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Da Silva|La tendresse des fous

La tendresse des fous

Da Silva

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Lorsqu’on est artiste, il convient, forcément, de changer une formule qui gagne. Après avoir rencontré le succès avec ses deux premières productions (disque d’or, ou à peu près), préparées dans le rassurant cocooning de sessions concoctées indolemment à la maison, Manu Da Silva s’offre donc ici un vrai et grand studio (et un vrai et grand ingénieur du son, en la personne de Dominique Blanc-Francard). Et un luxueux arrangeur pour cordes et cuivres, grâce à Joseph Racaille. Le reste (y compris un tatouage pour rire de Pietà digne de Saint-Jacques-de-Compostelle) reste inchangé.

Le reste, ou un héritage de rocker bruitiste (quelques aventures musicales avec des séides des Tambours du Bronx, comme un improbable croisement entre punk et musique industrielle), et des rencontres formatrices, comme en l’occurrence avec des compagnons de Francis Cabrel, Alain Souchon, ou Dick Annegarn. La barre étant assez haute, Da Silva place sa voix, basse comme une confidence perpétuelle, sur des histoires de combats, perdus d’avance, même lorsqu’ils se retrouvent en première page des quotidiens (« La Moisson »), ou de navrances intimes (« Les Ricochets »).  

Car, celui qui ressemble, sur les photos, à un enfant sage s’appliquant à griffer quelques notes sur le manche de sa guitare, s’est attaché à une collection de chansons près de l’os, où l’on se découvre grâce aux projecteurs qui sied à l’artiste. Celle qui n’est plus là et qu’on pourrait finir par haïr (« Les Plus belles lettres ») le partage alors avec grâce avec ces routes qu’on emprunte sans illusion (« j’ai retourné la terre/je n’ai rien trouvé au fond »).

Ainsi, le monde de Da Silva se décline sans forfanterie, mais avec la férocité de l’enfant qui avance envers et contre tous (« La Route »), bercée par la morgue de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Le garçon revendique quelques influences bienvenues (du blues au fado, qui, comme chacun sait, est le blues du Portugal), mais rappelle, toute sensibilité dehors, que la musique n’est pas tout, mais permet assurément que la vie soit moins grise.  

©Copyright Music Story 2015

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La tendresse des fous

Da Silva

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1
La route
Da Silva Emmanuel
00:02:49

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

2
Les plus belles lettres
Da Silva Emmanuel
00:03:00

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

3
Les inséparables
Da Silva Emmanuel
00:02:32

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

4
Un endroit
Da Silva Emmanuel
00:03:02

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

5
Le carnaval
Da Silva Emmanuel
00:02:57

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

6
La chambre
Da Silva Emmanuel
00:04:06

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

7
La tendresse des fous
Da Silva Emmanuel
00:03:04

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

8
Les plaines
Da Silva Emmanuel
00:03:41

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

9
Le jour de la défaite
Da Silva Emmanuel
00:02:32

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

10
Les ricochets
Da Silva Emmanuel
00:03:42

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

11
La moisson
Da Silva Emmanuel
00:03:45

Emmanuel Da Silva, Composer, Author, Artist, MainArtist

2009 Tôt Ou tard / VF Musiques 2009 Tôt Ou tard / VF Musiques

Chronique

Lorsqu’on est artiste, il convient, forcément, de changer une formule qui gagne. Après avoir rencontré le succès avec ses deux premières productions (disque d’or, ou à peu près), préparées dans le rassurant cocooning de sessions concoctées indolemment à la maison, Manu Da Silva s’offre donc ici un vrai et grand studio (et un vrai et grand ingénieur du son, en la personne de Dominique Blanc-Francard). Et un luxueux arrangeur pour cordes et cuivres, grâce à Joseph Racaille. Le reste (y compris un tatouage pour rire de Pietà digne de Saint-Jacques-de-Compostelle) reste inchangé.

Le reste, ou un héritage de rocker bruitiste (quelques aventures musicales avec des séides des Tambours du Bronx, comme un improbable croisement entre punk et musique industrielle), et des rencontres formatrices, comme en l’occurrence avec des compagnons de Francis Cabrel, Alain Souchon, ou Dick Annegarn. La barre étant assez haute, Da Silva place sa voix, basse comme une confidence perpétuelle, sur des histoires de combats, perdus d’avance, même lorsqu’ils se retrouvent en première page des quotidiens (« La Moisson »), ou de navrances intimes (« Les Ricochets »).  

Car, celui qui ressemble, sur les photos, à un enfant sage s’appliquant à griffer quelques notes sur le manche de sa guitare, s’est attaché à une collection de chansons près de l’os, où l’on se découvre grâce aux projecteurs qui sied à l’artiste. Celle qui n’est plus là et qu’on pourrait finir par haïr (« Les Plus belles lettres ») le partage alors avec grâce avec ces routes qu’on emprunte sans illusion (« j’ai retourné la terre/je n’ai rien trouvé au fond »).

Ainsi, le monde de Da Silva se décline sans forfanterie, mais avec la férocité de l’enfant qui avance envers et contre tous (« La Route »), bercée par la morgue de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Le garçon revendique quelques influences bienvenues (du blues au fado, qui, comme chacun sait, est le blues du Portugal), mais rappelle, toute sensibilité dehors, que la musique n’est pas tout, mais permet assurément que la vie soit moins grise.  

©Copyright Music Story 2015

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