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Après s’être longuement partagé entre Paris et le Portugal, l’équivalent angolais de Fela Kuti dans ses dénonciations des atteintes aux droits de l’homme et son combat pour la reconnaissance d’une certaine culture panafricaine, s’est finalement décidé à retourner vivre dans son pays. Bonga n’en poursuit pas moins avec conviction et talent son œuvre de chanteur : Hora Kota doit figurer au catalogue de ses réalisations discographiques à la trentième position.
Une fureur de vivre qui déborde dans les rues, la misère rampante, l’exubérance des festivités carnivalières et l’arrogance de quelques riches face à la détresse du plus grand nombre, comme évoqué dans « Lelu », déchirante chanson d’ouverture : l’Angola – même si le pays tente aujourd’hui de s’extraire de cette fatale spirale - se retrouve dans ces contrastes saisissants, et les chansons du colosse à voix en papier de verre se retrouvent dans l’Angola. S’il peut plus souvent qu’à son tour se laisser à la profonde mélancolie (saudade) qui reste le plus court chemin entre le Cap-Vert, Coimbra et Luanda, le chanteur sait également, et à merveille, faire danser sur des airs en apparence insouciants, alors qu’il y dénonce privilèges et affronts à la dignité humaine (« Kambuá », suivi de « Kapetas »).
Plus important encore : Bonga ne se contente pas d’une poignée de refrains insouciants, puisqu’il explicite dans « Boto Boto » son initiative de créer une société internationale productrice de…haricots, qui entrent en place de choix dans l’alimentation de base du Portugal, du Brésil, et du Cap-Vert. Fier de ses racines, l’artiste rend également hommage (« Fontinhas ») aux chanteurs qui l’ont précédé, et aidé à grandir. Enfin, deux titres bonus viennent conforter le caractère international des initiatives de l’Angolais : « Dikanga » était un duo figurant initialement dans l’album Dans Mon Pays d’Agnès Jaoui. Alors qu’ « Angola » le bien-nommé – toujours un duo – constituait l’un des titres forts de Causes Perdues et Musiques Tropicales , dernière production en date de Bernard Lavilliers.
Désormais considéré comme un vétéran, Barcelhó de Carvalho Bonga conserve malgré l’outrage des ans la puissance évocatrice de son chant, et une approche mélodique tout à la fois légère et saisissante. Nimbée d’une indicible nostalgie, sa musique évoque en apesanteur tous les parfums de l’Afrique, et tous ses combats.
©Copyright Music Story 2015
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Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bonga, Composer - Bonga, Lyricist - Bonga, Performer
(P) 2011 Lusafrica
Bernard Lavilliers, Lyricist - Bernard Lavilliers & Bonga, Performer - Bonga, Composer - Bonga, Lyricist
(P) 2010 BARCLAY
Chronique
Après s’être longuement partagé entre Paris et le Portugal, l’équivalent angolais de Fela Kuti dans ses dénonciations des atteintes aux droits de l’homme et son combat pour la reconnaissance d’une certaine culture panafricaine, s’est finalement décidé à retourner vivre dans son pays. Bonga n’en poursuit pas moins avec conviction et talent son œuvre de chanteur : Hora Kota doit figurer au catalogue de ses réalisations discographiques à la trentième position.
Une fureur de vivre qui déborde dans les rues, la misère rampante, l’exubérance des festivités carnivalières et l’arrogance de quelques riches face à la détresse du plus grand nombre, comme évoqué dans « Lelu », déchirante chanson d’ouverture : l’Angola – même si le pays tente aujourd’hui de s’extraire de cette fatale spirale - se retrouve dans ces contrastes saisissants, et les chansons du colosse à voix en papier de verre se retrouvent dans l’Angola. S’il peut plus souvent qu’à son tour se laisser à la profonde mélancolie (saudade) qui reste le plus court chemin entre le Cap-Vert, Coimbra et Luanda, le chanteur sait également, et à merveille, faire danser sur des airs en apparence insouciants, alors qu’il y dénonce privilèges et affronts à la dignité humaine (« Kambuá », suivi de « Kapetas »).
Plus important encore : Bonga ne se contente pas d’une poignée de refrains insouciants, puisqu’il explicite dans « Boto Boto » son initiative de créer une société internationale productrice de…haricots, qui entrent en place de choix dans l’alimentation de base du Portugal, du Brésil, et du Cap-Vert. Fier de ses racines, l’artiste rend également hommage (« Fontinhas ») aux chanteurs qui l’ont précédé, et aidé à grandir. Enfin, deux titres bonus viennent conforter le caractère international des initiatives de l’Angolais : « Dikanga » était un duo figurant initialement dans l’album Dans Mon Pays d’Agnès Jaoui. Alors qu’ « Angola » le bien-nommé – toujours un duo – constituait l’un des titres forts de Causes Perdues et Musiques Tropicales , dernière production en date de Bernard Lavilliers.
Désormais considéré comme un vétéran, Barcelhó de Carvalho Bonga conserve malgré l’outrage des ans la puissance évocatrice de son chant, et une approche mélodique tout à la fois légère et saisissante. Nimbée d’une indicible nostalgie, sa musique évoque en apesanteur tous les parfums de l’Afrique, et tous ses combats.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 12 piste(s)
- Durée totale : 00:46:13
- Artistes principaux : Bonga
- Compositeur : Bonga
- Label : Lusafrica
- Genre : Musiques du monde
(P) 2012 Lusafrica
Distinctions :
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