Catalani: Edmea

Orchestra lirico sinfonica del Teatro del Giglio di lucca, Massimo De Bernart, Maria Sokolinska Noto, Maurizio Frusoni

Paru le 02/02/2018 chez Bongiovanni
Artistes principaux : Maurizio Frusoni
Genre : Opéra

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Alfredo Catalani est un de ces compositeurs dont on ne connaît (et ne donne) qu’un seul ouvrage, en l’occurrence La Wally de 1892, alors que son répertoire compte quand même six ouvrages lyriques, écrits entre 1875 et 1892 – le compositeur devait s’éteindre l’année suivante, âgé de seulement trente-neuf ans. Edmea fut créé à Milan en 1886 et connut un véritable succès international, puisqu’on donna l’ouvrage à Saint-Pétersbourg, Moscou, Varsovie, Mexico, Buenos Aires, Nice, en Allemagne même, et à travers toute l’Italie. Ceci jusqu’à ce que Puccini vienne écraser de sa superbe quasiment tous les ouvrages de ses immédiats prédécesseurs. Il fallut attendre 1989 pour que soit l’ouvrage soit enfin redonné, en l’occurrence à Lucques, et c’est précisément cette production que nous offre cet album, enregistré sur le vif. Bon, ce ne sont pas tous les meilleurs chanteurs de la planète, mais en attendant une très hypothétique nouveauté, l’album a l’immense mérite d’exister et de témoigner de tout un pan de la création lyrique italienne entre le dernier Verdi et le premier Puccini, donc plus exactement classique mais pas encore véritablement vériste. Le sujet d’Edmea est emprunté à la pièce Les Danicheff d’Alexandre Dumas et Pierre Newsky : une jeune femme, adoptée par une famille noble, tombe amoureuse (et est aimée) du fils de la famille de ses protecteurs, mais est mariée par le père de la famille à un vieux serviteur de ladite famille. Elle devient légèrement folle – elle se prend pour une ondine après avoir essayé de se noyer dans le fleuve –, retrouve la raison après avoir croisé par hasard son premier amour que le père avait envoyé au loin, et après mille vicissitudes, une fois le serviteur mort et le mariage annulé, les deux amants peuvent s’unir. Non sans dûment bénir le brave serviteur qui n’avait apparemment jamais voulu épouser la belle et préférait mourir béat et puceau plutôt que de s’interposer entre les jeunes gens. Rideau sur un « happy end » en demi-teinte. © SM/Qobuz

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Catalani: Edmea

Orchestra lirico sinfonica del Teatro del Giglio di lucca

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Edmea (Alfredo Catalani)

Sinfonia

Orchestra lirico sinfonica del Teatro del Giglio di lucca