou la chose la plus douce et la plus sensuelle et la plus délicate qui soit arrivée à la chanson brésilienne depuis – mettons – João Gilberto.
Depuis 2000, quatre albums sont venus appuyer l’assertion, qui, d’une rencontre avec la tradition ou des déclinaisons infinies d’intimisme minimaliste, démontre qu’on ne patauge pas dans le superlatif par enthousiasme. Pourtant, l’art de Faraco n’est pas aisé, oscillant en permanence sur cette mince ligne séparant sophistication et mièvrerie, grâce et flaccidité. Et Um Río (Un Fleuve), célébrant avec faste le cinquantenaire d’un genre musical créé à Porto Alegre par Gilberto et Antonio Carlos Jobim, laisse encore une fois accroire que l’amour est sans fin, et la musique itou.
Ici, le Brésilien s’appuie sur le clavier de Philippe Baden Powell (fils du musicien fondateur de la guitare brésilienne). Là, il reprend – en français dans le texte – un « Á quoi ça sert l’amour ? » composé par Michel Emer, et chanté en 1962, jusqu’au bout du désespoir, en duo par une Édith Piaf exsangue, et son mari ultime Théo Sarapo. Plus loin (« Cidade Miniatura »), on retrouve le lumineux Milton Nascimento en invité impromptu. Et il y a « Berceuse », mélodie inédite de Baden Powell, comme un signe affectueux d’outre-tombe, et tant d’autres choses encore...
Partout, Márcio Faraco chante comme il caresse, et caresse du bout des doigts, et Um Río laisse penser que l’hiver est moins rigoureux, et l’homme moins méchant. Un disque merveilleux.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 11 piste(s)
- Durée totale : 00:43:27
- Artiste principal : Márcio Faraco
- Label : Le Chant du Monde
- Genre : Musiques du monde
2008 Le Chant du Monde
Améliorer les informations de l'albumPourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Streamez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de streaming en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.