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Depuis 1993 et son Bal des oiseaux, Thomas Fersen poursuit la même route artistique, sans qu’aucune odeur de naphtaline ne se dégage de ses derniers opus. Bien qu’imperturbable, l’auteur-compositeur-interprète semble toutefois être titillé plus que d’habitude par une certaine nostalgie dans ce onzième album. Une nostalgie qui ne dirait pas son nom car l’homme est bien trop pudique pour s’épancher pleinement. Celui qui fut sacré révélation masculine de l’année aux Victoires de la Musique de 1994 se remémore ainsi ses « années lycée » (réelles ou romancées). Ses tentatives de séduction timides et tendrement perverses sont décrites avec précision et fantaisie dans Mes parents sont pas là (le titre parle de lui-même), tandis que dans Les Vieilles, il évoque son amour pour une jeune fille de trois ans son aînée. Puis il élargit son point de vue, afin de déclarer sa flamme à tout ce qui se bonifie avec le temps, qu’il s’agisse du vin ou du croissant de la veille.
Parfois à la limite de la chanson pour enfants (Mange mes poux), la poésie de Thomas Fersen est indissociable de l’art de raconter des histoires, qu’elles soient de petites vignettes franchement comiques (C’est tout ce qu’il me reste, dans laquelle il décrit son obsession de la pudeur) ou bien de grandes et magnifiques logorrhées oniriques, presque fantastiques (La Mare). Certes, Fersen est un amoureux des mots, mais il n’est pas en reste musicalement parlant. Ses mélodies – aussi entêtantes que des comptines – sont mises en valeur par une formation mélangeant instruments acoustiques (banjo, piano, accordéon, sitar…) et le fameux synthétiseur Moog. C’est probablement dans Les Zombies du cimetière que cette dichotomie musicale est la plus évidente, quelque part entre la synthpop 80's et la ritournelle traditionnelle. Après un hommage à un King Kong revisité par le poète sensible, l’album se termine avec Richelieus, une chanson dans laquelle il décrit sa transformation en chat qui lèche ses propres chaussures et savoure les boudins de sa voisine. Cette conclusion est pour Thomas Fersen une manière plaisante d’assumer son anticonformisme, fait de bonhomie et d’anachronisme, mais aussi d’une certaine étrangeté. © Nicolas Magenham/Qobuz
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Thomas Fersen, Composer, Author, Artist, MainArtist - Editions Bucéphale, OriginalPublisher
2019 Editions Bucéphale 2019 Editions Bucéphale
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Chronique
Depuis 1993 et son Bal des oiseaux, Thomas Fersen poursuit la même route artistique, sans qu’aucune odeur de naphtaline ne se dégage de ses derniers opus. Bien qu’imperturbable, l’auteur-compositeur-interprète semble toutefois être titillé plus que d’habitude par une certaine nostalgie dans ce onzième album. Une nostalgie qui ne dirait pas son nom car l’homme est bien trop pudique pour s’épancher pleinement. Celui qui fut sacré révélation masculine de l’année aux Victoires de la Musique de 1994 se remémore ainsi ses « années lycée » (réelles ou romancées). Ses tentatives de séduction timides et tendrement perverses sont décrites avec précision et fantaisie dans Mes parents sont pas là (le titre parle de lui-même), tandis que dans Les Vieilles, il évoque son amour pour une jeune fille de trois ans son aînée. Puis il élargit son point de vue, afin de déclarer sa flamme à tout ce qui se bonifie avec le temps, qu’il s’agisse du vin ou du croissant de la veille.
Parfois à la limite de la chanson pour enfants (Mange mes poux), la poésie de Thomas Fersen est indissociable de l’art de raconter des histoires, qu’elles soient de petites vignettes franchement comiques (C’est tout ce qu’il me reste, dans laquelle il décrit son obsession de la pudeur) ou bien de grandes et magnifiques logorrhées oniriques, presque fantastiques (La Mare). Certes, Fersen est un amoureux des mots, mais il n’est pas en reste musicalement parlant. Ses mélodies – aussi entêtantes que des comptines – sont mises en valeur par une formation mélangeant instruments acoustiques (banjo, piano, accordéon, sitar…) et le fameux synthétiseur Moog. C’est probablement dans Les Zombies du cimetière que cette dichotomie musicale est la plus évidente, quelque part entre la synthpop 80's et la ritournelle traditionnelle. Après un hommage à un King Kong revisité par le poète sensible, l’album se termine avec Richelieus, une chanson dans laquelle il décrit sa transformation en chat qui lèche ses propres chaussures et savoure les boudins de sa voisine. Cette conclusion est pour Thomas Fersen une manière plaisante d’assumer son anticonformisme, fait de bonhomie et d’anachronisme, mais aussi d’une certaine étrangeté. © Nicolas Magenham/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 10 piste(s)
- Durée totale : 00:38:11
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Thomas Fersen
- Compositeur : Thomas Fersen
- Label : Editions Bucéphale
- Genre : Chanson française
2019 Editions Bucéphale 2019 Editions Bucéphale
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